Madïan, le Monde oublié
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 Premier jour en Banlieue!

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Kaïas

Kaïas


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MessageSujet: Premier jour en Banlieue!   Premier jour en Banlieue! Icon_minitimeSam 3 Jan - 5:48

    ( Prio Ezra' tongue )

    - ...

    Moment de réflexion. Il roula son poing, l'écrasa solidement sur la table à ses côtés.

    - ...Tu as fait QUOI !?

    De l'autre côté du fil
    , Kaos éloigna le plus possible son portable qui venait de lui vriller les oreilles. Il haussa un sourcil, faisant la moue. Il lâcha d'un ton plus ironique qu'autre chose

    - J'apprécie vraiment ton soutient: La Vache, merci, hein! Non mais c'est quoi cette réaction démesurée, tu cherches à me percer les tympans ou quoi !? J'te dis que j'pouvais rien faire d'autre! Je devais improviser, point barre! T'aurais fait quoi à ma place, hum? Monsieur je-sais-tout-faire-alors-la-vie-des-autres-j'm'en bat?

    Quelques regards indiscrets se tournèrent vers lui. Il n'en fit rien, exaspéré au bout de son portable. Il écrasa sa main contre le mur auquel il était adossé, plus à bout que quiconque. Ses nerfs étaient à fleur de peau... Silence au bout du fil. Kaos, conscient de son erreur, se rattrapa aussitôt, la voix fébrile, comme s'il craignait quelque chose

    - Euh!... C'est pas vraiment ce que je voulais dire! Enfin, toi tu tiens aux autres! C'est vrai et puis j'ai déjà mentionné...? --

    - Kaos.
    - ... Niké?
    - La ferme.
    - Désolé.

    Le loup reprit son calme, se laissant tomber sur un banc à proximité, flegmatique.
    - Keh. Quoi qu'il en soit, j'doute pouvoir faire autre chose pour le moment. Le dossier est bien encré dans leur têtes et ils ne sont sûrement pas prêts à me pardonner. J'suis déjà allé vérifier sur leur sites: Y a déjà ma tête à prix.

    Voix soucieuse comme simple réponse:
    - Hum... Je vois. Il ne faudrait pas empirer le cas...

    - Tu rigoles!? Si je fais ça j'vais me mettre la ville à dos! J'tiens à garder profil bas, moi, putain.

    - Je comprends, je comprends. Seulement la situation est telle que tu me l'as dite: Si on ne fait rien, il risque d'y avoir de graves conséquences...

    Kaos demeura songeur.
    - Ahh je vois. Une sorte de... "Backfire" ?

    - Entre autres. De toute manière, on ne peut pas rester là les bras croisés. Surtout dans ta situation actuelle: Si jamais ils te choppent, tu es cuit. À moins que...

    - Eh oh, fini le mélodrame, compris!? ...Bref. T'as des idées?
    Silence au bout du fil. Kaos jeta un regard à sa montre un moment. Midi moins le quart. Si ça n'avait pas été aussi critique, il se serait levé pour aller se chercher de quoi grailler, mais en vain: La voix de son appareil ressorti aussitôt, penchant plus vers l'ordre qu'autre chose.

    - Je sais ce que tu peux faire. Tu te trouves prêt de la station Ysgdar, pas vrai? Un train devrait arriver bientôt. Il mène à Mirage. Descends-y à son premier arrêt pour les Banlieues: Il y a plusieurs chasseurs qui voudront ta tête...

    Son œil luit.
    - Ouais... Et qu'est ce que j'y gagne?... Oh! Je vois! C'est parfait! J'aurais pas pu penser mieux...

    - Laisse un message plus tard, je ne serai peut-être pas disponible...
    - Pff. C'est tout toi, ça. Beugler des ordres et après disparaître si tu n'existais pas!

    Le Jeune homme éteignit son appareil du bout des doigts, fureta les environs dans un œil à moitié endormi. Personne. Pas âme qui vive. Oh oui, bon. Deux trois passants qui s'arrêtaient pour le regarder, mais sans plus. Une journée bien ordinaire. Mais surtout, le comble du comble, pas d'autorités. Délicieuse victoire!

    Il ressentait ce goût exquis dans sa bouche, cette envie de chanter et de gambader comme un jeune louveteau. Pourtant il s'abstint, sachant très bien ce qu'il avait à faire. Plus le temps avançait, plus la situation devenait critique. Dans le centre ville, les autorités avaient décuplé de leur nombre pour " surveiller " les services qu'entretenaient la ville.

    On ne pouvait plus se balader librement. Enfin..., tous, sauf lui! Il vivait encore très bien encerclé et cerné par des machines, par un endroit sans faune, sans flore, un monde de béton et de la soi-disant eau pure. Il ne pouvait blâmer personne, sauf cet esprit pathétique qui animait chaque être humain. Bientôt, il se retrouverait dans leur grand bureau carrés et les manipulerait comme de vulgaires pantins.

    Ils n'avaient pas leur mot à dire. Pas plus que York Shin, Sei, Mirage ou Kaneshi. Le plan était cependant loin d'être ça. Kaos était un voleur. Un assassin, certes, mais un voleur. Il refusait de faire quoi que ce soit sans une bonne raison, et, croyez-le ou non, aussi avare était-t-il, tuer pour obtenir en était une. Mais c'était tout. Oui, bien sur. Il n'était pas du genre mafioso à s'échanger de l'argent.

    Il éprouvait une certaine répulsion envers ces bouts de papier, même! Mais face à son chef, celui là même qui lui avait sauvé la vie, celui là même à qui il avait formé un pacte, il ne pouvait pas vraiment dire quoi que ce soit. Il se roulait au sol et gémissait en signe de pardon. C'était son quotidien, il s'en fichait.

    Kaos regardât par dessus son épaule un moment, baillant à s'en décrocher la mâchoire, s'étirant de tout ses muscles pour ensuite bifurquer en direction du train qui s'approchait lentement. Il soupira de bien être, se redressa d'un bond et, rien dans les mains, porta seulement ses mains dans ses poches pour s'approcher du colossal véhicule. Quelques êtres en sortirent. Il leur fit un signe de la main, poli, courtois, avant de s'engager dans l'épais appareil. Ce qu'il aperçut ne le surpris guère: Quelques gens lisaient des journaux, tandis que d'autres jouaient aux cartes.

    On voyait du Go, du shogi, des échecs et peut être même un on ne sait quel jeu de société. L'ambiance était d'abord barbante, mais, peu à peu, les discutions se firent animés et tous riaient à cœur joie. Kaos se sentit un peu plus comme chez lui, s'engageant dans quelques corridors, effleurant la cuisine du coin de l'œil, des cabines de l'autre. Il avait un ticket, c'était tout ce qui comptait à ses yeux!

    Son regard bifurquait un peu partout, curieux, jusqu'à ce qu'il se pose sur une silhouette recluse des autres en particulier, où il haussa un sourcil. Quelques représentants masculins semblaient lui tourner autour, lui dire des mots doux, alors qu'elle demeurait imperturbable. Kaos haussa les épaules, se laissa tomber sur une siège, un coude accoté au rebord de la fenêtre, où il observait en éprouvant une certaine mélancolie la route qu'ils quittaient, et un espace plutôt délabré.

    Il n'en fit rien: Dans ses yeux, il voyait défiler des chaînes de montagnes ahurissantes, des forêts, des lacs et des rivières, autant d'étangs que d'estuaires, mangroves ou jungles. Tout un paysage qu'il se mettait à dessiner dans ses yeux, las, apaisé, décontracté. Il jeta un autre regard à sa montre. Une heure s'était écoulée. Il n'en restait que trois. C'est dans ces moments de solitude qu'il revoyait de vieux souvenirs, alors qu'il faisait tout les efforts du monde pour garder une expression stoïque.

    Dis moi, Clarice. T'es pas bien, là bas? Dans ton p'tit paradis, loin de nous? Quand j'évoque ton nom, Lufia me fui du regard, Jestère me dévisage et même mon cœur se pince un peu. Enfin, tu serais très attristée à la vue de ce qu'est le monde d'aujourd'hui. ....Là où tu t'amusais à pourchasser les insectes les arbres où tu paraissait, le lac que l'on observait la nuit, silencieux, sans mots dires...

    Il n'y a plus rien de tout ça. Tout n'est que du béton, du béton et encore du béton. ...Il n'y a plus de loups, que des chiens. Mais ça, tu le savais. ....Tu te rappelles de Hank? Le chien qui m'en avait collé une?... Eh bien tu lui manques, à lui aussi... Oui oui, même à lui, lui qui te méprisait à chaque regard... Oui, t'as bien compris. Ton cher Kaï-kun il s'ennuie de toi...


    Kaos se laissa tomber vers l'arrière, s'accoudant contre le mur, fermant ses yeux. Le train, quant à lui , défilait dans cet endroit décimé, délabré, où quelques vestiges d'arbres donnaient encore lieu, où l'on voyait quelques ruisseaux qui tentaient de se créer un chemin en vain... Le Monde était à son déclin le plus total, et il n'y avait que Kaos qui, le regard apaisé, portait un grand sourire aux lèvres. La vie. Quelle arnaque! Il ouvrit bientôt les yeux et commanda un petit encas, prenant une revue au hasard et la feuilletant d'un air las.

    - Nouvelles choc: On parle d'un gang de criminels sans pitié qui aurait élu domicile dans une ville influente ici, sur Terre. Nos sources sont très fiables mais doutent toujours de leur emplacement. Blah blah blaaa, quelques témoignages, ...blah blah blaah... ... Une araignée de tatouée sur le dos. ... Bla bla blaaa... C'est sans doute la très renommée Brigade Fantôme....

    Les autorités se penchent sur ce problème... Bla blah blah... Mais nous pensons qu'ils... Ohla c'est pas vrai, ils ont pas écrit ça !??... Mais nous pensons que trop incompétents pour le métier nous devrons sans doute nous reposer sur l'épaule des affaires secrètes. Après quoi, le monde de l'Ombre nous est toujours inconnu... Putain mais la vieille elle vient de signer son arrêt de mort, en écrivant ça! Ahaha! Je la plains, la pauvre!


    Journal à la main, un étrange sourire vint aussitôt animer son visage, où un éclat malveillant lui au fond de ses prunelles bleues.

    - J'suis dans le journal et la ville est en état de panique...


    Il rigola comme pour lui même tournant sa page comme si de rien n'était:

    - Génial!
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Ezra




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MessageSujet: Re: Premier jour en Banlieue!   Premier jour en Banlieue! Icon_minitimeDim 4 Jan - 3:15

- Vous commencez à vraiment me taper sur le système....

Les gars ricannèrent, qui était-elle pour rester aussi calme alors qu'ils étaient plus nombreux et qu'elle était désarmée? La folle! Ils se rapprochèrent, tentant de l'intimider, de lui faire sentir qu'elle n'était pas en position de les chasser si facilement. L'un d'eux, le chef de la petite troupe, un jeune homme à la peau noire et aux yeux bruns foncés,se croyant malin, pris la peine de demander à la jeune fille si silencieuse depuis qu'ils l'avaient approchée:

- Que crois-tu pouvoir nous faire petite?

*Idiots...si seulement vous saviez...si seulement je pouvais me mouvoir à ma guise aussi, vous montrer de quoi je suis capable, vous défigurer à jamais et vous foutre la frousse de votre vie...vous ne vous en remettriez jamais...bande de cons...Mais bon, je crois que je dois tout de même vous en faire voir un peu non?*

La seule réponse qu'il obtenut fut un coup de poign en pleine tronche et, lorsqu,il recula sous la surprise, un croche-pieds qui le fit tromber à la renverse sous les yeux écarquillés de ses amis. Amis qui ne purent s'empêcher de rigoler. L'un d'eux, un grand gaillard, maigre, les cheveux roux et les yeux d'un bleu-gris acier, demanda à son ami:

- Dis moi, t'aurais pas ramolli un peu? Franchement, te faire mettre au tapis en deux coups....de la part d'une fille! J'veux dire, ce n'est qu'une pauvre jeune fille sans défenses! Je t'ai connu en meilleure forme...vraiment! Ce n'est qu'une fille!Probablement bien plus jeune que toi en plus!

L'ami en question jura:

- Merde, vous attendez quoi!? réglez-lui son compte à cette idiote!

Le roux rétorqua, s'empêchant avec peine de pouffer pour ne pas vexer son ami encore plus qu'il n'allait l'être:

- T'es même pas foutu de lui régler son compte en plus de ca?

L'autre réplica, furieux:

- La ferme!

S'en mêlant enfin, Ezra demanda, le ton acerbe:

- C'est qui le clown qui m'a approché en premier?

Le jeune homme se releva d'un bond, tentant de frapper la petite peste qui en plus de lui mettre son poign dans la figure l'insultait....et se retrouva afallé sur ses comparses, les coincant sur le banc où était précédemment assise l'adolescente. Celle-ci, ignorant superbement le groupe masculin empêtré, alla s'asseoir quelques sièges plus loin.

*Bien sur...incapables de se tenir tranquilles, il faut toujours qu'ils s'en prennent à ceux qui leurs semblent plus faibles...et besoin d'être en groupe pour se sentir plus forts...pathétiques...*

Citation :
- Nouvelles choc: On parle d'un gang de criminels sans pitié qui aurait élu domicile dans une ville influente ici, sur Terre. Nos sources sont très fiables mais doutent toujours de leur emplacement. Blah blah blaaa, quelques témoignages, ...blah blah blaah... ... Une araignée de tatouée sur le dos. ... Bla bla blaaa... C'est sans doute la très renommée Brigade Fantôme....

Ezra tourna la tête, portant soudainement attention à ce qui se disait tout près...

*Brigade fantôme? mf...rien à voir avec moi...En tout cas je descends de ce train dès que je le peux...ces gars ont beau être stupides et lents, je ne voudrais pas avoir de problèmes, je n'ai plus d'effet de surprise et ils vont finir par se démêler. Quoi que...stupides comme ils le sont... Je doutes qu'ils arrivent à se dépêtrer...*


Elle reporta son attention sur les gars, riant interieurement de leur comportement immature et de leurs réactions prévisibles.

Citation :
Les autorités se penchent sur ce problème... Bla blah blah... Mais nous pensons qu'ils... Ohla c'est pas vrai, ils ont pas écrit ça !??... Mais nous pensons que trop incompétents pour le métier nous devrons sans doute nous reposer sur l'épaule des affaires secrètes. Après quoi, le monde de l'Ombre nous est toujours inconnu... Putain mais la vieille elle vient de signer son arrêt de mort, en écrivant ça! Ahaha! Je la plains, la pauvre!

*Quoi??? J'ai du mal entendre...est-ce qu'il vient de dire...que...la personne qui a écrit ca...a signé...son arrêt de mort?!*

Elle se retourna de nouveau, ayant saisit les paroles de l'étranger. Il semblait lire le journal...et semblait en savoir long sur ce qui se passait. Il eut un étrange sourire.

Citation :
- J'suis dans le journal et la ville est en état de panique...

*QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!???????????????, C'EST À CAUSE DE LUI SI LA VILLE EST DANS CET ÉTAT DE PANIQUE?????????!!!!!!!!!!!!!.......mais ca veut dire que......*

Ezra écarquilla les yeux, cela devait vouloir dire qu'il....qu'il faisait partie de la Brigade fantôme??? La jeune fille secoua la tête, tentant de se replacer les idées et de rester positive, et alors, il ne pouvait pas être si horrible non?


Citation :
- Génial!


Une goutte de sueur perla sur son fornt. Bon...peut-être que si finalement mais...elle était dans le même wagon et elle devait encore attendre avant de descendre...et puis...il n'avait rien fait de mal depuis qu'il était entré...et il ne semblait pas si méchant...

* Bon...situation pas ordinaire mais ce n'est pas grave, je n'ai qu'à faire avec...c'est quelqu'un, il ne vas tout de même pas me tuer pour un regard! Et même si il essaie, je n'aurai qu'à changer d'attitude!*

Cessant de se torturer l'esprit avec les propos de cet étranger et tentant de se rassurer elle-même un brin, elle se tourna encore vers la masse...

*oups!*

Les gars avaient réussit à se démêler et maintenant, ils regardaient la cause de leur précédente humiliation, un éclat tout simplement malsain dans les yeux. Le noir d'auparavant avait sorti une arme blanche, un couteau à l'allure bien trop aiguisée au goût de la caracale sous forme humaine. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de prendre le train?! Elle savait pourtant que c'était dangereux de se retrouver dans cet espace réduit, qu'elle pouvait s'attendre à tout de la part de ces bipèdes! Mais oui, il avait fallu qu'il y ait de ces foutues brigades anti-parasites...et que les moyens de transport soient deux fois plus surveillés...à cause de cet étranger apparemment...non mais, ce que la journée commencait bien...Ciel gris, béton gris, ruelles grises...coincée...vraiment, quelle journée...

* je suppose que ce n'est pas si pire, je n'ai pas encore rencontré de personne connaissant la vérité sur moi...ouais...pas si mal...si on oublie que ces gars n'ont pas l'air de m'apprécier autant que lorsqu'ils me tournaient autour...faudrait se décider à la fin!*

Comme elle aurait aimé pouvoir se servir de ses crocs et de ses griffes, ces gens l'empêchaient de réagir comme elle le voulait en maintenant, c'était probablement ce qui allait causer sa perte, ce qui allait la tuer.

* C'est fou être stupide comme ça!, plus jamais je ne prendrai le train si jamais je survis......génial comme perspective...*

Sur ces pensées un peu trop macabres, la jeune fille recula, un pas après l'autre, se retrouvant rapidement acculée au mur.

* Bon ba j'espère que je suis chanceuse...sinon...ce seront mes dernières pensées...*

- Une dernière parole, petite peste?

* Justement comme j'y songeais...c'est qu'il est télépathe!*

Le noir ricanna méchament, faisant jouer son couteau dans sa main, s'amusant presque des reflets dans la lame.

*voilà le moment...mais je ne peux rien faire...alors adieu oh monde de béton! Razz *

Un sourire apparut sur le visage d'Ezra, provoquant encore plus la colère du bipède. Elle clôt les yeux, le sourire fendu jusqu'aux oreilles, s'attendant à recevoir un premier coup qui lui permettrait peut-être, par un quelconque miracle de s'échapper de ce wagon et, par la même occasion de ses assaillants.
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Kaïas

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MessageSujet: Re: Premier jour en Banlieue!   Premier jour en Banlieue! Icon_minitimeDim 4 Jan - 4:46

( Bon saaang... Ça fait des lustres que j'me suis pas autant lâché en rp! X3 )

    Ah et puis de quoi elle se plaignait, d'abord? Tout le monde faisait des gaffes un jour comme l'autre! Bon, 'fallait avouer que la sienne avait été vraiment stupide, et qu'en plus, elle s'était elle même fait capturer dans un espace clôt et derechef! C'était à se demander si elle n'avait pas planifié de se faire tuer lorsque l'occasion se présentait. Kaos, sourd aux conversations trop basses du fond du compartiment, lisait simplement d'un œil las les quelques mots qui soulignaient ses pensées: Brigade Fantôme.

    Araignée dans le dos... Les hommes étaient vraiment des créatures aveugles! Devait-t-il leur rappeler qu'aucun membre n'en portait une dans le dos, si ce n'est que cet ancien renégat aux allures de clown? Quoi qu'il en soit, cette affirmation le laissait encore incrédule. De plus, la journaliste avait très bien stipulée que les autorités de feraient rien!

    Oh mais, les services secrets non plus! Ils ne savaient rien de la vraie vie, eux! Comment tuer un représentant de l'Ombre? En faisant soi même partie de cette ombre. Voilà. C'est tout, c'était simple. Pas besoin de se fendre les méninges pour si peu. Bientôt, à ses côtés, toutes les conversations se turent. Kaos, irrité, jeta un regard en biais en direction des joueurs de Go.

    Aucune réaction. De Shogi? Même chose. Et pourquoi pas d'Échecs?... En vain. La réaction était la même. Tous avaient la tête tournée en direction de la bande qui persécutaient une pauvre et innocente jeune femme. Au coup porté, Kaos haussa un sourcil. C'est qu'elle savait se débrouiller, la minette! Il éloigna un peu les paperasses de ses yeux pour observer avec un peu plus d'attention la scène qui suivit.

    La Bande commençait à s'entre-gueuler dessus, leur chef, un grand homme à la peau très sombre, fusillant du regard ses pairs. Kaos pouffa de rire un moment, fuyant le regard pour retourner à ses occupations. Le Boss, son Boss à ,lui n'aurait jamais réagit aussi puérilement.

    Disons qu'il aurait opté pour une approche beaucoup plus discrète que celle là. Il se serait approché de la fille et lui aurait fait la conversation, tout simplement. Pas besoin de grands gardes du corps trop bourrins pour comprendre ce qui se passait. Surtout d'un telle arrogance. Il haussa les épaules, jeta un regard vers l'extérieur avant de sentir quelque chose. Quelque chose comme de la peur. De la frousse? La frousse de quoi? La Fille, quant à elle, s'était éloignée de la médiocre bande pour s'asseoir plus loin. Quelques détails attirèrent l'œil de notre loup:

    Tout d'abord, elle n'avait aucun effet personnel. Pas de sac à main ou de valise. Un peu comme lui, qui n'avait fichtrement rien emmené, seulement ses paperasses et quelques matériaux qu'il gardait dissimulé dans ses poches. Ce qui le frappait surtout, c'était ce blême visage, pâle comme un drap, semblable à un spectre. Étant lui même animal, il pouvait entendre les convulsions répétées de son cœur. Une crainte de quelque chose à proximité. Les hommes de plus tôt?

    Il en doutait, car avec la rouste qu'elle leur avait flanqué, un air de défi scotché au visage, elle était très loin de la petite gamine effrayée. Alors de qu... quoi? Oh, mais oui, tiens. L'imbécile. Lire à haute voix son journal. Elle avait sans doute du comprendre quelques bribes de son monologue personnel et paniquer. Oh oui, bon quoi. Il n'allait quand même pas l'offenser pour autant, qu'elle vive sa vie comme elle l'entends après tout! De toute manière, il était déjà craint par plusieurs! Bref.

    La Jeune femme s'était donc éloignée de la bande, et alors qu'elle semblait se torturer l'esprit elle-même, les hommes parvinrent à se dépêtrer de leur sorte de boule humaine. le Chef se redressa avec peine, tandis que les autres, hilares, des rires moqueurs, étaient déjà bien campés sur leurs jambes. Kaos roula les yeux et retourna à sa lecture, gardant tout de même une oreille attentive sur la suite des évènements. Nouvelles... Météo... Horoscope! Oh chouette! Son horoscope! Alors donc...

    Lion, Bélier... Quoi? Il n'y avait pas d'horoscope de " loup "? Mais c'était quoi cette arnaque!? Bon, disons que Lion était plutôt malchanceux, Bélier, l'amour allait changer de côté, Gémeaux, on en parlait pas, et Verseau, le plus beau jour de leur vie allait enfin arriver. Réprimant un sourire ironique, Kaos tourna rapidement les yeux en direction de la scène qui ne devenait on ne peut plus critique. Si même les hommes croyaient à ces balivernes, où allait le monde?

    - Une dernière parole, petite peste?

    Kaos croisa ses jambes, joint ses mains, se pliant un peu pour pouvoir savourer la scène d'un œil hagard. Mais oui, qu'allait-t-elle dire, qu'allait-t-elle faire? Elle semblait piégée. Piégée comme on piège une proie dans un dispositif aussi désuet soi-t-il. Aucune issue. Et vous savez le pire dans cette histoire? Personne ne bougeait! Personne ne bougeait ne serais-ce qu'un petit doigt pour l'aider! Pour lui venir en aide! Est-ce que tout le monde était abattus à un tel point que même aider un pair les rendait malade de l'âme !? Est ce que le genre humain était aussi égoïste et pathétique qu'il le voyait?!

    Kaos était à bout: Il voyait le grand Boss s'amuser avec la lame de son coutelas comme lui le faisait avec le sien. Seulement là, l'expression était beaucoup plus cruelle qu'autre chose. Mais ce n'était pas tout: De sa vision animale, il aperçut, l'espace d'un moment, le reflet de la jeune femme frapper la lame. Là, ses yeux s'écarquillèrent. Il n'avait pas rêvé. Il ne pouvait pas avoir rêvé. D'un vif bond, il laissa tomber son journal sur une table et alors que l'homme noir brandit son arme, son bras se resserra soudainement.

    Kaos venait de le saisir de plein fouet, et, croyez-moi, il n'allait pas relâcher sa prise de sitôt. Il lui adressa un sourire mielleux, un air plus que innocent:

    - Oh! Mon bon m'sieur! Je dois vous rappeler les règles à bord, j'crois! La présence d'arme est strictement illégale...

    L'homme eut un mouvement de répulsion, fusilla du regard le jeune homme aux yeux bleus.

    - J't'ai rien demandé, nabot! Lâche-moi!

    Kaos arrondit les yeux, offrant une moue expressive.

    - Mais... Si j'fais ça, vous allez blesser quelqu'un...

    L'homme parvint à se libérer, donna un rapide coup d'épaule à son persécuteur.
    - C'est bien mon intention! Alors tu t'mêles de c' qui te regardes!
    - Uhm... Je vois. Z'êtes un coriace, dites moi!

    - Ferme-la!
    Le sombre être donna un coup espérant touche sa cible, alors que ce fut le contraire. Kaos esquiva un coup vers la droite, un coup à la gauche parvenant si près de l'être qu'il pouvait l'entendre ricaner.
    - Tsk tsk! Il a le tempérament solide, le bon monsieur!
    - Dégage!
    Quelques rires s'élevèrent dans le compartiment. Il se turent bien vite lorsque les sbires de l'autre leur darda un regard hostile. Le vieux barbu repoussa l'insecte nuisible qui était à proximité d'un tour de bras, lui assénant une vive baffe au passage. Kaos ne broncha pas, se réceptionna habilement quelques centimètres plus loin. Il passa son poing près de sa bouche, essuyant le surplus de bave mêlée à du sang à son visage puis, ouvrit grand ses yeux, les plantant dans les deux prunelles de l'homme.

    - Si vous voulez régler ça dans une autre compartiment...

    Il sorti de ses poches une seule de ses mains, en dégotant son coutelas personnel informe. Son oeil luit d'un éclat presque diabolique.

    - ... J'suis pas contre.

    Silence dans la salle. Tous se turent instantanément en voyant leur sauveur dégoter lui même une arme alors que c'était prohibé. Kaos la fit rouler un moment sur son poignet, avant de la remettre dans sa poche. Le vieux barbu était confus.

    - Qu'est ce que...?
    - Hélas, vous voyez, je descend très bientôt ( le bluff du sciècle! ), je n'ai pas beaucoup de temps devant moi, alors.. Je finirai cela rapidement, vous voulez?

    C'en fut trop pour l'homme à la peau sombre qui, rabâchant ses insultes, tourna la tête n direction de se sbires qui se fendaient la poire. Kaos haussa les épaules.

    - Bon, je n'ai pas eu de réponse, j'imagine que ça vous va alors!

    Le chef de la bande s'élança de tout son soûl en direction du canidé, qui imperturbable, semblait regarder l'extérieur avec une certaine arrogance. Un coup de coutelas le transperça l'espace d'un instant, puis, plus rien. Ses yeux ne voyaient plus. Le Vieil homme tenta de tourner la tête, mais ça lui était impossible. Kaos était derrière lui, lui tordant le bras si fort que l'on pouvait entendre les os broyer. La douleur le saisit presque aussitôt, mais il était trop faible pour hurler. Kaos l'écrasa contre sa table, juste à côté de son journal, retenant son deuxième bras, les tordant ensemble comme s'il eut s'agit d'une corde qu'il nouait simplement.

    - Ahhh!!! Arrghhhh!!! Arrê... Arrêtes ça tout de suite!...

    - Ohhh? Tu dis quelque chose? Pardonnes-moi, je suis sourd!
    Le loup força la dose. Quelques êtres s'étaient approchés pour voir s'il avait vraiment osé lui tordre le bras, avant de retourner bien vite à leur sièges attribués. C'était à couper le souffle - littéralement! - tous avaient abandonné leur jeux pour regarder le sordide spectacle qui se passait sous leurs yeux. Un cri déchirant.

    - Ç...Ça va! Lâ... Lâche moi!
    - Oh tiens, déjà, tu en as assez?

    Il le poussa du pied, faisant tomber l'infâme homme au sol, écrasant ensuite ce dernier sur son dos.
    - Sache que ce n'est qu'une misérable partie de ce que tu a pu faire souffrir à cette pauvre fille.

    Pas de réponse. Kaos se recula, asséna un violent coup de pied dans les côtes de l'homme. C'est à peine s'il ne grognait pas!

    - Casses-toi où tu gouteras ma lame!
    Le type à la peau sombre s'était levé avec peine - une seconde fois! - , fusillant du regard son interlocuteur.
    - T...Toi...
    - Quoi? Tu veux mon nom? Tu veux le refiler aux flics? Oh mais j'te prive pas tiens! Mais si j'coule, tu coules avec moi.

    Son ton se termina en menace, assez pour faire tressaillir d'horreur l'homme à la peau noire et aux yeux bruns, qui s'empressa d'ouvrir la porte du compartiment, malgré toute la douleur que lui infligeait ce geste. La Porte Claqua. Kaos se détendit enfin relâcha tout ses muscles, affichait un sourire un peu satisfait, quoique fatigué.

    Quelques êtres dans le compartiment lui offrirent un main d'applaudissement, alors qu'il refusa poliment d'un signe de main. Il s'approcha presque aussitôt de la fille qui semblait dès lors tétanisée mis sa main contre son front, évaluant les dégâts.

    - Ça va? Rien de cassé? t'es pas blessée au moins?... Ils t'embêteront plus, t'inquiète. J'vois que tu ne fais pas de l'anémie, ni de fièvre! C'est bien. C'est très bien, même!

    Il passât une main tremblotante dans ses cheveux alors qu'il soupira une toute fois, rejetant ce lourd poids sur la conscience. En fait, il s'était surtout approché d'elle pour confirmer ses dires: En posant la main sur son front, il put plonger son regard dans le sien, cherchant pour quoi que ce soit d'anormal.

    - Bon sang j' me suis vraiment inquiété, tu sais!...

    Et tu crois que nous, on va gober ça?
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Ezra




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MessageSujet: Re: Premier jour en Banlieue!   Premier jour en Banlieue! Icon_minitimeDim 18 Jan - 4:57

Les yeux fermés, n'osant les ouvrir de peur de voir le moment fatidique arriver. elle attendit, en vain.

Citation :
- Oh! Mon bon m'sieur! Je dois vous rappeler les règles à bord, j'crois! La présence d'arme est strictement illégale...


Ezra ouvrit les yeux, d'abord curieuse puis surprise, c'était lui, c'était ce jeune homme au comportement et aux paroles bizzares. Celui-ci tenait le bras, fermement et avait un air innocent scotché au visage, bien sur, cet air d'innocence était faux, comment ne pas s'appercevoir des intentions de ce malfaiteur?

* J'avais raison, il n'est pas si méchant que ça. La preuve, par son seul geste, il vient de me sauver la vie. Lui au moins bouge, pas comme ces chiffes molles qui continuent de s'emmerder à jouer à leurs jeux de société afin de préserver leur vie, comment font-ils pour ne même pas lever le petit doigt? Sont-ils stupides au point de vivre chacun pour soi peu importe la situation? Peu importe ce qu'il a fait auparavant, peu importe ce que l'on me dira, j'admire sérieusement ce jeune homme.*

La jeune fille tourna discrètement la tête, apprecevant les multiples pancartes affichées en haut de la porte donnant sur le wagon voisin. La première se lisait ainsi: Toute arme ou objet illicite est interdit à bord de cet apareil, l'infraction de cette règle est passible d'une amende de 200$ et pourrait vous conduire en prison. Quelle ironie.


Citation :
- J't'ai rien demandé, nabot! Lâche-moi!



Ezra reporta son attention sur ce qui se passait tout près d'elle, son agresseur, ce jeune noir prétentieux ne semblait pas apprécier l'intervention de l'inconnu. La jeune fille ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, s'il criait ainsi, c'était probablement parce qu'il voyait la situation lui échapper complètement.

Citation :
- Mais... Si j'fais ça, vous allez blesser quelqu'un...


Bien vu, la vie de la caracale ne tenait qu'à un fil, elle était entre les mains de ce jeune homme et ellle ne voyait pas comment faire pour changer la situation. Comme figée, elle ne bougeait pas, se contentant de jeter de rapides coups d'oeil aux joueurs de Go à proximité.

*Bon ba au moins, je suis en vie...grâce à lui...grâce à cette personne qui tout à l'heure me semblait bien...différente. Mais pourquoi m'aide-t-il alors que les autres ne s'occupent que de leur petite personne?*


Citation :
- C'est bien mon intention! Alors tu t'mêles de c' qui te regardes!


Voulant confirmer ce qui lui passait par la tête, Ezra se retourna à nouveau vers les pencartes, juste au dessous de celle indiquant l'interdiction d'avoir une arme en sa possession dans le train se trouvait une autre pencarte, celle-ci disait: Avoir de mauvaises intentions, c'est s'assurer punition. Comme fond à ces mots était imprimée une image d'un petit singe noir derrière des barreaux de fer. Et oui, quel hasard, encoire une fois il y avait une pancarte ilustrant parfaitement la situation.

Citation :
- Uhm... Je vois. Z'êtes un coriace, dites moi!


Et voilà, il s'y remtettait, il était franchement génial...et classe. Malgré l,apparente fureur du malappris, cet étranger aux cheveux bruns restait calme et jouait même avec les nerfs du jeune.

Citation :
- Ferme-la!


Et voilà, il avait pété un plomb et il tentait de frapper son interlocuteur, cet inconnu prétentieux qui osait l'empêcher d'en finir avec cette simple jeune fille qui l'avait humilié...et blessé. Il tenta. L'autre était trop rapide. La seule fois où elle avait vu une telle rapidité, c'était chez elle-même...alors qu'elle ne revêtait pas cette forme humaine, faible. Un brin d'admiration brillait dans les yeux de la jeune fille.

Citation :
- Tsk tsk! Il a le tempérament solide, le bon monsieur!


*Il joue avec ses nerfs? Il JOUE VRAIMENT AVEC SES NERFS??!! Mais il est suicidaire ou quoi?? Non, il a déjà prouvé sa rapidité, mais que cherche-il à faire?*

Citation :
- Dégage!



Enfin une réaction du publique, quelques personnes ne purent s'empêcher de rire mais bientôt, intimidés par le regard du malfaiteur, ils se turent. Le regard d'Ezra fut attiré vers un écriteau en rouge, juste au dessous des deux précédents: LA VIOLENCE EST QUELQUE CHOSE DE GRATUIT, NÉANMOINS, ELLE N'EST PAS TOLÉRÉE À BORD DE CE TRAIN. Cette fois, Elle eut du mal à se retenir de pouffer, chaque chose que les jeunes gens faisaient ou presque était prohibée dans le train. Soudain, un coup porta, le noir avait donné une baffe retentissante à son sauveur.

Citation :
- Si vous voulez régler ça dans une autre compartiment...

Citation :
- ... J'suis pas contre.



*Quoi? Il veut qu'ils aient régler ça devant d'autres gens??? J'crois pas, probablement qu'il songe à aller se battre dans un compartiment vide, après tout, s'il ne veut pas le faire ici c'est peut-être pour épargner un spectacle probablement sanglant aux autres voyageurs....ce qui, somme toute, n'est guère rassurant. Bon, restons positive, il m'aide non? Hey, mais il viens de ?? lui aussi il enfreignait les lois de ce monde comme bon lui semblait?*

En effet, le jeune homme avait sortit un coutelas....avant de le remettre dans ses poches, sans avoir attaqué qui que ce soit avec. L'effet fut pourtant immédiat, plus un bruit, hors mis le son que faisait le train en passant sur les rails ne se faisait entendre. Tous le fixaient.


Citation :
- Qu'est ce que...?

- Hélas, vous voyez, je descend très bientôt, je n'ai pas beaucoup de temps devant moi, alors.. Je finirai cela rapidement, vous voulez?

*Il est sérieux là???? IL VA VRAIMENT TUER CE TYPE??????????*

Les yeux équarquillés, elle fixait la scène, tout comme les autres passagers. Ceus-ci trouvaient peut-être que la situation devenait intéressante? Le fait est que le jeune homme se retourna vers un de ses sbires...qui était complètement hilare. le jeune homme qui depuis un moment déjà jouait avec les nerfs du malfrat haussa les épaules:


Citation :
- Bon, je n'ai pas eu de réponse, j'imagine que ça vous va alors!



Le jeune homme tourna son regard vers l'extérieur, il narguait le jeune noir. C'en fut trop, fou de rage envers cet énergumène qui se permettait de l'humilier à son tour, il fonca, donnant un coup de coutelas....dans le vide. Il n'avait rien pu voir, personne n'aurait pu, le jeune garçon était derrière lui, lui tordant le bras si fort que l'on pouvait entendre les os du malheureux se broyer sous la poigne féroce du jeune homme. Bientôt, il fut plaqué à la table où reposait le journal, les deux bras tordus dans son dos en une étreinte pratiquement impossible pour quiconque avait des os. C'était définitif, il n'était pas humain, les humains étaient trop faibles et couards pour qu'il en soit un.

Citation :
- Ahhh!!! Arrghhhh!!! Arrê... Arrêtes ça tout de suite!...


*Tiens, c'est lui maintenant qui demande pitié, aurait-il retrouvé un peu d'humainité ou est-il seulement redevenu une bête? Probablement la deuxième option vu son quotien intellectuel.*

Ezra sourit à nouveau, quel imbécile, si les hommes étaient tous ainsi, comment cette race misérable faisait-elle pour survivre? Elle l'ignorait.


Citation :
- Ohhh? Tu dis quelque chose? Pardonnes-moi, je suis sourd!


Les gens, sortis de leurs jeux par leur curiosité malsaine regardaient la scène comme s'il s'était agi d'un spectacle, ils retournèrent cependant bien vite à leurs sièges respectifs, délaissant la scène des yeux. N'en pouvant plus, le malfaiteur laissa échapper un cri déchirant, pathétique aux oreilles de la jeune fille qui, quand à elle ne voyait que justice dans les évènements qui se déroulaient sous ses yeux.

Citation :
- Ç...Ça va! Lâ... Lâche moi!


Peut-être apprendrait-il è vivre en société? Peut-être apprendrait-il à vivre tout court? Ce qui était certain, c,était qu'il recevait là la leçon de sa vie.

Citation :
- Oh tiens, déjà, tu en as assez?


*Et il en rajoute en plus? ba ça alors!*

Citation :
- Sache que ce n'est qu'une misérable partie de ce que tu a pu faire souffrir à cette pauvre fille.


N'en faisait-il pas un peu trop? Non, ce malappris n'avait que ce qu'il méritait. Ce n'était certainement pas Ezra qui allait priver cet idiot de la correction qui lui revenait de droit.

Citation :
- Casses-toi où tu gouteras ma lame!


*Quelle classe, un vrai héros, il laisse même une chance à ce sans cervelle de se repentir...s'il a cette merveilleuse capacité...ce dont je doute fort.*

Citation :
- T...Toi...


En effet, il était trop stupide et ingrat pour prendre la chance qui s'offrait à lui, il était bien un de ces humains.

Citation :
- Quoi? Tu veux mon nom? Tu veux le refiler aux flics? Oh mais j'te prive pas tiens! Mais si j'coule, tu coules avec moi.


Et voilà, la phrase qui clouait le clapet, l'effet si fantastique que seule l'imagination pouvait créer. Dans cette situation tendue, personne n'osait intervenir, sourtout pas la précédente victime du noir. Celle-ci portait attention à une simple affiche, suspendue dans une fenêtre, elle contenait un article sur la criminalité et les manières fréquamment observées chez les criminels. Elle repporta son attention sur la scène, le noir, frustré et blessé aussi physiquement que moralement sortit, claquant la porte malgré la douleur que devaient lui infliger ses bras meurtris. Son sauveur se tourna vers elle, la bombardant de questions:

Citation :
- Ça va? Rien de cassé? t'es pas blessée au moins?... Ils t'embêteront plus, t'inquiète. J'vois que tu ne fais pas de l'anémie, ni de fièvre! C'est bien. C'est très bien, même!



Les yeux de l'inconnu étaient plantés dans ceux d'Ezra, ils semblait chercher quelque chose, une information peut-être? Néanmoins, voulant vérifier sa propre hypothèse, elle laissa entrevoir un oeil, noisette, présentant une pupille vertical, un oeil félin. Ce fut tout ce qu'elle montra, elle avait été discrète, elle n'ignorait pas les dangers qu'elle courrait si elle se montrait telle qu'elle était vraiment à n'importe qui, elle savait que ces fous, les membres de la brigade anti parasites pouvaient se dissimuler partout et coincer les rares animaux arrivant à avoir de la liberté dans ce monde.

Citation :
- Bon sang j' me suis vraiment inquiété, tu sais!...


Les joues de la jeune fille se teintèrent d'une légère touche rosée et un peu gênée, elle dit:

- Je suis désolée de vous avoir causé du souci, néanmoins, je vous suis reconnaissante de m'avoir aidé, je serais probablement morte à l'heure qu'il est si ce n'avait été de votre intervention.

Elle baissa les yeux, à moitié honteuse de son comportement digne de celui d'une gamine.
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Kaïas

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MessageSujet: Re: Premier jour en Banlieue!   Premier jour en Banlieue! Icon_minitimeJeu 22 Jan - 4:30

    Kaos fut d'abord surpris lorsque l'inconnue contracta sa pupille jusqu'à devenir celle d'un chat. Longue, oblique et mince, luisant d'un éclat surpris, confiant voire même suppliant. Mais suppliant de quoi? Qu'importe: Il avait l'œil, pour apercevoir des énergumènes aussi étranges soient-t-ils! L'ambiguïté de la situation le laissa pourtant de marbre. Il n'esquissa aucun sourire ou tout autre geste susceptible de lui faire comprendre qu'il avait compris.

    Après tout, il fallait vraiment faire preuve d'ignorance et montrer ce signe important à un quelconque civil, même si ce dernier venait tout juste de lui sauver la vie! Il devait surtout de méfier: Et si une autorité déguisée elle-même en civil avait aperçu sa prestation de plus tôt pour en déduire quelques hypothèses aussi folles soient-t-elles? C'était un risque à prendre, marcher sur une corde raide, telle était sa destinée.

    C'était tout de même fou, de rencontrer un tel personnage à bord d'un train. Enfin, ça ne le surprenait qu'à moitié. Il est vrai que, récemment, il semblait en faire la collection! Eh oui! Dans les marchés, dans une ruelle en train de se bécoter, ou alors même dans un transport en commun, que seul le plus fourbe - à savoir, lui! - animal s'y glisserait pour pouvoir fuir la garde rapprochée de la ville qui enserrait de plus en plus l'étau autour de son cou, qui l'étranglait... Il n'y avait que lui pour pouvoir trouver le chemin de pareilles personnes!

    Expiration. resserrement. Expiration. Resserrement. Jusqu'à en crever. Pire que la prise d'un Boa Constrictor. Pire que la mâchoire puissante d'un crotale avant d'empoisonner petit à petit sa proie pour ensuite festoyer en l'engloutissant tout rond. Voire le tout pouvait même ressembler à un anaconda, espèce solitaire mais vorace. Celui même qui rampait dans le dos de ses victimes pour ensuite les retenir d'une étreinte si forte qu'elle pouvait même leur broyer les os.( Oh, mais c'est que Kaos s'y connaissait, en serpents! )

    En bref, la capitale d'Anawa, depuis les changements et la méfiance ayant décuplée, ressemblait un peu à cela. Et c'était Kaos, la proie. Quoi qu'il en fut, il savait d'avance qu'il rencontrerait bientôt plusieurs chimères sur son chemin: Après quoi, pourquoi la ville aurait donc tant augmenté en nombre de garde? Pourquoi tout les marchés seraient truffés d'escouades? Peut être étaient-t-ils tous immigrants d'un exode déroulé sur un autre continent imaginaire et qu'ils allaient prendre le thé chez leur relatifs de sang! Bon, on s'égare.

    Si ce n'est que les nouveaux cas d'attaques bestiales ne faisaient qu'accroître, on pouvait aussi y dénombrer les nombreux vols à l'étalage sans armes, et pourtant, les blessures étaient pires! Et tout ça pour de misérables animaux qui ne savaient pas contrôler leurs désirs et leurs ambitions. De pauvres bêtes sans défense - ou presque! - qui ne cherchaient qu'à trouver la vie dans cet endroit reclus qu'était la ville. Ironie du sort, les animaux détestaient cet endroit, alros que les humains l'idolâtraient. Même Kaos se retenait tout sacre religieux et ou toute autre connerie dans ce genre, lui, croire à une banalité humaine aussi dérisoire était-t-elle? Ne s'était-t-il pas lui même auto-proclamé chasseur de l'Archange et de toutes ses bêtises? Oui... oui. D'ailleurs, lui, étant un voleur aguerri, pourquoi se préoccupait-t-il autant de ces chimères?

    Car elles pouvaient lui rapporter quelque chose, sans doute. Comme quoi? Si c'était de l'argent, Kaos ce serait volontiers passé de jouer les super-héros. Et même des objets de valeurs, voire des données importantes. Kaos n'était pas vraiment matérialiste: Lorsqu'il dépensait de l'argent volé au préalable, c'était surtout pour s'acheter des fringues et autres futilités dans ce genre, et les délaisser au bout de trois jours. Alors pourquoi donc tant de sympathie, lui qui n'en avait normalement aucune? Peut être qu'il n'avait pas de raisons, justement. seulement car ça lui " tentait ". Ça lui " tentait " de venir en aide à une chienne bleue au beau milieu de la rue, ça lui " tentait " de se battre avec un jeune homme et de se manger un coup de poing sur le pif. Ça lui " tentait " d'observer le genre humain se détériorer petit à petit, de jours en jours.

    De retour au train.

    Kaos, son regard dans le vague, une expression absente alors qu'il avait encore sa main posée sur son front, il eut tôt fait de la repousser prestement, plus surpris qu'il ne croyait l'être: Peu à peu, il reprit ses esprits, et constata bien vite l'expression d'Ezra qui semblait plus que chamboulée lorsqu'il s'adressa à elle.

    La fille prit enfin la parole, rougissant à vue d'œil. Ce devait être son tout premier contact amical ici, sur Terre. Il en était certain.
    " Je suis désolée de vous avoir causé du souci, néanmoins, je vous suis reconnaissante de m'avoir aidé, je serais probablement morte à l'heure qu'il est si ce n'avait été de votre intervention. "

    ... Qu'est ce que c'était que cette réplique!? Kaos sourcilla d'abord, certain d'avoir mal compris, mais, voyant que la jeune femme baissa les yeux, cela confirma ses dires. À vrai dire, il se sentit un peu mal à l'aise. Après quoi, elle devait sans doute chercher une quelconque issue pour se carapater le plus rapidement possible, en constatant tristement que son sauveur n'était autre qu'un des responsables du trouble semé en ville. Bon, c'est vrai, il lui avait sauvé la vie. Et alors?

    Il aurait très bien pu assister à un carnage sans lever lui même un petit doigt, trop occuper à feuilleter son journal, ou alors trop occuper à regarder la scène. Il aurait pu profiter d'un délectable spectacle, mais il s'en était s'abstint. Peut être car ça lui " tentait " encore une fois, de bouger son petit doigt et de faire quelque chose de bien avec.

    l'inconnue de son côté n'avait de son côté pas bougé un seul cheveu lors de son intervention. Il en avait trop fait, certes, mais avec un tel public, comment ne pas résister à se valoriser, quitte à se faire passer pour un crâneur? Si vous aviez vu les expressions admiratives que lui donnaient ces joueurs de Go, de Shôgi et d'échecs, et même ces gens là-bas au fond! Kaos n'avait que faire des avis des autres: Tant qu'il vivait et qu'il était en bonne santé, ça lui allait, point final. Et tant qu'il pouvait épater la galerie, ça lui allait aussi!

    Aussi se reprit-t-il en éclaircissant sa voix, lui dégotant un grand sourire empreint d'un certain amusement.

    - Tout d' même, rappelez-moi de n' pas vous tomber sur les nerfs. J'aimerais éviter le plus de blessures possibles depuis qu'ce type m'a complètement écrabouillé le visage de son sale poing. Et puis, je n'aimerais pas m'en prendre un deuxième, disons que vous avez tout les aspects pour être disons... crainte? ^^' Il est surtout du devoir de tout idéal citoyen d'aider son suivant, connu ou pas.
    lâcha-t-il d'un ton détaché, non sans jeter un regard noir derrière les joueurs derrière lui. Voyant la mine déconfite de sa comparse, il tenta de la mettre à l'aise en plaisantant:

    Enfin bon! J'espère que vous n'avez pas eu trop peur suite à cette intervention. Et puis y 'a pas b'soin de s'excuser, c'est tout à fait compréhensible, vous savez! J'vois même pas pourquoi j'vous en voudrais! Après tout, n'est-ce pas moi qui ait foncé tête baissée dans tout cette histoire? J'aurais très bien pu faire comme les autres et m'éviter cette boursoufle, là... Ou l'aurais-je vraiment fait? Ha ha ha! fit-t-il alors, en essuyant le bord de sa bouche où la blessure se devinait par une bosse apparente et par quelques traces de doigts jaunis, probablement par l'usage de tabac.

    Kaos lui tendit une main sincère pour l'aider à se hisser sur ses pieds, puis, jeta un œil distrait à sa montre. Il leur restait encore un bout de chemin à faire, alors pourquoi ne pas engager la discussion? Et puis, ils étaient bien dans un train, alors elle ne pourrait pas échapper si facilement - à moins qu'elle n'aie des pensées suicidaires?...

    Non, bien sur que non! - à ses questions! Kaos s'installa donc à son siège, non sans s'étirer de tout ses muscles pour se remettre lui même en confiance. Il posa ensuite son regard azur dans celui de la jeune femme et lui tint un langage poli, où brillaient dans ses yeux une joie de vivre, une ouverture d'esprit infinie:

    - Mais dites moi, qu'est ce qu'une jeune-femme d' votre genre compte faire à Mirage? J'ai bien souvent entendu parler de ses ports et de son quai réputé pour y accueillir les meilleures flottes! Il parait que le service là-bas y est nickel. Mais récemment, on dirait que l'on ne reçoit plus de bonnes nouvelles à son sujet: j'ai appris via le journal qu'il y a de sombres affaires qui s'y passent: Trafics de drogue, d'objets illicites, d'armes et même des transportations de criminels.


    Sans oublier les meurtres, des échanges, des missions sondages sans défauts, des corruptions d'autorités, des expériences louches, et j'en passe! Hé hé. On dirait que j'suis le seul à savoir ce qui se passe vraiment, ici, en ville. J'dois être le seul qui m'en préoccupe aussi.

    Il réprima un frisson, se trahissant tout de même d'un regard euphorique, exalté par ses propres mots. Que d'enquêtes à faire pour ces délits si mineurs! C'était écrit noir sur blanc que les journaux et tout les médias ne savaient rien du monde de l'ombre, des tensions et des joies que l'on pouvait ressentir, surtout lorsque l'on en faisait partie!...

    - À croire que la police et les autorités supérieures ne font qu'empirer la situation en y infiltrant des " Escouades Anti-Parasites " un peu partout! C'est à peine si on peut s' balader librement dans les rues Après quoi, ils nous interdiront peut être de sortir de chez nous ?! s'indigna-t-il alors crispant ses doigts sur la table juste devant lui.

    Il avait délibérément haussé le ton, s'attirant ainsi plusieurs regards distraits qui cherchaient la source de tout ce remue-méninge. Quelques joueurs hochèrent la tête comme s'ils répondaient à ses affirmations, Kaos n'en fut que plus satisfait. Quelques joueurs dérivèrent de conversations différentes, s'attardant sur des mots qui ressortaient comme " Mirage ", " Autorités ", " Libertés "... Il avait même cru entendre pendant un très court moment un semblant de " Coup d'État ". Oh! Il avait bien joué ses cartes, cette fois! Pourtant, il ne fallait pas lui laisser deviner ses pensées.

    Il s'apaisa alors, détaillant l'être à ses côtés aux cheveux auburn et aux yeux vert pour ensuite soupirer de lassitude. Puis, retraçant les faits dans sa tête, il s'exclama soudain, comme saisi d'une quelconque impulsion:

    - À moins que vous ne voulez y fouler ses plages? De longs lagons d'agrent qui se détachent jusqu'au bout du monde, il parait! Depuis leurs avertissements diffusés à la télévision, on y compte mille fois plus de touristes que d'habitants! Il paraît qu'il n'y a plus de place dans l'eau tant elle est bourrée d'êtres diversifiées en tout genre! J'vous dit pas le publicité négative que ça donne aux autres villes et aux autres lagons... C'est presque décevant!

    Non sans oublier les crimes louches qui s'y passent! J'veux dire, qui serait assez taré pour se balader le long des côtes et y découvrir un cadavre, le signaler à la police et ensuite être accusé de meurtre? Bonjour l'avocat, aucun bénéfice du doute!

    Hé-hé, bon point! Cependant, j'doute que celle-là sache quoi que ce soit à propos des actualités. Et puis, j'dis ça simplement. Je m'attends pas vraiment à c' qu'elle me réponde. Elle a juste l'air d'un chien perdu et sans défenses... Bon, plutôt un chat, dans son cas.

    J'me demande si c'est vrai... Après tout, aussi imbécile sois-tu, tu as pourtant un air éveillé. Peut être que c'est la même chose pour elle?...
    Holà. Sympa, l'araignée.

    Cette dernière, dissimulée dans l'ombre du loup, se glissa au sol, s'approchant du mur pour ensuite l'escalader, prenant la forme d'un misérable insecte, espionnant de ses nombreux yeux chaque parcelle du compartiment.

    Avec l'incident de plutôt, ils ne pouvaient pas se résumer à se retrouver avec une autre Escouade qui aurait malencontreusement prit le train, ou alors un chasseur qui aurait compris d'où venait la rapidité du jeune homme au cheveux marrons.

    Arku demeura longuement à son poste, ne cillant pas une seule fois. Il reposa son regard sur Kaos l'espace d'un moment, pour suivre la conversation malgré quoi. C'était peine perdue: La jeune femme semblait encore secouée par les évènements qui venaient tout juste de se passer.

    Kaos, quant à lui ne s'attendait pas à des réponses rapides de la part de son invitée. Non, pas le moins du monde. En fait, il préférait plutôt dire ce qu'il avait à dire, la mettre en confiance, la détendre - surtout après ce qu'elle avait vue et vécue, il ne serait pas surpris si elle ne lui dégotait qu'un ou deux mots.

    - mais surtout, il voulait qu'elle oublie ce malencontreux malentendu avec l'autre jeune homme plus corpulent (qu'il avait d'ailleurs pris pour un homme de la quarantaine la première fois) et qu'elle puisse respirer de bon cœur, sans cette petite expression tremblotante digne d'un enfant qui abaissait sagement la tête lorsque ledit se faisait réprimander quelque chose.

    Il ne voyait rien en lui d'intimidant ( Il avait peut être oublié cette petite humiliation qu'il avait faite à cet autre vaurien, mais bon! ) ou quoi que ce soit de supérieur! Et puis, il était loin d'être le genre à lancer des ordres à tort et à travers à tout le monde... Quoique...

    Il pouvait donner des ordres, mais disons qu'il préférait en recevoir. Il n'avait jamais été alpha de nature, toujours un subalterne qui fait les tâches que les autres ne veulent pas faire. Un loup qui respire l'air libre à chaque pas, quoi.

    Mais, ce caracal? Ce félin? Comment pouvait-t-elle penser une seule seconde qu'elle était face à un être plus supérieur qu'elle? Elle pouvait très bien lui coller un coup de pied et l'ignorer jusqu'à ce que mort s'en suive!

    Il ne lui forçait pas la main en quoi que ce soit, au contraire, même! Aussi posa-t-il son regard à l'extérieur du train, par un fenêtre à ses côtés, où il observa d'un calme effrayant tout ce paysage aussi sordide soit-t-il défiler sous ses yeux.

    Dans tout les cas, elle pouvait prendre son temps, ça lui était égal. Après tout, n'importe quel humain dit normal pourrait être traumatisé après avoir été menacé d'un couteau aussi ridicule soit-t-il et surtout par un type qui se tenait en bande, sans la quitter et que même ladite bande se moquait de son chef!

    Cela confirmait ses dires: L'espèce humaine avait de bien mauvais piliers en ce qui attrait l'importance de l'esprit d'équipe. En y songeant, il était très bien, dans sa bande criminelle!
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Madïan, le Monde oublié :: Terre :: Royaume de Xing :: Citée d'Arianrhod-
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