| | | Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 |  |
| | | Auteur | Message |
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Kaïas
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Date d'inscription : 06/12/2008
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 |  Sujet: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3  Sam 6 Déc - 20:42 | |
| Prénom :
Kaïas
Nom de famille :
"Hallstep"
Age :
19 ans sous vous yeux
Race :
Loup Gris. Ce n'est PAS un loup garou >____>
Genre :
Mâle
Attitude :
Kaos est un vrai loup. C'est vrai que, en contractant sa rétine au fond de son œil il prend l'apparence d'un humain, ses agissements restent pourtant les mêmes. Cependant, contrairement à ce que vous pensez, Kaos n'est pas une de ces bêtes sans pitié et assoiffées de sang. Oh bien sur, vous croyiez cela car qui dit loup, dit animal sanguinaire et sans frontières pas vrai? C'est faux. Complètement faux.
Kaos est un animal, c'est vrai, mais ce n'est pas un sauvage pour autant. En fait, il est aussi très civilisé! Modernisé jusqu'au bout des griffes, Kaos en sait déjà long sur les habitudes humaines. Comme quoi, ouvrir un parapluie sous ses yeux ne va pas l'effrayer, contrairement aux chiens de ruelles qui se carapateraient. Il sait très bien se servir d'un ordinateur, autant d'armes, d'une porte et même d'un radar. En fait, c'est un cerveau. Sa capacité à penser rapidement l'a nombreuses fois sorti des griffes de la mort. Au point à en berner tout le monde, c'est devenu son passe-temps. Bien sur, aucun vrai loup n'agirais ainsi, voilà pourquoi il y a sa personnalité qui est presque humaine. Mais encore, est-ce un nouveau moyen de se ficher des autres? C'est à voir.
Malgré son passé sombre, Kaos est un joyeux. Un jovial de vivre qui apprécie le vent dans ses cheveux, et apprécie prendre son temps. Temps qui filait depuis toujours entre ses pattes qu'il tentait de rattraper en vain. Charismatique, les regards se tournent souvent vers lui; un maladroit, un gaffeur. Un ami, un être presque gentil qui va aider les autres qui ont besoin d'aide. Non pas ceux qui veulent de l'aide. Ceux qui en ont besoin. Ceux qui n'en veulent pas, de son aide. Ça l'exalte. C'est un peu comme un défi à ses yeux, aider quelqu'un qui n'en veut pas, mais qui en a besoin. Avoir de la rancœur des autres le rend plus euphorique, il aime s'attirer les malheurs et la haine, c'est un moyen de se sentir plus vivant. Kaos est pourtant un gentleman sans pareille qui peut très bien prendre de son temps pour aller voir quelques gens et discuter. En d'autres mots, il prend forme humaine, et ment sans ne rien laisser paraître. Et c'est vrai! Il n'hésite jamais, et chaque fois que quelque chose le dérange ne serait-ce qu'un peu, il va dire tout le fond de sa pensée. Pensée fausse ou vraie, il ira tout au fond pour y ressortir intact. S'attirer des regards ne lui dérange pas non plus. Et après tout ce que j'ai dit, il est encore loin d'être un loup, pas vrai? Mais vous, savez vous ce qu'en est un?
Un animal timide, fort et noble, voilà ce qu'il en est. Et avec Lufia, très chère Lufia, c'est lui le soumis. Et quelle dignité! Queue entre les jambes, cul vers le ciel et pattes allongées au sol. Un peu plus et il se met à gémir! Mais c'est normal, à ses yeux, Lufia est forte, et c'est ce qu'il vise, des gens puissants. Une des principales raisons pourquoi il s'attire les foudres de tout le monde, c'est bien pour y dénicher les gros poissons, soit les gens puissants contre qui il pourra se mesurer. Ça a beau être un loup, c'est un professionnel, un maître en nen, qui active son aura dans le temps d'un clin d'œil. Sérieusement, fermer l'œil face à un adversaire contre lui est un lourd handicap. Ses coups sont très faibles, mais sont si rapides et tranchent quasiment n'importe quoi. Et s'il ne peut pas trancher, ce n'est pas un problème, c'est là qu'Arku rentre un jeu. Et ne vous attendez pas à des dommages physiques. C'est le cerveau, le foie, l'intérieur qui risque d'éclater dans un requiem infernal, où ne fera qu'attiser le rictus de Kaos face à votre manière de vous échapper. D' ailleurs, en combat, monsieur gentlemen change complètement d'être. Silencieux, immobile comme une roche, attendant l'instant précis où attaquer, c'est un habitué des arts martiaux qui le transforment en un véritable être amorphe. Les voix et les cris ne l'atteignent plus, tant qu, il n'a pas terminé sa dite mission.
Néanmoins, il y a une limite dans ses gestes, et il a un énorme point faible, et c'est la mort de Clarice. Depuis ce jour tous les humains le répugnent et ne parler qu'à l'un d'entre eux lui donne la mort à l’âme. Si vous n’avez pas compris, Clarice était sa compagne, seule personne à qui il était vraiment attaché et a été sauvagement attaquée, puis enlevée à la vie par des chasseurs de primes. Depuis ce jour, Kaos ne vit que dans sa vengeance, pouvant même dépasser ses limites. Eh oui, même ses points faibles ont des défenses ! Frustré d’un rien, c’est son aura qui change complètement. Là, elle devient noire. L’Aura Noire. Sans cela, fin dépensier, type qui aime perdre son temps à flâner, lorsque l’on lui donne une quelle conque mission, croyez moi que Kaos ira la faire sans penser. Que ce soit tuer, voler, détruire, anéantir… Kaos est pour tout, il voue toute sa loyauté et sa noblesse de loups aux araignées, sa Brigade Fantôme, les seuls humains que son cœur peut supporter.
Élément/pouvoir :Il domine entièrement son aura. Plus de précisions dans la rubrique au dessous!*
Armes* :
Kaos est un as du nen. Non seulement il sait habilement s’en servir, il l’exploite à son propre profit. Ses techniques reflètent sa conviction et son charisme à l’égard des autres, mais aussi sa force psychologique et sa manière de toujours dire la vérité, sans vraiment la dire. Tout d’abord, à son jeune âge, Kaos a peur d’être seul. Son aura prend donc une toute nouvelle personnalité – qu’il a nommé Arku – pour lui venir en aide. Odieux personnage, Arku a toujours tout fait pour que son protégé perde quelque chose qu’il lui était cher, ou alors s’attache à lui. Égoïste, il ne se préoccupe que de lui, et les autres peuvent aller se faire voir. C’est pourtant un loyal personnage qui réagit au doigt et à l’œil à Kaos. Il ne le contredit jamais. Il lui sert d’appui, puisqu’il est également une partie de lui même. Arku est le surnom de sa technique, Archangel’s Dawn qui signifie en outre, le déclin de l’Archange. Personnage caricaturé dans l’esprit du loup blanc, l’Archange représente aussi les humains et le mal qu’ils causent. Archangel’s Dawn a trois propriétés :
L’une d’elles est représentée par des gargantuesques ailes qui flottent à côté des épaules de Kaos. Ces ailes, plus tranchantes que le plus tranchant des minéral et cela bien aiguisé, peuvent se détacher à son gré. Ainsi, elles font de redoutables armes, et plus de l’aider à maximiser ses mouvements aériens. Car, comme vous le savez, un loup n’est pas un puma, et ne saute pas très haut. Avec ces ailes, c’est différent. Je vous ai d’ailleurs dit que le saut record de Kaos était de 20 mètres? Bien que ce ne soit que des ailes, elles ne lui permettent pas de voler. Ce ne sont pas des outils assez puissants pour le soulever dans les airs. Cependant, grâce à l’immense griffe au pouce de ces dernières, Kaos peut s’accrocher à sa volonté aux immenses édifices, ou encore plus simplement à un roc, solide. Ces ailes sont formées par son imagination, et, malgré leur taille colossale sont très furtives. Elles servent notamment à attaquer plusieurs ennemis à la fois (En leur tranchant la tête le plus rapidement possible) ou alors lui servent d’appui en combats. Même à une grande distance, un battement de ces ailes peuvent catapulter notre loup très haut. Il favorise donc les attaques aériennes malgré son incapacité de voler.
L’autre, elle, fait plutôt entrer Arku en jeu. En poursuites, par exemple, il consiste simplement à tourner rapidement autour de son adversaire, et finalement se séparer de son énergie vitale, pour attaquer à deux endroits à la fois. Ce qui est bien, c’est qu’en plus d’être discret, l’adversaire aura 5 secondes de stupeur, ce qui laisse bien assez de temps à notre assassin d’éradiquer son ennemi. Point courant par contre, certaines conditions s’appliquent pour un échange égal :
Je ne peux attaquer qu’avec les griffes.
(La technique d’ailleurs s’appelle « Mortal claws », un moyen simple d’enlever des vies.)
Je ne peux pas arrêter mes mouvements.
Je ne peux pas parler.
D’ailleurs, séparé d’Arku, puisqu’il est dans l’incapacité de parler (Sinon, ce sont ses os qui flanchent) le seul moyen pour lui de ravoir son aura est de hurler, par conséquent, ne peut pas devenir un humain. Même encore, les conditions sont strictes.
Je ne peux pas hurler en courant.
Je ne peux pas bouger après avoir hurlé. (Les autres conditions s’effacent alors)
Je dois obligatoirement être debout.
Je dois attendre qu’il arrive avant de pouvoir bouger.
Se séparer d’Arku en combat est donc très méticuleux. Il lui faut finir rapidement son adversaire, sinon le tout pourrait être un véritable poids pour lui. C’est une des raisons principales pourquoi Kaos n’utilise que cette technique que lorsqu’il est certain de pouvoir le tuer, rapidement, sans se salir.
Finalement, la dernière possibilité pour l’Archangel’s Dawn, et la pire, se nomme Burning Tears. Il n’y a pas d’issue. Aussitôt enclenchée, il reste une misérable heure à survivre pour l’être touché. Cette technique, bien que surpuissante, ne peut pas être déclenchée à volonté. Il y a certaines conditions à remplir, qui sont encore horribles pour Kaos, rien que d’y songer. Il faut, en premier, le faire entrer dans une rage folle. Non pas juste lui, il faut tomber sur les nerfs d’Arku aussi. Le surestimer est un exemple. Ses yeux doivent briller. Il ne peut qu’utiliser cette technique sur une seule personne à la fois. S’il l’utilise même une seule fois, il peut s’attendre à un horrible mal au muscle, ou même s’évanouir. Burning Tears n’attaque pas physiquement. C’est votre intérieur qui calcine. Kaos vous gravera à même votre dos un long signe dans votre dos, et il vous sera alors impossible de bouger. Ce signe, bien que vous croyiez décoratif, aspire en fait votre énergie vitale, en ne vous laissant qu’une heure. Parler fait mal. Bouger un doigt fait mal. Vos organes intérieurs se tordront dans tout les sens, votre cœur voudra sortir de votre poitrine. Ne faire qu’un pas pourra vous tuer. Ouvrir la bouche fera plus que mal. Effrayés, vos yeux tenteront de se cacher sous vos paupières trop lourdes pour les fermer. Vous serez vampirisé de vos forces ainsi, pour toute une longue et pénible heure. Et vous mourrez. Vous ne pouvez pas survivre à Burning Tears… Ni Kaos, ni personne. D’ailleurs, ce dernier se doit de vous fixer agoniser le pus longtemps possible, pour avoir sa conscience tranquille. Normalement, lui aussi ne bouger qu’un peu lui fera la pire des souffrances, mais pas jusqu’à le tuer. C’est une des principales raisons pourquoi il préfère se servir de ses ailes que de cette technique, à qui les effets secondaires sont plus que importants.
Sa dernière arme, qui n’est utilisée qu’en dernier recours (Morts en sursis, embuscades mortelles, moment critique, traîtrise d’un ami etc.) est la pire des pire. Kaos n’utilise jamais cette technique. Le risque de mort est trop dangereux. Je vous fait le point : En noircissant de lui même son cœur, ses yeux luisent d’une lueur malveillante. C’est un premier point, elle ne peut pas être activé sans les yeux luisants. Le deuxième point, c’est la panique. Grave. Kaos, qui normalement garde toujours son sang froid dans n’importe quelle situation panique très rarement. C’est pourquoi lorsqu’il panique, a peur, craint quelque chose, cette technique surgit. Elle a été découverte à son âge adolescent, louvard. Elle le rend sourd, aveugle aux affirmations des autres. Le seul son que lui permettent d’entendre ses oreilles, c’est son cœur.
Son rythme cardiaque est si élevé qu’il peut lui en coûter des séquelles permanentes. Mais ce n’est pas tout. Il manque un dernier aspect pour activer cette attaque mortelle : La disparition d’Arku. Dès lors impossible, Kaos doit se résumer à créer un In complet en rejetant toute aide de Arku. Là, et seulement là, sa véritable aura se libère. L’aura noire. Black Aura. Technique dévastatrice. Des coups si rapides qu’ils sont invisibles à l’œil nu. Ou alors trop lent, mais, tétanisés par la peur, ne pouvons les échapper. De puissants coups qui peuvent ôter la vie d’une bouchée. L’échange est pourtant le même des deux côtés. En se battant contre l’aura noir, Kaos se fait lacérer le dos par cette énergie meurtrière. Il a beau « vouloir » s’arrêter, c’est impossible, cette technique le dévore de son intérieur. La fin fait souvent triste à voir. Kaos est impuissant, achevé au sol, le corps maculé de sang. Il sera probablement immobile pour quelques jours, inoffensif aux attaques qui pourraient survenir dès lors.
Vous voyez donc que même si Kaos est un tantinet adepte dans les combats, il a des tas de points faibles, qui lui font haïr se battre.
Particularités :
Un tatouage d'araignée à douze pattes sert d'ornement à sa nuque: Ce signe avant-coureur veut en fait signifier qu'il faisait partie d'une bande au sombre passé... Cependant, un accident survint, et il les perdit de vue. Il ne lui reste donc de souvenir que ce tatouage.
Antécédent:
Alors là, les mecs, j'vais pas vous rassurer. L'histoire originelle fait 72 pages de Word. Vous comprenez que j'ai la flemme de corriger les détails anodins, et de changer encore une fois la couleur du texte. | |
|  | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 20:50 | |
| - Spoiler:
- Tu te lèves?
-... J'ai vraiment la flemme en ce moment.
- Idiot! C'est le grand jour!
Et un coup de patte en prime! Vraiment je me demande ce que j'ai fait pour mériter ça. Rika est trop... Névrosée? Je ne voie rien de spécial en ce "grand jour".
- C'est bon, t'as gagné.
Kaos se leva, ses pattes encore ankylosées par l'entraînement de la journée précédente. Baillant à s'en étirer la mâchoire, le louveteau se roula sur le côté, s'étira de tout ses membres, jusqu'à ce que ses os craquent dans un son quasiment inaudible, où il afficha un sourire satisfait.
- On y va! On y va!
La petite femelle bondissant sur place, sa queue tournant dans tout les sens comme l'hélice d'un hélicoptère humain. Kaos se leva d'un bond, tandis que la pile électrique parti en flèche hors de la grotte, pied ferme.
Voilà, elle part encore sans prévenir. Je commence à me sentir vieillot tout d'un coup...
- Attends.
Un ton presque résigné, le petit du loup sorti tête basse, désespéré au comportement enfantin de sa jeune amie. Kaos traîna des pattes, sa queue basse, stoïque, son regard rivé vers l'avant. Qu'avait-t-il fait pour mériter un tel châtiment? Des pensées sombres et des injures lui montèrent à la tête, mais alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la gueule, Rika l'interrompit sur une note joyeuse, qui fit vibrer ses cordes vocales
- Tu te rends compte?! C'est la première fois qu'on quitte le foyer pour devenir des adultes! Tu n'es pas excité, Kaos?
Ledit loupiot retint un regard assommé, ses yeux se fermant par la même occasion.
Vivement qu'elle se taise.
- Non, pas du tout. Le temps est mal choisi de plus, je voulais rattraper mes heures de sommeil, moi.
Le jeune avait abandonné d'une voix monotone au trait moqueur. En compagnie de Rika, être abattu n'existait pas. Elle rappliqua donc.
- Rattraper une vie de sommeil, plutôt!
Kaos, lui tira la langue
- Ha ha! Très drôle!
Je décidai de secouer la tête, faute de répliques cassantes à lui lancer. Vivement qu'elle se taise...
- Au fait...
...c'était peine perdue.
- T'as pensé à ce que je t’aie proposé l'autre jour?
Le jeune mâle redressa la tête, pile, ses oreilles pointées vers l'avant, l'air interdit. Avait-t-il au moins une simple idée de ce dont elle parlait? Il plissa les yeux et abaissa la tête, queue se plaçant lentement entre les jambes.
- .. Ne... Ne me dit pas que tu as oublié!?
Rika avait haussé le ton de voix significativement ses yeux jaunes fixant sans relâche ceux rougeâtres de Kaos, presque accroupi au sol, effrayé par les sautes de colère de son amie.
- Euh, eh ...
Elle m'avait dit quoi déjà? À propos de sa mère? Non! Sa soeur, je crois... Merde j'ai la mémoire courte!
Rika ne lui laissa pas bien longtemps dans ses pensées.
- Rappelle toi! Je t'ai dit; Chouette! Si on accomplit les épreuves que les ancêtres chérissent tant, tu voudrais rester avec moi encore un peu? N'oublie pas que je pars avec ma mère et ma soeur - ah c'est donc ça qui m'est venu en tête! -en montagne et que... Ohé! Tu m'écoutes?
Kaos sourit de tous ses crocs, en la devançant, roulant des épaules.
- À moitié.
Les jeunes ne s'arrêtèrent pas pour autant, leur discutions s'affaissant dans un brouhaha, s'interrompant souvent par des glapissements communs, des aboiements distincts et des querelles amicales, ils ne ralentirent pas pour autant. Leur pas était furtif, et allait les mener à l'orée de la forêt, lieu prohibé par les anciens. Pourtant, jeune fleurette, l'audace de ces deux jeunes avait été mise au défi d'aller dans cet endroit interdit. Ce fut un pas de plus dans la découverte du monde, hélas, un pas de trop.
***
Je m'appelle Kaos. Et là je vous vois arriver; " Bon sang quelle intrigue! " si vous ne voulez pas le savoir, je 'en moque, grandement, alors vous n'avez qu'à appuyer sur le petit X au coin de votre système de forme rectangulaire. Outre part, je suis un loup. Et... ceci, ce que je tente désespérément de vous raconter, est mon histoire. Je vis dans une meute de quinze habitants, c'est plus qu'il n'en faut. Les loups alpha sont justes et bons, et les subalternes agissent comme des subalternes. Cependant, notre meute était différente des autres. À nos premiers printemps, les anciens nous donnaient des épreuves physiquement impossibles à réaliser. La raison? Il n'y en avait aucune, ces vieux séniles voulaient modérer les naissances en ne gardant que les loups ayant assez d'audace pour traverser les chemins interdits, traverser les frontières, traverser notre âme. Enfin, je m'égare.
Depuis toujours, jeunes yearlings que nous sommes- ce qui équivaut à un adolescent en votre âge - devons respecter les aînés et leur obéir. Il n'y avait jamais eu de problèmes, mis à part les quantités industrielles de morts. Les ancêtres n'étaient pas dupes et n'étaient pas de grandes douceurs. Enfin, personne ne contredisait leur lois, c'étaient eux les chefs, après tout. Mais, depuis la grande expansion des hommes, les endroits restreints ont augmentés en force. Plusieurs jeunes louvards se sont fait tués. Pourquoi? Pour leur peau. Du trafic de peau de loup... c'est... dégoûtant. Littéralement. Et donc, nous jeunes et futurs intrépides de la vie, avancions d'un pas décidé où nous attendaient nos adversaires du moment, soit Dew et Una. Cette année, il y avait donc quatre jeunes; Rika, Dew, Una et moi.
On parie combien que deux d'entre elles crèvent?
- Rika!
La petite loupiotte pointa les oreilles vers son interlocutrice, un grand sourire frappant aux lèvres.
- DEW!
Elles s'élancèrent à vive vitesse avant de s'arrêter, et de gambader l'une près de l'autre. Kaos tordit une oreille vers l'arrière, une cadence lente et répétitive à proximité.
- Una.
- Kaos.
Elle ne fit aucun geste de la tête, son regard sombre ne daignant pas regarder les deux jeunes louves qui simulaient un combat sur le côté, ses longs yeux émeraude plantés dans ceux rubis du seul mâle présent. Ce dernier ne cilla pas, leur regard stoïque s'entre croisant, jusqu'à ce que les deux hystériques reviennent, complètement trempées.
- Alors on y va? Je refuse de rester là!
Dew, d'un glapissement sonore parti à vive allure, sa langue pendante, comme le ferait un jeune chiot courant dans l'intention d'attraper une simple balle. Rika haussa un sourcil, puis la suivit aussi rapidement, ses pas sautillants. De leur côté, Kaos et Una n'osaient daigner un simple pas.
- Passe devant, même avec un handicap je te bas encore les pattes attachées.
- Quelle politesse! (Sur un ton ironique)
Quelle Garce! On verra qui aura un handicap!
Sur ce, les quatre animaux prirent route en direction de la forêt, traversant comme des flèches. Le but? Ramener un objet humain pour l'étudier. Et dans une foresterie, ou devrais-je dire une scierie, les risques sont très graves. Aussi sentait-t-on le coeur de Kaos palpiter à vive allure, prêt à sortir de sa cage thoracique. Mais maintenant qu'on y était, on ne pouvait plus faire chemin à part, ou même le rebrousser, ce n'était plus convenable. Le jeune mâle déglutit, ses oreilles basses, sa queue horizontale, comme s'il était en train de traquer une proie. Mais dans toute l'histoire, le seul qu'il traquait, c'était lui.
***
Et donc, sans le savoir, nous pétrîmes l'endroit prohibé, habité par des hommes, bipèdes, aux petits yeux et aux truffes triangles. À peine eûmes-nous entré le secteur, le bruit qui équivalait à un do mineur me fit tinter les oreilles. Des pas, partout. Il y avait au moins 7 personnes. Sept pas différents. Leur meute, dans cette immense infrastructure dérisoire. Je ne me fis pas prier, me faufilant comme la vipère rampant dans un désert, je traversai furtivement l'emplacement des billots de bois, les yeux rivés vers l'avant. Le soir nous tombait sur la tête, et les sons nous traversaient cette dernière. Une sorte de cri retentissant résonnait en écho, si puissant qu'il nous était impossible de communiquer. Des scies, aux crocs tout le pourtour, qui anéantissait les pauvres arbres dépéris des lieux.
Kaos évita habilement une lame, ses oreilles plaquées
Holà! Elle n’est pas passée loin celle là!
- Regarde où tu vas, avorton.
Una, quand à elle, semblait ne pas vouloir se préoccuper de la vie de son " partenaire ". En effet, aussitôt jetée dans la gueule du loup, elle passa tout aussi habilement les billots de bois, pour foncer vers la bâtisse. Ses muscles se contractant à chaque mouvement, elle laissait tout le monde ébahi devant son talent. Tous, sauf Kaos.
Tch, tu sais ce qu'il te dit l'avorton? ...
Una secoua sa jolie tête, fonçant directement vers la porte d'entrée à semi ouverte. Ses yeux s'écarquillèrent vivement, ses pupilles rapetissant par la même occasion.
Idiote! Ne va pas là tu...
- Derrière toi!
Mais le jeune n'avait pas eu le temps de voir ce qui arrivait par l'arrière. Alors qu'il bondissait pour empêcher Una d'entrer par la porte, son attention était loin d'être portée sur la balle de fer qui lui traversa la jambe. Le jeune ouvrit la gueule béante, mais aucun son n'en sorti; seul le sang en gicla, ses yeux saisis par la torpeur du geste.
- Kaos!!
Le louveteau n'écoutait plus. Tombé sur le flanc, le corps et chien de chasse, une patte repliée sur son corps recroquevillé au sol, le bruit de la dégaine lui résonnait encore dans ses petites oreilles. Sa conscience le quitta, ses amies se précipitant vers lui, leur coeur palpitant à trois cent kilomètres secondes. Una, saisie par le choc, s'hérissa de tout son corps, elle fit un habile bond vers l'arrière en évitant le gourdin des hommes, qui se mirent à sortir de partout. Les jeunes n'avaient plus de chance, ni d'espoir. Le seul mâle qui utilisait sa tête plutôt que ses crocs comme un vulgaire chien enragé venait de perdre conscience. Comment allaient t-ils s'en sortir? Les jeunes louves plaquèrent leur queue entre leur cuisses, leur têtes basses, leur babines soulevées sur les lèvres, représentant des sourires honteux.
- Non!
- On a échoué...
Cracha Una entre ses crocs, sombrant elle aussi sous le dard tranquillisant qui venait de trouver place dans sa nuque.
***
Et donc, nous nous sommes retrouvés évidemment dans la salle de torture de ces personnes. Et, évidemment, il n'y avait pas que nous. D'autres animaux aux allures faibles voire piteuse étaient de la partie. Nous qui croyions avoir à faire à une scierie, diable avait-t-on perdu le fil! Les hommes s'affairaient partout, et chaque animal était dans une cellule voisine à une autre. Le tout de plexiglas, formait des immenses barreaux impossibles à franchir, même de jeune âge. Et c'est au moment où je me réveillai que je sentis quelque chose me taillader l'intérieur de jambe. Aussitôt, l'envie d'hurler me passa par la tête, mais j'étais trop faible pour même ouvrir les yeux. Ce que je fis sans m'attarder sur les conséquences. Les murs dansaient sous mes yeux, et les odeurs s'entre mêlaient dans mon esprit. Ami? Ennemis? Aucune différence. Je regardai à ma gauche, un mur qui s'approchait. Puis, plus rien. Noir.
La tête de Kaos retomba lourdement au sol, dans un écho qui alerta ses amies encore trop faibles pour réagir. La lumière trop présente crevaient leurs yeux de chasseurs nocturnes, et donc elles se tapissaient dans le coin, à l'ombre de leur cellule. Les cellules étaient petites, simples, spacieuses. Elles ne contenaient que des lits, des murs et une longue chaîne centrale qui permettait à l'être de faire le tour de cette dernière. Aucune fenêtre, même pas de gamelle où se rassasier. Et, en dehors de ces cellules, contenaient de véritables chaises électriques. Des tables où les pires expériences étaient causés dans un simple but précis, mais secret de tous; activer l'énergie vitale d'un être, pour faire des animaux des sur humains. Un rêve dérisoire, voilà ce qu'il était. Kaos était bien au courant, lui, même dans ce pseudo comma, il voyait à quel point les efforts des hommes étaient futiles. Mais à un tel point? Par la fenêtre de l'unique porte des lieux, on y voyait une chauve souris aux yeux bandés se trouvant au plafond, les ailes écartelées. On pouvait y sentir la peine qu'elle avait, un être animal presque humain, de longues jambes, et ses ailes, prenant forme de bras. L'être se libéra des liens et tomba au sol, inconscient. Bref un endroit à faire peur. Et la seule attraction de leur cellule était un ventilateur, qui tournait très lentement, sans arrêt, dans un 360° parfait, et où la base, chancelante, semblait être sur le point de tomber. Una dressa les oreilles, c'était la première à se réveiller.
- Mngg...
Marmonna-t-elle, en cachant la lumière d'une patte sur sa tête.
-... QUE ?!
Una se releva d'un bond, ses oreilles droites tel un piquet, sa queue parallèle au sol, ses yeux plissés. Pour un yearling, elle avait de bons muscles, mine de rien!
-...
Saisie par les événements, elle s'écroula au sol, secouant la tête, ses yeux clôt, silencieuse. Se demandait-t-elle où elle était? Résignée, elle ancra ses griffes au sol, son museau se retroussant légèrement.
-Una, c'est toi?
La voix fusa de l'est, côté où les oreilles de la jeune yearling se tordirent
-Rika.
-Oui... tu vas bien?
Elle glapit d'un ton joyeux, ce qui ne fit qu'assombrir son interlocutrice, qui, s'allongeant au sol répondit d'une voix noyée d'un sanglot.
- Ça peut aller.
Lâcha-t-elle, en closant les yeux, son coeur battant à fond de mise.
- ... Pourquoi trembles-tu?
S'enquérait la jeune loupiotte, qui, patte contre le mur, parlait à son amie d'une voix encore tranquille. Una écarquilla les yeux. Comment pouvait-t-elle savoir qu'elle tremblait, alors qu'elles ne se voyaient même pas ?
- Comment p...
- Elle est claustrophobe.
La voix fusa à l'ouest d'Una, cette fois.
-Una, tu n'aimes pas les endroits renfermés, c'est bien ça? C'est ta phobie.
Una demeura silencieuse, et plaqua les oreilles.
-Une faux-bie?
-Phobie. Quelque chose dont elle a très peur de.
Dew roula des yeux, avant de s'allonger à son tour, et de bailler à s'en décrocher la mâchoire.
- Merci beaucoup, docteur D, fulmina Una en se recroquevillant contre elle même.
Le silence reprit place, ce qui ne fit qu'atténuer le calme dans le coeur des animaux ci présents. La peur les gagnera rapidement, et leurs espoirs s'effaceront, futiles.
Un homme pénétra la pièce, vêtu de blanc et de lunettes, aux cheveux en broussaille, noirs. Passant furtivement près des cages, il passa par l'autre porte, et un cri de douleur retentit.
- .. KH. KHIAAAAAAAA!!
- XX (Oh, cesse de geindre.)
L'home vêtu de blanc saisit d'une main un dard qu'il lança habilement dans le cou de la jeune fille, qui s'effondra au sol. Il sourit, satisfait de sa vivacité d'esprit. De l'autre côté de la pièce, tout le monde avait entendu, et eurent un long frisson les parcourant de partout.
- Qu'est... ce que c'était?
Una serra les crocs, plaquée contre le sol, ne supportant pas cette petite pièce.
- Kaos? C'est toi?
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 20:54 | |
| - Spoiler:
Un son métallique retentit à leurs oreilles. Toutes se terrèrent au fond de leur cellules, tremblotantes. Le silence vint s'installer quelques instants
Imbécile de putain d'enflure de merde!
Les coups reprirent de belle de plus en plus fort. De plus, on pouvait entendre un essoufflement distinct, qui fit tinter les oreilles des loupiotes.
- ...Kaos!
À l'extrême droite des cellules, Kaos s'acharnait tant bien que mal sur les barreaux de la sienne. Dans ses yeux on pouvait y lire l'ambition. Ses pattes s'écrasant au sol à chaque coup, sa patte arrière retombant, flasque, à chaque coup. Le museau retroussé, plusieurs blessures zébraient son corps en entier. Kaos retomba au sol une ultime fois, s'écroulant de tout son poids. Le son de la serrure éclatée résonna à ses oreilles qui, trop fatiguées, esquissèrent un simple tintement vers le haut. La porte s'ouvrit dans un grincement métallique, sous les yeux fatigués du jeune loup.
- ...V... victoire.
Je m'étais réveillé quelques secondes plus tôt, pour évaluer les dégâts dans ma jambe. Horribles, en plus, en bon sot que je suis, ça allait encore prendre plus de temps car les blessures venaient de rouvrir! Idiot, imbécile!... Ah.
Soudain, la porte du fond s'ouvrit vivement en claquant sur le mur, et tous se plaquèrent contre leurs cellules. Kaos rampait déjà vers la sortie, ses oreilles droites, sa langue pendante, son postérieur droit sanglant. Aussitôt son œil fixa l'homme blanc aux lunettes, un œil fixatif, rouge sang. Le jeune dévoila les crocs, et un lourd grondement roula dans sa gorge. Ses griffes s'ancrèrent au sol, et ses oreilles, attentives, se tordirent en direction des hommes.
- XXXX? (Comment est-t-il sorti?)
- (Aucune idée, il a l'air intéressant)
- (Il résiste plus que les autres, même dans cet état...)
-(Surprenant...)
Quatre autres hommes vint à la suite de ceux déjà désignés. Regardant béatement le loupiot qui, prêt à attaquer, était loin de leur faire taille. Les voix fusèrent de partout, et s'ajoutèrent à là huit autres hommes bipèdes, au grand malheur de Kaos, qui ne lâcha pas prise. Una et Dew grondèrent à leur tour, de leur cellule.
- Je ne comprends rien à ce qu'ils disent!
- Ils me font peur...
L'homme aux cheveux de jais s'approcha lentement de Kaos qui, toujours tapi au sol, crispait de plus en plus ses muscles. Son cœur palpitant rapidement, résonnait à ses propres oreilles. L'homme se pencha légèrement, un sourire " amical " aux lèvres. Il siffla en tendant la main.
Tu veux que je fasse quoi, là? La bouffer? C'est à envisager.
- (Petit, petit, viens me voir...)
Un de ces types vint lui barrer la route.
- (Boss, c'est une mauvaise idée.)
L'autre le darda du regard, replaçant ses lunettes d'un geste machinal.
- XXXX Keen bird? XX (Non, car avec lui le compte est bon. N'est-ce pas Keenbird? Tu vas coopérer? )
Una dressa les oreilles.
- J'ai compris quelque chose!
- Ça reste un piège. N'approche pas, Kaos...
Dew et Una se renfrognèrent bien vite lorsque les hommes se tournèrent vers elles, elles abaissèrent leur têtes, soumises contre leur gré.
- « Keen. Bird. »
Répéta Kaos, toujours sceptique devant les immenses personnages.
Là, ce fut le chahut; Oh! Il comprend notre langage! Il comprend il comprend! Il parle notre langue! Le type aux lunettes leva la main bien ferme, et tous se turent.
Grand-père m'avais déjà enseigné quelques mots humains. Évidemment, il était physiquement impossible pour moi de les dire à voix haute, mais je comprenais leur signification. Oiseau acéré? Qu'est ce que ça voulait dire? Que me voulaient-t-ils?
L'homme aux lunettes adopta un sourire en coin, en faisant un signe à ses collègues de s'éloigner, il retendit la main, les yeux profonds.
- XXX "Comprendre"? (Est-ce que tu comprends?)
Kaos hésita, en plaquant les oreilles, abattues.
- « ...Peu. »
L'homme se recula, l'air interdit. Il se tourna vers les autres hommes en haussant un sourcil.
- (Qu'y a-t-il!?)
- (Rien, il parle par pensées.)
Je comprenais un peu ce qu'ils disaient, mais je ne les appréciais pas pour autant. À moins que tirer une pierre de feu dans la jambe ne soit le comité de bienvenue, grand père m'a toujours dit de me tenir loin des humains; ils étaient hypocrites, d'horribles menteurs.
Le silence pesait lourd sur les autres êtres des lieux. Un type qui s'échappe, c'était rare. Le dernier animal qui l'avait fait... eh bien vaut mieux ne pas en parler. Les hommes se regardèrent tous, en se parlant dans leur dialecte inconnu des loups. Des mots trop longs pour être décodés, Kaos perdait patience. Aussitôt, il aboya, sur une haute note. Si bémol peut être?
- « ...Pourquoi... ici? »
Les hommes se tournèrent vers lui, leur euphorie de plus tôt, complètement évaporée. Kaos plissa les yeux, en aboyant plusieurs fois, crispé de partout.
- « Pourquoi ici?! Una,... Dew... Rika; Ici! Libre... Non? »
Pourquoi on était là? C'est vrai quoi! On avait rien fait de mal! Tout ce dont on voulait c'était un objet humain à étudier! Una a entré par la porte, mais ce n’était pas si grave que ça, non? Et Dew et Rika... sont innocentes! Pourquoi sont-elles ici! Nous sommes des loups, nous sommes des animaux libres. N'avez-vous pas un cœur!? Non?
Son débit rapide, saccadé, comme un jeune enfant qui apprenait à parler. L'homme aux lunettes, piqué au vif, se releva sourdement, les yeux écarquillés devant le louveteau qui lui posait des questions vides de sens. L'homme dégaina son révolver et le pointa vers Kaos qui, saisit d'incompréhension, se tut.
- XXX ( Tu poses des questions insipides, jeune canin! Ton cerveau éparpillé te plairait plus? )
Un homme lui saisit la main.
- (Attendez, Mr Thorn...)
- (Non, je l'éclate, il m'est franchement inutile!)
Il appuya sur la gâchette, au grand malheur des trois jeunes louves qui gémirent à l'union. Kaos lui, resta figé.
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 20:55 | |
| - Spoiler:
Comme si le temps passait au ralentit. Ses yeux écarquillés, Il n'eut le temps que de plaquer les oreilles, avant qu'il ne lève la patte, sa pupille, aussi petite qu'un grain de sable, fixant sans retenue la balle qui tenait dans ses doigts.
Minimiser les mouvements.
Oui, j'ai dit doigts. Car la patte qu'il avait levé s'était, en quelques centièmes, transformée en main, les doigts de l'animal, ou du nouvel être ayant saisi aisément le projectile. L'enfant demeura au sol, imperturbable. Les scientifiques demeurèrent silencieux, zézayaient des phrases monosyllabiques incompréhensibles, sous l'Effet de la stupeur. Devant eux ne se tenaient plus un loup à la patte arrière blessée, mais un jeune à la jambe sanglante, donc sa main gauche avait saisi le projectile de l'arme à feu du scientifique aux lunettes, qui lâcha son arme. Kaos ne bougeait plus, fixant sans relâche la balle argentée dans ses mains, sans ciller. Ses cheveux lui tombèrent sur ses yeux, et un sourire espiègle passa sur son visage, avant d'afficher toutes ses dents, passant un coup de langue sur sa lèvre.
Quoi qu'il se soit passé... Je n’étais plus vraiment "Kaos" que mes amies connaissaient. Non, j'étais un jeune bambin, un petit d'Ève, une bête sans fourrure ou toison. Au visage laid, au poil sur la tête. Une chevelure. Pratique, j'arrivais enfin à voir quelque chose... de coloré. Coloré? Qu'est ce que c'était?... Quoi qu'il en soit.
Kaos lâcha la balle, ses yeux se plantant dans le regard du porteur d'arme, qui, ébahit devant sa découverte, se recula de quelques pas. Kaos tourna la tête en direction des cellules, puis de la porte, et pour finir, de sa jambe.
- « ... Sang. »
Il plissa des yeux. La rétine installée au fond de son oeil, se contorsionnant avec la couleur rouge originelle créait l'illusion d'être un humain? Pratique. Son sourire s'agrandit encore, ses yeux, pupille reprenant lentement place, ses oreilles se plaquèrent. Il demeura longuement stoïque, jusqu'à ce qu'un jappement agressif retentisse.
- Kaos! C'est une technique prohibée!!
Il ne tourna pas la tête, un simple coup d'oeil à côté de lui, dans la cellule d' Una.
- ...
- Kaos! Reprends-toi!
Le cri se faisait plaintif, et commençait à tomber sur le système des hommes. Le type aux lunettes se ressaisit de son revolver et le pointa entre les barreaux de la cellule d'Una.
- C'est elle que tu veux protéger? Hein? Hein? Alors tu vas te calmer, et tu vas rentrer sagement dans la tienne avant que je ne t'arrache les entrailles.
Kaos ne cilla pas, son regard se portant lentement dans celui de Richard Thorn.
C'est étrange, je comprends ce qu'il dit...
Le seul mâle plissa des yeux, avant de tourner la tête vers l'arrière. Un type encore plus colossal que les autres. Il figea, ses yeux écarquillés, sa pupille minuscule, laissant filtrer le peu de lumière possible, pour pouvoir voir.
Mais. Qu'est ce que c'est que cet halo vert?!
Ce fût ses dernières pensées, avant de sombrer dans le noir, en entendant les ultimes cris de ses anciennes amies...
***
Autant vous expliquer immédiatement. Ce qui m'a attaqué, c'était une lance. Une immense lance de Nen. Le nen est le nom de notre énergie vitale. Après un bon entraînement, plusieurs sont capables de le maîtriser à volonté et ensuite d'y ajouter d'autres spécialités. Seul problème, pour un simple être humain, il faut plus de cinquante ans avant d'avoir réussi à voir, sentir et déplacer son aura. Voilà pourquoi l'on peut attendre des années à s'entraîner en vain, ou alors, provoquer son nen. En se faisant, il faut que sa propre aura soit touchée par l'aura d'un autre, qui la manipule. Détaillé, n'est-ce pas? Eh bien c'était pire que ça. La sensation de brûlure sur mon épine dorsale m'avait fait serré les crocs si fort que je goûtait mon propre sang. Mes os allaient flancher. On avait dit qu'un être normal ne pouvait pas apprendre à maîtriser son aura par sa propre volonté. Ces types,... Ces scientifiques, torturaient les autres avec leur outils invisibles - car le nen est invisible aux yeux des mortels ne sachant l'utiliser, - dans le simple but qu'il l'apprenne et deviennent des automates sous leur contrôle. Malheureusement, tous les êtres qui subissaient ces tortures mourraient après trois jours. Ils ont donc essayé avec les animaux. Trois seulement ont réagi positivement. Un serval, un cygne, et moi. Et les tortures, vaut mieux que je vous les passe en accéléré... Enfin, lorsque je me fit caputer une second fois, j'ai rencontré deux types; Un Cygne, une jeunee fille aux cheveux blancs et aux yeux noirs, ainsi qu'un jeune garçon, qui trompait son apprence d'un serval aux yeux malins. Danna et Harakan étaient les seuls prisonniers à qui j'adressait la parole, après la mort des autres louveteaux.
***
Tandis que le cygne prenait la place de la chauve-souris, et donc se faisait écarteler les ailes, moi, j'étais attaché à ses côtés, sur une table, une véritable chaise électrique. Dans l'autre pièce, on entendait les hurlements stridents du félin, qui dépassait le mur du son. Cela nous en attristait, autant l'oiseau que moi, que l'homme qui nous amenait une faible ration de nourriture. Mais nous devions continuer, même si à de nombreuses fois, nous voulûmes en finir, et crever là. Pourquoi devait-t-on s'entêter à survivre?
Le cygne ne put s'empêcher d'hurler, elle haussa, à la mort. Ses yeux écarquillés prirent rapidement l'allure d'un humain, le son déchirant de son froissement d'os m'étant insupportable. Elle tourna sa tête près de moi, les yeux remplis de larmes, ses cheveux de soie, blancs, cachant son joli visage de jeune fille.
- J'en peux plus.
Sa voix cristalline fit tinter mes oreilles, encore des oreilles de canidés. Je n'allais pas baisser les bras moi non plus... Mais l'idée était si tentante... Je la regardai, mes yeux à demi clôt, supportant cette douleur continue dans mes os, dans mon âme, dans mes pattes...
- Je vais abandonner, je m'en fiche.
Non! Il ne faut pas! C'est exactement ce qu'ils veulent!
- Dana, n'abandonne pas.
Je serrais les crocs, contraint de la douleur qui me tailladait les entrailles.
-...Du moins pas tout de suite.
- Tu proposes quoi? On ne peut pas s'échapper. Nos proches mourraient je...
Ses yeux s'emplirent de larmes, qui coulèrent une à une au sol, dans un son régulier. Maintenant, c'est moi qui me sentais mal.
- J'ai la nausée...
- Et moi je suis fatiguée... Harakan? Tu nous entends?
De la porte entre ouverte, le jeune adolescent, secoué de spasmes violents, s'assied contre la table où je me trouvais. Ma séance terminée, Mr Kirisaki vint arrêter ma machine à torture, et détachât les poignets de Danna, en nous adressant un sourire. C'était un type bien. Il avait peur de son chef, et il nous aimait. Il vint vers nous, et nous glissa une gâterie sous les yeux, avant d'en faire apparaître deux autres. Une pour chacun de nous, sacré Kirisaki! J'avalai goulûment la mienne, avant de me tourner vers les autres.
L'homme s'assied devant les trois êtres, l'air résolu. Ses épais sourcils fronçant ses yeux bleus et gentils, il s'assied en tailleur avec nous, en ébouriffant ses cheveux.
Il va nous avouer quelque chose? Avec cet air, il ferait peur à un mort...
- Les enfants, je dois vous expliquer quelque chose...
Hé, dans le mille!
- ...Et cela risque d'être long.
- Discutons ailleurs, alors. Il nous reste un peu de temps avant la prochaine séance de torture.
Danna plissa les yeux, ces derniers cachés par ses longs cheveux d'enfant.
- On dirait une sado qui parle.
Tous dardèrent Harakan, qui sourit bêtement. De tous, c'était lui le plus torturé. Et le plus vieux! Il faisait très bien ses quinze ans! Un regard malin ainsi que des yeux vert, ses cheveux blonds rehaussés de noir lui donnait du style! De tous les êtres ici, c'était le dernier humain. Enfin, un humain doublé d'un serval, tout d'au plus. Et, puisque c'était le plus vieux, c'était lui qui était le plus avancé dans le processus, et lui qui souffrait beaucoup plus que la jeune fille aux allures de 10 ans, et à Kaos, d'un maigre sept ans. Tout le monde, malgré le manque de forces, se leva donc, et se traînèrent dans une salle vide, où n'ornait qu'une simple petite table centrale, munie de chaises. Chacun prit place, Kaos, à l'écart, décida plutôt de s'asseoir au sol par habitude. Le vieux Kirisaki retira son manteau couvert de sang. Danna trembla; il venait d'en tuer un autre. Elle serra ses dents et roula ses poings en balles, avant d'écraser la table avec cette dernière.
L'odeur. Du sang. Du sang d'oiseau. Un oiseau frêle. Un cygne. La soeur de Danna... Kalia venait de mourir sous la pression exercée?
- Keenbird, Andrew... Snowhite... Sachez que...
un long silence s'interposa entre tous. Même Harakan ne dit rien, son regard fuyant celui des autres. Il n'allait rien dire d'autre, même lui était saisi par les événements.
- Vous venez de tuer ma soeur pas vrai?
- Snowhite...
- NE M’APPELLE PAS COMME ÇA! Je suis DANNA! D-A-N-N-A!!
...
Le canidé demeura silencieux, bouleversé. Il revoyait le sourire jovial de la soeur de son amie. Toujours souriante, elle ne se laissait jamais abattre par quoi que ce soit. Elle subissait les pires tortures, mais dormait, sourire aux lèvres. Et rien qu'à l'idée que cette pauvre fille... Cette pauvre bête ait perdu la vie face à ces humains...
J'dois me calmer... Merde... C'est Rika, Una et Dew, et ensuite Kalia... MERDE!
Le jeune louveteau serra les crocs, un lourd grondement résonnant dans la pièce. Tous le regardèrent, ses pattes campées, même de position assise, ses griffes plantées dans le sol, il ne bougeait plus, son coeur battant à fond de mise. Danna, quand à elle, resta silencieuse, quelques larmes roulant sur ses joues. Elle réprima un sanglot, un autre, et encore un, sous les yeux tristes de l'homme qu'était Kirisaki. Il joint ses mains l'une contre l'autre, soupira, lui aussi les larmes aux yeux, avant de froncer les sourcils. Danna se resaisit elle aussi. Avant de regarder Kaos qui se tenait bas, au sol, gémissant comme un simple chiot. De tous les êtres dans cette pièce, c'est bien le seul qui lui restait encore un peu de dignité animale.
- ... Danna, Andrew... Keenbird. Je vais vous apprendre ce que nous, scientifiques, désirons aveuglément.
Kaos pointa les oreilles, en fixant simplement l'homme qui se leva.
...!
Il écarquilla soudainement les yeux, en faisant un bond de côté. Son coeur battant rapidement, de la sueur collant ses vêtements contre sa peau, ses oreilles parallèlement plaquées le long de son crâne.
J'dois fuir d'ici.
Danna senti un lourd frisson lui parcourir le dos, et se recula elle aussi, laissant tomber lourdement sa chaise sur le côté, tandis qu'Harakan, lui, ne bougeait pas. Kirkisaki rigola seul. La pression des lieux s'atténua bien vite, et tous reprirent place au sol, Kaos, descendant de son mur, un frisson lui parcourant jusqu'à l'échine, encore saisi par la peur.
- Que... Qu'est-ce que c'était!?
Kaos demeura sous le choc, son coeur encore battant.
- C'était le Ren. Tu as senti l'énergie meurtrière que je dégageais, et aussitôt, ton système animal t’a dit de décamper. Cependant, si vous apprenez les bases, vous serez en mesure de contrer mon Ren, et même de le voir. Commençons avec les bases.
Kirisaki fit signe à tous de s'approcher, souriant simplement. Les être s'approchèrent, Kaos, encore sceptique, prit plusieurs minutes avant de s'approcher. Là, L'homme posa ses mains contre leur dos, et activa son aura.
C'était... comme une torture, une autre. Mais comme nous étions habitués... De l'électricité qui nous traversa sur tout le corps. J'ouvrit grand les yeux, avant de me révolter. Un coup de coude direct que l'homme évita, sous ces yeux ébahis.
- En voilà des réflexes, Keen'! Tu es conscient que tu m'aurais cassé les côtes?
Kaos gronda et retomba sur ses pattes, quatre pattes solidement plantées au sol. Il serra les crocs, avant de secouer la tête. Le cours dura encore plusieurs heures, de très longues heures qui parurent interminables pour les animaux qui se trouvaient là. Kirisaki leva la main, et tous abaissèrent la tête. Les progrès, voilà ce que l'on visait à présent.
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 20:56 | |
| ( Louvard ) - Spoiler:
La pluie tombait, goutte à goutte, créant des minuscules torrents qui, déambulant à travers les ruelles, étincelaient sous les rayons fades de la lune blanche. Sur le toit d'un immeuble à moitié détruit, un animal, un loup, haut sur ses quatre pattes, comptait les étoiles du bout de sa truffe. Hurlant longuement, dans le silence d'or des lieux. Seul le vent, l'eau et son requiem étaient audibles. Ses oreilles plaquées le long de sa nuque, sa queue parallèle au sol et ses pattes arrière campées, l'animal se tenait sur une sorte de gouttière de mauvais état, pour y livrer son chant... Le vent passa dans sa fourrure sombre, puis dans sa chevelure qui souleva quelque mèches, d/voilant deux longs yeux rouge vif, qui luisaient dans la nuit. Dans un dégradé idéal, son chant s'estompa, et il ferma sa bouche, serra les crocs. Le silence reprit place, personne ne bougeait. Il n'y avait pas âme qui vive dans les lieux, mis à part lui. Kaos... Tu es le chaos des hommes. Tu dois les respecter, leur obéir. Chaos... Chaos....
- KAOS, BORDEL!
Le jeune louvard se dressa sur ses pattes, son coeur ballotant.
- Hein, quoi?!
Danna le saisit par le cou, en le tenant vivement sur le mur.
- Gwerp!
- Tu dormais, sombre crétin!
***
Eh... oui. C'est ma vie. Vivre indéfiniment dans une pièce trop petite pour trois jeunes animaux de race complètement différente, et qui, lors de leur temps libres, se faisaient torturer à qui mieux, dans le simple but de devenir des surhommes alors que nous étions des animaux. Dure, dure, la vie. Enfin, le temps nous échappait des pattes, nous étions incapables de le rattraper. Nous étions des incapables, de simples bêtes inoffensives. Aux yeux des hommes, nous n'avions aucune valeur. Depuis des mois déjà, nous nous entraînions à nous en arracher les bras. Un vieil homme du nom de Kirisaki, notre mentor, nous apprenait le fonctionnement du Nen, si complexe, qui était maintenant si simple, et à notre portée. Oh c'est vrai, j'avais oublié que vous l'ignoriez. Je vais donc vous expliquer les bases. Le Nen, ou l'aura, l'énergie vitale que tout être vivant possède, peut s'exploiter et être transformée en arme de destruction massive, ce que veulent les scientifiques. Les techniques basiques du Nen doivent être apprises à tous les débutants. Pour un utilisateur courant, ces techniques sont un peu comme une seconde nature. Par exemple, un débutant doit apprendre à maintenir le Ten et se concentrer à le garder, tandis qu'un expert l'a activé en permanence, même lorsqu'il dort. Commençons par les bases des bases.
Le Ten.
(Maintenir)
Pour activer le Nen, il faut ouvrir les pores qui " scellent l'aura ", que l'on appelle Shouko. En les ouvrant, on libère cette dernière qui agit comme de la vapeur d'eau. Lorsque les Shouko sont ouverts, on doit apprendre à maîtriser l'aura qui s'en échappe et la maintenir autour de notre corps, sans quoi, si elle disparaît, pourrait entraîner la mort. Le Ten est la technique qui libère le Nen, tout en la maintenant autour de soi. Avoir un terrain de Nen autour de soi est la base de défense d'une attaque physique ou émotionnelle d'un autre adversaire.
Le Zetsu
(Stopper)
Alors que le Ten laisse aller librement l'aura autour du corps, le Zetsu, lui, l'arrête. Il stoppe la vague libre du Nen autour de l'être en l'emprisonnant à l'intérieur de son corps. Il ferme les tout ses Shouko, ce qui crée un lourd vide autour de l'être, qui devient alors plus sensible. On peur s'en servir pour traquer quelqu'un, ou pour passer inaperçu aux yeux des autres utilisateurs de nen. Cependant, puisque le Zetsu est une technique qui emmagasine l'énergie vitale et la stoppe, il peut être dangereux car le corps est laissé sans défense sur les attaques des autres utilisateurs de nen. Même le plus faible aura pourrait créer des attaques mortelles.
Le Ren
(Combattre)
Un peu comme le Ten, le Ren pousse à l'extrême. Il consiste à libérer le plus d'énergie possible, sans avoir peur de la perdre. Une grande vague qui, forte, robuste, durcit les muscles et accentue la force physique de son possesseur à ses limites.
Et Finalement, le Hatsu. Cette technique, c'est nous même qui la crée. L'univers des résultats possibles de créer quelque chose d'unique qui nous appartient, et que nous nous servons en tant qu'arme. Un bon utilisateur d'Hatsu reflète sa personnalité, tandis que ceux qui copient celui des autres sont faibles. Le Hatsu est séparé en cinq catégories, plus une à part, qui peuvent représenter pour vous une " botte secrète ", une technique ultime, utilisant le nen. Parmi les cinq, on y dénombre le Renforcement, la Transformation, L'Émission, la Manipulation et la Matérialisation. Il y a ensuite une catégorie complètement à part, la Spécialisation qui diffère complètement des autres catégories. Pour déterminer quelle sorte de Hatsu nous possédons, il y a une technique courante qui est le " test du verre d'eau ". Un verre est à disposition où y flotte une feuille. En plaçant nos mains (pattes pour moi) aux côtés du verre et en y concentrant notre aura, plusieurs possibilités s'offrent à nous. Si la quantité de l'eau change, l'utilisateur est du Renforcement. Si la couleur de l'eau change, il faut partie de L'Émission. L'être est de la manipulation si la feuille bouge. Si le goût de l'eau change, l'être est alors de la transformation. Si une impureté apparaît dans l'eau, l'élève est de la matérialisation. Si quelque chose de complètement à part arrive, l'être est de la Spécialisation.
(Toutes les informations viennent de Wikipédia)
Et mine de rien, devant Kirisaki, je ne savais pas si mon affinité était assez développée pour avoir un assez bon jugement de mon type de Hatsu. Danna et Harakan, contrairement à moi, étaient sidérés.
- Keenbird, à toi.
Kaos s'approcha, mine résolue, avant de poser ses mains contre le verre translucide. Contrôlant sa respiration sur une note douce, il parvint à se calmer. Lorsqu'il avait essayé la première fois, c'avait été si faible qu'Harakan ne l'avait pas lâché avant plusieurs semaines. Rien qu'à y penser, un goût amer lui avait passé sur la langue. Finalement, il se recula, en serrant les crocs.
- Euh...
Il se mordit la lèvre, en se résignant, d'un soupir.
-Non, Danna, va y avant moi.
Me taper la honte du siècle? Non merci! Autant voir de quels types ils étaient, eux.
L'oiseau haussa ses épaules, avant de lui faire un sourire moqueur.
- Tu aurais peur?
Adolescente depuis peu, elle prenait déjà des formes humaines. Sa tête, altière, élégante, au nez fin et aux oreilles cachées par de longs cheveux blancs, ressemblant à de longues plumes duveteuses que portaient les cygnes. Ses mains avaient pris plus d'apparences, de longs doigts se terminant par de longs ongles qu'elle colorait de noir, de la même couleur que sa longue robe. De toute manière, Kaos ne pouvait rien dire, les canidés sont daltoniens. Danna, d'un geste svelte, se leva pour pousser Kaos avec un sourire triomphant, et pour s'asseoir en tailleur, portant ses longs doigts sur le verre.
- Allons-y...
Ses yeux se fermèrent, et l'ambiance de la pièce changea. Son coeur, au rythme retentissant dans les oreilles de Kaos, était lent, semblait être prêt à toute éventualité. Aux yeux du serval et de loup, son aura se mettait à danser autour du verre. Danna arrêta de respirer, une forme apparaissant dans le fond du verre. Son coeur reprit sa course, et elle rouvrit les yeux.
-...Alors?
Kirisaki s'en approcha, et lui ébouriffa ses cheveux, avant de sourire.
- Tu es de la matérialisation.
En effet, dans le fond du verre s'était formé un grand cristal à sept branches, qui ressemblait à du quartz. Kaos demeura sidéré. Ses oreilles tintèrent vers la droite, Harakan s'était levé.
- À moi!
Danna lui tira la langue, fière comme un paon; même un tout petit quartz était quelque chose de fameux pour elle. Aussi ne se fit-t-elle pas prier, fit la ronde de la pièce, en sifflotant d'un air gai et joyeux. Harakan lui, sourit de toutes ses dents de jeune enfant, et se saisit du verre à deux mains. Kirisaki intervint.
- Pas comme ça, enfin! Il faut juste que tes mains soient des deux côtés du verre!
De mon côté, j'étais ennuyé. Bien sur que je n'avais pas peur, mais savoir qu' Harakan et que Danna allait savoir leur type, ça me rendait un peu... jaloux? Je plaquai les oreilles. Après j'essaierai mais... Et si le résultat était le même? Rien qu'à y penser, mon coeur se serra.
Le jeune blondinet rigolait seul, euphorique à l'idée de savoir ce qu'il était. Plaçant ses mains comme le désignait son enseignant, il ferma lui aussi ses yeux son coeur ballotant. C'était lui le plus friand de nouveautés, si on le comparait aux deux autres animaux. Harakan misa donc toute son énergie dans l'eau, avant d'ouvrir grand ses yeux, et sa bouche, béante.
- L'eau est devenue violette!
Kirisaki sourit ne bougeant pas de sa chaise.
- Tu es de l'émission. Le Nen que tu possèdes peut se séparer de ton corps, sans pour cela ne s'évaporer.
Il se tourna vers Kaos, l'air aimable.
- À toi, maintenant!
L'enfant s'approcha, chancelant. Ses cheveux sur ses yeux d'apparence bleue, son attitude renfermée, réservée, il s'approcha du verre et plaça ses mains, sans grande conviction. Son regard se perdit dans son reflet habilement dessiné par l'eau. Il tint ses pattes longues, fermes, ses yeux clôt. Son énergie brilla autour de lui, avant de passer dans le verre, sur la feuille.
Je sens mon aura. Je sens l'aura des autres... Je ne dois pas avoir de doutes.
Le verre ne bougea pas. La feuille ne bougea pas. Kaos haussa un sourcil, bougea ses mains, fronça les yeux, serra ses poings, il ne se produit rien.
Mais... Quoi? Pourtant...
Kirisaki s'approcha de l'élève, en fronçant les yeux, puis en souriant gentiment.
- Goûte l'eau.
Ce que je fis. Un goût indolore, incolore, fade. Il n'y avait rien de plus qu'un verre d'eau et une feuille... Il ne s'était vraiment rien produit?! J'abaissai la tête, abattu... Moi qui croyait avoir quelque chose de spécial, comme le renforcement...
- Y a rien...
Finit par abandonner Kaos, mine basse, serrant les dents.
- Attends, je veux goûter!
Danna s'approcha rapidement, y trempa son doigt. Pour elle aussi, sa réaction fut la même; il n'y avait rien de spécial. Harakan s'approcha, fit de même, jusqu'à ce que Kirisaki prenne sa tête entre ses mains, confus.
- Non, rien!
- Je ne comprends pas...
Kaos reprit forme, avant de s'éloigner, la porte s'ouvrit vivement, on le saisit par le collet. Il ne broncha pas, c'était son tour, ils ne pouvaient plus se cacher ici désormais. Les trois être valides fuit du regard le gardien qui claqua la porte par la suite. Seulement là, à ce moment précis, le verre et la feuille éclatèrent en mille morceaux.
***
Lancé contre mon gré dans ma cellule, on m'attacha sans pitié à la cheville, dos buté contre le mur. Je ne pouvais rien faire, rien rappliquer, à moins que je tienne tant que ça à perdre la vie? Pas vraiment. Dans la cellule en face de moi, une jeune louve soignait ses plaies. Anéantie de partout, ses blessures saignaient sans arrêt, zébrant son dos, ses pattes et même son visage... Je me sentais soudainement gâté, à voir les simples plaies qui me parcouraient. Chaîne à la patte, je pouvais à peine effectuer un tour de cellule. Je fixai cette chaîne, avant d'écarquiller les yeux. Eh mais... Et si je pouvais couper cette chaîne grâce à mon Nen? Tout pourrait donc mieux aller pour moi! Oui! En voilà une bonne idée! Même si mon Nen était encore trop faible pour changer les propriétés dune feuille ou d'un verre d'eau, si ce n'était que ça...
- (Intéressante hypothèse. Mais, as-tu songé à une autre astuce?)
Le louvard fit volte face, montrant les crocs.
Qui est là?
Un rire résonna dans son esprit, ce qui ne fit que serrer ses dents encore plus, son museau retrousser sur de longues rides.
- (Ha ha ha! Tu ne le sais encore pas?)
Quoi que tu sois, sors de ma tête!
Là, il hérissa le peu de poil de son échine, et se mit à tourner en rond dans sa cellule, face à un adversaire invisible. La voix se fit mesquine.
- (Oh! On montre les crocs?)
Ouais! T'as intérêt à te montrer vite!
- (Sinon quoi?)
Un arrière goût passa dans la gorge du louvard qui dressa sa queue haute, dominante. Même ses griffes se rétractèrent, comme l'aurait fait un chat. De tous les loups des lieux, c'était bien le seul à avoir cet aspect.
...
- (Tu n'as pas trouvé?)
Tais-toi!
- (Ce que tu es mignon! Je vais me montrer, si c'est ce que tu désires tant.)
T'as intérêt!
Comme un jeune enfant, Kaos s'assied au sol, les yeux grands ouverts. Ce qui se présenta devant lui le laissa bouche bée. Son aura avait prit la forme d'un immense loup, entièrement constitué d'énergie, où ne se laissait deviner que ses yeux blancs.
Que... QUOI!?
- (Surpris?)
Le ton se faisait moqueur, Kaos eût même cru voir une langue tirer vers lui. Il serra les crocs, abaissa la tête, résigné.
Assez. Qui es-tu?
La Masse d'énergie s'assied au sol, en grattant son oreille avec une patte imaginaire. Haussement d'épaule de ce dernier.
- (Je suis toi.)
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 20:59 | |
| - Spoiler:
Je ne comprends pas.
- (Ça va être long si tu es aussi borné. JE.SUIS.TOI... Enfin... Une représentation spirituelle de toi.)
Une représentation spirituelle? Qu'est ce que ça veut dire?
Kaos plaqua les oreilles. De plus en plus confuse, cette histoire. Déjà que d'apprendre le Nen c'était soûlant, il fallait que ce dit Nen lui parle? Il secoua sa tête, incompris.
- (Et bien... Disons que je suis toi, mais qu'en même temps je ne le suis pas.)
Il prit une pause, tentant de comprendre lui même ce qu'il venait de dire.
- (Je suis une partie de toi.)
Kaos dressa les oreilles avant d'ouvrir la bouche, langue pendante.
Oh! Je comprends! Mais ça reste trop pour être réaliste.
- (Ne te torture par l'esprit sur ce genre de questions, enfin... Tu peux me donner un nom, je suis ton " nen ", précieuse énergie vitale.)
Ok. T'es mon gardien, quoi.
- (En quelque sorte...)
Kaos sourit, avant de dresser haut la patte en direction de l'être de vapeur.
Tu dois me promettre de ne jamais me laisser tomber, alors. Tope là!
- (Quoi qu'il arrive?)
Quoi qu'il arrive.
Il fit mine de réfléchir, avant de "toucher" la patte du louvard et de disparaître.
- (D'accord, mais toi aussi tu devras me promettre la même chose.)
Okay
- (C'est une promesse.)
... C'est une promesse.
Kaos porta sa main à son coeur, évaluant les dégâts ; aucun. Il eut un sourire satisfait, et s'allongea sur son lit, chaîne qui tintait à chaque mouvement.
En fait, c'était bien. Comme ça je n'étais plus seul. Alors mon subconscient m'avait créé un gardien, si j'avais bien compris... Ou alors je délirais, c'était aussi probable! Enfin, quoi qu'il en soit... Je m'étirai de tout mes muscles, puis fermis mes yeux.
Mais le loup ne s'endormit pas, du moins pas tout de suite. Ses yeux bleus luirent dans la pièce fermée. Il regardait au plafond, où le simple ventilateur tournait sans arrêt, suivant sa course, hypnotisé. Il regarda à côté de lui, portant ses mains sous sa tête, décontracté. Absorbé par le mouvement, il retira ce qui lui servait de couette au bas de son lit, et ne fit que s'allonger, son coeur battant lentement. Pour un humain, avoir un débit aussi lent aurait pu être mortel. Mais pour un louvard...
Hé.
Quoi?
Les hommes, croient en Dieu, non?
Oui. Crois-tu en Dieu?
Non. Car il est injuste avec les démons. Il est un hypocrite.
Ma foi...
C'est peut être pourquoi les hommes le sont...
C'est tout de même vague.
..."Vague?"
Oui, car "Dieu" est considéré juste et bon avec ceux qui le méritent, les démons ne le méritant pas... Pourtant...
...
Pourtant, il y a encore de considéré les anges et les démons. Alors que personne n'est parfait. Pourquoi il y aurait des bons et des mauvais? Puisque les bons méprisent les mauvais, ne sont-t-ils pas aussi mauvais?
...Ah, c'est vrai, mais... Les mauvais peuvent se racheter, non?
Avec du blanc et du noir, on obtient le gris.
Et qu'est-ce que c'est?
L'être supérieur à tous, un Ange déchu.
...Un Ange déchu...
Oui, un ange aux ailes de charbon.
...Mais, si c'est un Ange, il ne peut pas mourir?
Hum? Pourquoi cela?
Les hommes veulent l'éternité devant eux, et des surhommes. Si un Ange déchu vivait, il ne pourrait pas mourir. C'est donc un surhomme?
Pas vraiment. Un surhomme, c'est un monstre.
Kaibutsu*?...
en japonais, monstre se dit " Kaibutsu ".
On peut le considérer ainsi. Ce que les hommes veulent en fait, c'est devenir des chimères, indomptables. Mais on ne peut pas dépasser ses limites, c'est impossible.
Et l'Ange, dans tout ça?
Eh bien, ce que les hommes veulent, c'est un ange déchu. Un Archange.
Et l'ambition peut-elle tuer l'Archange?
Mais? Qu'est-ce que c'est que cette question?
Elle peut, ou pas?
L'ambition et la patience peut tout tuer.
Je vois.
Hum? Quoi donc?
Je vais éradiquer l'Archange avec mon nen. Mon Ambition, mes émotions, tout ce que j'ai vécu.
...
Oui... À partir de maintenant, I'm aiming the one and only goal: The Archangel's Dawn*.
( Je ne vise qu'un seul et unique but: Le déclin de l'Archange )
Et j'y suis pour quelque chose?
C'est ton nom, maintenant. Arch.
(Prononcé Arku, à la japonaise.)
Je vois.
***
Les trois semaines suivantes, Thorn et ses sbires travaillaient d'arrache-pied pour anéantir tout espoir de survie pour les trois animaux. Kaos, de son côté, apprenait les différentes essences du nen. Seul. Avec l'unique aide d'Arku qui, à l'allure d'un chef lui disait de manière stricte tout ce qui ne fallait pas faire. En parallèle, le jeune louveteau subissait de plus en plus de tests sans pitié, qui le vidaient de toutes ses forces. C'est assez s'il réussissait à bouger son aura de quelques centimètres, à son plus grand malheur. Cependant, ses amis n'étaient pas en repos non plus, Harakan avait dépassé ses limites et s'était évanoui. Le peu d'aide professionnelle qui lui avait été donnée avait donné des goûts de meurtres à Danna, qui elle, était simplement privée de sortie. Et "sortie", signifie sortir de sa cellule de torture. Nuit et jour, sa machine tait omniprésente dans son esprit. Ses bras, mous, n'étaient plus en force pour se soulever de leur plein gré. Elle se faisait même fouetter, par des types qui y prenaient plaisir. Vraiment, des trois animaux, c'est bien elle qui allait sortir le plus de ses gonds. Chaque jour elle s'affaiblissait, bientôt, ce qui devait arriver arriva...
- Ce n'est pas vrai...
Danna serra son poing gorgé de nen et saisit son poignet avec ses longs ongles. D'un air résolu, elle leva le bras et donna un violent impact dans le mur fait de béton. Ce dernier se cisela en 5 branches et elle s'effonda à genoux, presque en larmes.
- Je n'en peux plus.
Toute la pièce avait tremblé suite au coup. Alertés, trois hommes arrivèrent à la hâte, tranquilisants aux mains. La jeune femme les darda du regard, regard blanc, blanc comme les plumes qui avaient voltigées jusqu'au sol.
- Que se passe-t-il ici?
- Une autre crise je crois..
- Avez-vous vu le mur!?
S'interrompant un à la suite de l'autre, d'autres hommes arrivèrent sur les lieuattit vivement des ailes, pour attirer l'attention des autres. Ce qu'ils firent tout en se figeant: Elle retomba au sol, allongée sur le ventre, incapable de bouger. Pourtant, personne ne l'avait encore un tant soi peu touché.
- Gamine!
Les yeux ailleurs, elle ne daigna pas répondre, sa forme humaine reprenant celle d'un vulgaire oiseau, au long cou gracieux et digne. Elle ne bougeait plus. D'autres hommes s'attroupèrent autour de la cellule, la pénétrèrent vivement et se saisirent de l'oiseau, pour l'emmener sur son lit. Là, elle ouvra les yeux et porta son aile à sa bouche. Une toux, violente, lui déchirait les poumons.
- Elle est tombée malade, s'écria un homme.
- Il faut la sortir de là! Hurla un autre
- Il faut l'éliminer, finit par en abandonner un dernier, sortant son révolver, joignant l'action à la parole.
- QUE DIS-TU?!
Un autre bipède fit intrusion dans la pièce les yeux écarquillés. Serrant le poing, Thorn planta son regard dans celui des autres, puis dans celui de l'oiseau. Il hésita, avant de finir d'un ton sec.
- ...Livrez-la dans la salle de médecine. Elle nous est précieuse. La perdre n'est pas à envisager.
Danna ne bougeait plus. Son corps flasque tombait entre les mains de son porteur. Ses plumes noircissaient et son corps tremblait. À ce même moment, entrèrent à l'union Harakan et Kaos, qui les yeux écarquillés, demeurèrent silencieux. Kaos serrait lui aussi le poing, ses griffes lui transperçant le poignet. Harakan ne bougeait plus, frappé par l'image que Danna leur laissait; un oiseau aux prises d'humains, assaillie d'une maladie.
***
Vous voyez le tableau: Danna était atteinte d'une infection. En plus de sa cellule de torture en mauvas état - quelques cafards qui crépitent ci et là, ce n'est pas considéré " bon état " selon moi. - son overdose de nen et finalement ses séances habituelles, elle fut atteinte d'une surdose. À sa nuque, une longue marque infectée plombait dans ses veines. Sa fièvre ne faisait que redoubler à chaque jour, les médecins, trop incompétants pour savoir le système vital d'un cygne. Ses yeux ne s'ouvraient plus, et ,s'ils le faisaient, étaient d'une couleur rouge vif. Ses longs cheveux éparpillés sur son visage blême, sa toux s'aggravait à chaque heure, et lorsqu'on se tenait au chevet de son lit, nos coeurs ne broyaient que du noir. Voilà le futur qui nous attendait? Pourtant, aucun bipède ne s'y attardait. Non, ils cherchaient simplement comment la guérir, non pas par compassion, mais par secret profesionnel.Il nous prenaient pour quoi? Des gamins? Remarque, ce n'était pas loin de la vérité non plus... Enfin, dans tout les cas, Danna souffrait, Harakan perdait les pédales et Arku commençait à me taper sur le système. Un homme avait même essayé d'ajouter de l'humour, en nous signalan que nous étions adolescents. Non, on ne pouvait plus vivre ainsi, c'était loin d'être comment un animal devait vivre normalement. Des surhommes, ce ne sont pas des animaux. Bordel, j'ai mâle au crâne à y repenser...
Kaos retint sa tête entre ses pattes, serrant les crocs. Son nen autour de lui ondulait, ses yeux, bleus, devinrent soudainement jaunes. Le jeune avait nombreuses fois pensé à changer son apparence à sa guise, c'était peut-être le temps? Kaos ouvrit grand les yeux, sa gueule béante, retint un cri.
- Ça suffit pour aujourd'hui, on reprend demain.
- Cause toujours.
Kaos fronca les sourcils et serra les poings ne lâchant pas des yeux son persécuteur. Ce dernier s'arrêta, et lui fit un sourire mielleux.
Je dois le redire? Pauv' crétin.
- Ok, le gosse. Je crois que tu as mal compris. Ici, les chefs, ce sont nous. les humains. Alors vous, les monstres vous écrasez. Compris?
- J'ai aucun ordre à recevoir d'un hypocrithe.
Kaos sourrit, mais ce sourire s'afficha en un regard vaincu, lorsque l'homme se saisit de son tranquiliseur.
- aaa...AAAARGH!
L'électricité passa dans tout le corps du louvard qui hurla, retombant lourdement à genoux au sol.
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 21:02 | |
| - Spoiler:
L'homme lui donna ensuite un vif coup de pied dans ses côtes. L'immense crac retentit dans toute la pièce. Cependant, friand de s'en faire casser d'autres, Kaos se saisit de la main du garde, griffes rétractés, sourire aux lèvres.
- J'ai mal compris.
Son sourire s'agrandit, ses crocs formant un rictus diabolique. Il enfonça ses lames dans la peau du grand être. À son tour de hurler.
- SALE MÔME!
L'homme donna un coup de pied en direction du jeune loup, qui, agile, esquiva aisément en roulant sur le côté. Son sourire las, à ses pattes se rétractèrent de longues griffes d'environ 20 centimètres. Il demeura sidéré.
Et avec le nen?
Kaos regarda par-dessus son épaule, le gardien tenant fortement sa main avec son autre, un regard à faire peur. Il s'avançait à pas lourds, en ressortant son tranquilliseur et en haussant un sourcil.
- T'as peur hein? Capitule, t'as aucune chance.
Je dois essayer...
Le louvard s'élança avec une audace à faire peur. D'un bond, il était attaché au bras du tas de muscles, regarda l'espace d'une seconde ses griffes gorgées d'aura orange et planta sa main une seconde fois, dans le bras cette fois. Une vive lumière lui fit fermer à demi ses yeux, et il se laissa tomber sur le côté encore, en roulant, l'homme quant à lui, déchira le silence avec un cri tonitruant. Le jeune homme se boucha même les oreilles, encore un sourire aux lèvres; ses yeux brillaient d'excitation.
- Tu vas me le payer!
Kaos leva les yeux en sa direction, puis, porta à son bras. Il en fut lui même impressionné.
Avec une longue et profonde marque, de longs flots de sang en coulait. Non pas assez pour en rougir une rivière, mais assez pour que Kaos soit impressionné par sa propre attaque. Il regarda sa main, et ses griffes qui disparurent aussi vite qu'elles s'étaient rétractées. Même le visage de l'homme valait son pesant d'or.
Voilà qui va changer des crocs désormais inutile!
Il se redressa d'un bond, pointa les oreilles, se recula d'un pas... Avant de courir à perdre haleine vers la porte, il s'en saisit, débordant d'adrénaline, puis l'ouvrit aisément ( en la forçant un peu ) pour foncer, jambes à son cou vers la sortie. C'était peine perdue. Thorn se retourna vivement en sa direction, son regard brillant. Kaos ne s'en soucia pas, ses griffes claquaient le sol avec une telle ardeur qu'il ne sentait plus son cœur battre. L'homme aux lunettes activa son aura, et tout devint noir pour le louvard qui glissa près d'un mur, les pattes arrières paralysées.
...Mais ?
Ne t'inquiète pas, il vient d'aspirer l'énergie vitale de tes pattes arrières et de tes yeux.
Et avec ça je ne dois pas m'inquiéter!?
Fais moi confiance!
...Ok.
Active le Gyô.
Le quoi!?
Kaos demeurait immobile au sol, ses yeux noirs, ses pattes arrières immobiles. Son coeur battait à fond de mise, Thorn s'approchant, un pas à la fois.
Le Gyô. Concentre ton aura dans tes yeux.
J'essaie.
Le louvard senti son coeur battre vivement, un tintamarre infernal dans ses oreilles. Pourtant, il décida de mettre de côté son horrible douleur dans les côtes et dans les pattes arrières, pour concentrer le tout dans ses yeux. Ce qu'il fit, ils devinrent luisants, orangés. Kaos pointa les oreilles, en plantant ses griffes dans le sol, sa patte arrière commençant à le faire ramper.
Ça marche! J'arrive à voir!
Génial, c'est un bon Gyô. Tourne la tête vers la droite.
Ce qu'il fit. Un couteau passa vivement à ses côtés, ses yeux s'ouvrant lentement, sa pupille rapetissant. Au seuil de la porte au fond du hall , l'homme au bras ensanglanté approchait. La rage et la colère se lisaient dans ses yeux.
- THORN!
Ce dernier regarda au-dessus de son épaule, oubliant presque l'existence du canidé qui s'échappait en rampant.
- Zamuchi. Qu'y a-t-il?
Imperturbable, l'homme replaça ses lunettes, tout en gardant ses mains à ses côtes.
- Regardez ce que ce saligaud m'a fait!
Fit l'homme en pointant sauvagement son doigt encore intact envers le louvard qui s'échappait lentement.
Thorn demeura sceptique, haussa même un sourcil.
- Ça a l'air profond.
- ÇA L'EST! le coupa instantanément Zamuchi en serrant les poings.
- Calme-toi, je viens d'attraper ce fautif qui d'ailleurs est... Mais?
Thorn retourna la tête en direction de Kaos, qui avait disparu. Il avait rampé derrière les caisses, et rempait déjà vers une autre porte.
- Où est-t-il?! Vous, incompétents, vous avez dit avoir un oeil dessus!
Les autres scientifiques affichèrent une mine abattue, et haussèrent simplement les épaules.
- Il se cache bien. C'est normal,c'est un animal...
Là, il eut un sourire malin, assez pour effrayer les autres dans la pièce.
- Voyons s'il peut survivre aux yeux de mon ten...
Aussitôt, il serra les poings, bomba le torse. Son aura s'agitant librement autour de lui, formant un cercle qui passa sur toute la pièce en revue. Pourtant, aucune trace de Kaos.
... Comme ça?
Oui. Ça, c'est le Zetsu. C'est une forme mineure pour s'échapper, un peu comme si tu disparaissais.
Pourquoi elle est mineure?
Parce que le "In" est une technique beaucoup plus avancée.
Qu'est-ce que c'est?
Une sorte de zetsu qui fait disparaître complètement l'aura.
Oh! Pratique!
...Et qui te rend plus faible qu'une fourmi.
Oh, pas pratique!
Le louvard rampait encore derrière, pour finalement atteindre la poignée de porte. Un seul détail, il n'avait pas de pouce et donc était incapable de l'ouvrir.
Merde. Pas cool, ça.
Tu sais, il y a des moyens très simples d'ouvrir une porte.
Ah?
Kaos fermât les yeux, se concentra sur son aura qui ondulait encore maladroitement. Elle s'approcha de la poignée, et la poussa vers le bas. Un craquement retentit, l'animal se figea. Les antennes qu'étaient les humains s'étaient tous tournés vers les caisses. Thorn sourit, en faisant un signe discret aux autres.
- Oh, le voilà donc...
- Quoi donc, M. Thorn?
- Il essaie de s'échapper par la porte du placard à balais. Ingénieux...
Les autres hommes ouvrirent leurs yeux, puis se tournèrent en direction des caisses.
- Là dedans...?
Thorn hocha la tête, avant d'approcher lentement, un regard presque déçu. Une note enfantine, pourtant sérieuse à la fois.
- Oh ooh... Petit loup, je sais où tu te caches...
Kaos allongea ses pattes pour se hisser par la porte. Il plaqua les oreilles.
Et maintenant?
...On panique.
Son sang se glaça. On entendait les pas de chaque scientifiques. Lents, forts. Ils faisaient exprès de le stresser ou quoi? Kaos serra les crocs encore plus fort, son museau se déformant en plusieurs longues rides, ses yeux s'écarquillant encore plus, fixant désespérément la porte.
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 21:08 | |
| - Spoiler:
Merde!
Kaos s'effondra, à bout de forces, son aura dansant lentement autour de lui. Tout sombra dans le noir, une seconde fois.
***
Je crois que vous l'avez déjà deviné: Thorn, c'est un sale type. Un de ces mecs à qui donner sa confiance est un crime. Il ne faut pas s'en approcher. Malsain, voilà ce qu'il est. Et ce qu'il faisait dans ce labo déguisé en foresterie, c'en était des plus révoltant. Kaos vous l'a peut être dit, mais moi, j'en sais beaucoup plus que lui. En plus d'une recherche en vain de nen, on essayait de créer des chimères. Vous ne savez pas ce que c'est? Même pas une courte idée? ... Des monstres. Des animaux mi-humains mi-animaux.
Non pas des loup-garous ou autres fantaisies, des monstres génétiquement modifiées, esclave de leur personne, n'ayant pas le droit de parole sur quoi que ce soit. De simples.ombres pour une société humaine... Danna, Andrew ( celui que vous appeliez Harakan s'appelle réellement Andrew, alors nous le nommerons ainsi à partir de maintenant ) et tout les autres ( car il y a bien plus d'êtres torturés que vous pouvez vous imaginer! ) soufraient en vain, pour la simple question d'une maladie de gènes.
En plus de l'aura corrompue, les chimères, stockées dans les réserves au sous-sol, libéraient des essences invisibles qui transperçaient et passaient dans les systèmes immunitaires des êtres vivants des lieux. On pouvait devenir fous, malades, tomber sourd ou muet... Même mourir. Chaque effet était différent. Il semblait cependant un seul être immunisé à cet air néfaste: Kaos. Si ce n'est que son poil réellement blanc immaculé le protégeait de ces rayons? Nul n'en sût. Thorn perdait la tête, jusqu'à s'en mutiler les bras. Son plan de sur-hommes tombait en ruines, sans qu'il n'en sache la cause.
C'était un échec.
Le louvard s'était retrouvé sur une chaise, attaché à ses poignets humains, une immense brûlure sur son torse d'adolescent encore en apprentissage. Secoué de spasmes en tout genre, l'infernale machine, omniprésente dans son esprit, continuait ses cruels manèges. Sa peau en était tailladée. Au sol, rehaussées de poils blancs, des gouttes de sang retombaient à intervalles réguliers. Ses forces le quittaient et ses yeux, fermés volontairement, semblaient retenir ces quelques larmes humaines. Non, il ne fallait plus pleurer, ce n'était pas une émotion venant de sa race. La salle était petite, la lumière, braquée sur lui et les commodes pesaient sur son air. Il n'y avait aucune fenêtre - comme dans tout le bâtiment en général - et la porte était cadenassée. Était-ce à quoi les hommes pensaient du loup? De l'animal?
Mal au crâne... J'suis où?
L'adolescent ouvrit avec peine un de ses yeux, redevenus bleus dès lors. Pourquoi était-t-il ici? Pourquoi devait-t-il subir cela contre son gré? N'était-t-il pas qu'une simple expérience humaine? Bien que dégoûtantes, ces pensées traversèrent son esprit en flèche. De même que le visage d'Andrew et le sourire depuis longtemps effacé de Danna. Tous ces souvenirs le submergèrent en quelques secondes, dans le plus complet des silences. Il n'y avait pas âme qui vive dans les couloirs. Uniquement la porte verrouillée, à la lumière ambre qui pesait lourd sous les yeux du louvard blanc.
Kh. Una aurait haït cet endroit, avec sa claustrophobie.
Cette pensée lui tira un sourire forcé. Triste sort que d'être attaché par de simples humains, et pour subir les pires tortures.
Ironique. J'espère qu'ils ne s'inquiètent pas trop, là-bas...
À ces mots, d'autres pensées défilèrent dans sa tête. Vint alors une image d' Ios et de Kyû, son frère et sa soeur. Il en fut presque pétrifié...
Ouais, et eux?
À l'idée de ses frangins, son coeur se serra. Pourquoi devait-t-il les avoir laissé de côté? Il plissa des yeux, son coeur, accélérant la mise.
C'est ça. Stupides traditions...
Un goût amer lui passa sur la langue. Il serra la crocs encore plus fort, jusqu'à ce qu'il entende craquer l'un d'eux. Il le cracha aussitôt, passant sa langue sur ses lèvres.
Danna... Toi tu crèveras pas. Pas sans moi en tout cas.
Il serra les poings, ses longues griffes écorchant ses propres mains. Il regarda ces dernières, puis clôt ses yeux. Lui revint à l'esprit Rika et Dew. Son coeur se mit à battre encore plus. Jusqu'à résonner dans ses propres pensées, dans son âme...
Mais que?
Soudainement, Trois perles blanches se soulevèrent sous ses yeux. Elles luisent doucement, comme tout bon joyau de son nom. Kaos tendit la nuque en direction de ces dernières, en plantant son regard dans chacune d'entre elles. Qu'est-ce qui se passait? Le premier à réagir fût évidemment Arku qui se mit à onduler rapidement
...! Kaos! C'est du Nen!
Hein? Je t'avais oublié, toi... Comment tu peux en être sûr?
C'est faible, mais je le sens. c'est une aura particulière qui se trouve dans ce bâtiment.
Un coup de Thorn!?
Non! Son aura est aigre, à cet homme. Celle la semble plus... Impatiente?
« Hé, Keen. Tu m'entends? »
- Faiblement... Andrew, c'est toi?
« Donc, tu m'entends. Ouais, c'est moi. Ça gaze? »
Le louvard roula des yeux et cracha sur le côté, ses oreilles plaquées.
- Ouais, "bien sûr" ! Si on oublie le fait que j'suis enchaîné à une chaise électrique et que je me fait transformer les pattes en Sashimi, ça baigne!
s'esclaffa-t-il à voix haute, taciturne.
« Alors ça gaze pas... »
Hésitation dans la voix...
- Pas vraiment, non.
Rétorqua presque aussitôt le louvard, sec.
« Je vais te remonter le moral. Tu veux causer un peu à Danna ? »
Le canin écarquilla les yeux. Il avait dit... Danna? La Danna? Celle qui souffrait le martyr à son chevet, et celle que personne ne pouvait rien faire? Ce cygne là?
« Te sens pas mal, elle va mieux... Enfin, les plaies et le sang ça la réussit mal. »
La voix fût doublée d'un rire cristallin, moqueur.
« Ça faisait longtemps, Kaos... »
- Non...
Sa voix, chevrotante, réprimant un sanglot.
« T'es pas content de m'enten.. »
- TA GUEULE! T'es pas Danna!...
« Kaos... »
- Ferme-la!
Kaos se débattit, repoussant les perles d'un coup de pied. Ses yeux grand ouverts, ses sourcils froncés, l'adolescent ne bougeait plus. Son aura s'activait autour de lui. Rapidement. Une grande vague orangée traversa ses yeux.
- Ça ne peut pas être elle.
- Ce n'EST pas elle!
« Qui est avec toi? »
Le voix se faisait sévère, à présent.
- Tire-toi, toi! J'vais sortir d'ici et te prouver que t'es pas Danna! Danna est un cygne blanc! Pas une médiocre humaine!
« Calme-toi, Keenbird! Sno... Danna, c' est bien elle! »
« Kaos c'est moi! Qui est avec toi? Tu n'étais pas seul? »
- Tais-toi j'ai dit!
- On doit ficher le camp rapidement...
Kaos dressa une oreille.
- Hein? Mais pourquoi?
- Y a des gens qui arrivent au pas de course.
« Kaos, j'entends des voix avec toi. Ne mens pas. »
La voix n'était plus douce. Elle était même aigre. Le louvard serra les crocs, en les plantant dans ses chaînes.
Ça mène à rien! C'est trop solide!
Et avec le Nen, tu as essayé?
Ne me dit pas que...
Eh si!
Maudissant son incompétence, Kaos s'exécuta. Son énergie vitale sillonnait sur ses bras, pour passer sur son épaule, avant de se concentrer dans ses dents. Là, il releva la tête, et la rebaissa vivement, bouche béante, crocs dehors. L'impact lui fit fermer les yeux; la chaîne céda. Le louvard redressa les oreilles, satisfait de son coup. Mais là n'était pas à la rigolade, les pas s'approchaient de plus en plus.
Il donna une forte pression sur son bras et refit le même manège, puis se libéra de l'infernale machine. les cables et les solutés se firent renverser par le choc, le louvard n'en avait rien à cirer. Il donna un Vif coup de crocs cette fois dans le cadenas de la porte. C'était comme du flan, il céda à son tour, la porte s'ouvrit, béante. Il ne se fit pas prier plus longtemps, et fila rapidement. Malheureusement, à son pied y avait encore le cordon de sécurité. Résultat? L'alarme retentit.
_Expérience 3-57-A Kaïarus en fuite. Je répète, Exp 357-AK. en fuite!
'Tain! Manquait plus que ça!
T'arrêtes pas, j'ai un plan.
- Keenbird!
- Le voilà!
- Il est encerclé, héhé.
Le louvard s'arrêta net, plié au sol, montrant les crocs. Ses oreilles cependant droites, il regardait autour de lui. Encerclé de partout. Cinq autres hommes se joignirent à la fête. Il se campa sur ses pattes, secoua sa tête. Que faire?
- T'es bien pris, là, mon p'tit gars...
Tu m'en parles, de ton plan?
Ils resérrerent le cercle.
Oui, oui. Fais moi confiance je te dis.
Kaos se redressa, évita un paire d'yeux en faisanr un bond sur le côté. Là, il s'hérissa de tout son poil blanc, et sourit. Un sourire fait de crocs, ça n'avait rien de rassurant.
- Eh bien... On imagine que je suis fait comme un rat?
Un silence complet tomba entre les êtres, puis quelques murmures s'élevèrent.
- Il peut parler!
- On le comprend!
- On doit se méfier...
Une porte s'ouvrit à leurs côté, un grand homme aux lunettes en sortit.
Thorn...
Des pensées sombres assiégèrent le louvard, qui ne changea cependant pas son air arrogant. Arku avait les rênes, pour le moment.
- Tu t'es enfui, Keen? Ce n'est pas bien. Pas bien du tout...
- Enfermer des êtres contre leur volonté n'est pas bien du tout non plus, humain.
- Tu... Tu peux parler aussi bien? Je ne te savais pas bilingue, canin!
- Imbécile. Enfermer des être vivants pour le vain but de devenir des monstres. Tu vises trop loin, tu deviens marginal. Ahlala.. Je plains ta famille.
L'homme plissa les yeux.
- Je n'ai pas besoin de la pitié d'un être inférieur.
Arku, quand à lui, éclata d'un rire. Un rire sinistre.
- Ha ha ha! Et moi, que crois-tu que je vais faire? Me rouler sur le dos en guise de soumission?
- Dis donc... Tu as plus d'audace qu'à notre première rencontre... Ce n'est pas en ta position de jouer les plus forts.
Thorn replaca ses lunettes, avant de porter ses mains à sa taille.
- C'est de la provocation?
- Si tu veux. Dans tout les cas, nous sommes plus nombreux que toi.
- C'est encore un point à envisager.
Kaos avait repris les rênes. Arku c'était retiré, satisfait de la commotion qu'il avait créé. L'homme, quand à lui, avança d'un pas, un pas très lourd.
- Tu devrais avoir peur.
- D'Un humain? Pas vraiment.
Thorn serra ses dents. Il commençait à perdre patience face au louvard qui se tenait à quelques mètres, complètement encerclé. Pourtant, c'est lui qui se sentait petit. Allez savoir pourquoi...
- Oh? Plus de répliques à songer?
Ce n'était pas son ton arrogant qui rendait le scientifique fou de rage, mais son sourire mieleux.
- Tu as beau te la jouer brave, l'atmosphère a changé depuis qu'on t'as capturé. Voilà pourquoi tu vas devenir un surhomme, que tu le veuilles ou non.
- Hm... Non, sans moi. Je.. veux... pas servir les humain.
Thorn demeura sceptique. Le loup avait cherché ses mots? Il avait complètement changé? C'est évidemment Arku qui se pointa pour clore la discussion.
- Oh, jacasser avec ce toubib est inutile. Si on en finissait maintenant?
- J'suis pas contre.
- Hein? À qui tu causes, maintenant?
Kaos fit une mine surprise, en plaquant les oreilles.
- Quoi?! Tu ne le vois même pas? Un expert comme toi, ne pas connaître le Gyô...
- ...Décevant.
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 21:17 | |
| - Spoiler:
- C'est pas possible...
Thorn retira ses lunettes, ses muscles se tendant sous ses amples vêtements.
- Il y a DEUX, de ces saloperies?
Kaos dressa vivement la tête, ses yeux orange, luisants.
- Bingo!
Sa queue frétillait de droite à gauche, moyen simple d'énerver l'humain.
- Tu... tu te fiches de moi?!
Thorn avança d'un pas. Cette fois, un frisson parcourut le corps entier du canidé. Il se recula même de quelques pas, son poil dressé par la même occasion.
- Mr. Thorn, gardez votre sang froid!
- Monsieur, calmez vous, vous ne devez pas gaspiller vos forces sur ce déchêt!
- Il ya encore des tas de fugitifs... Même si celui là est le pire, ne perdez pas patience.
Kaos roula des yeux. En quelques secondes, il se retrouva sur deux longues jambes, campées au sol. Il était légèrement accroupi sur ses genoux. Il avait pris sa forme humaine définitive. Ses longs cheveux bruns ondulant sur son visage, ses yeux bleus, narguant le pauvre homme. Ses vêtements, collés à sa peau saillante de sueur... Il était prêt à réagir au quart de tour, son aura, quant à elle, dansant légèrement au gré de ses mouvements, rattachée à lui.
Thorn grommela.
- Il mérite de savoir qui est le chef ici. C'est un yearling. Ils se prennent tous pour ce qu'ils ne sont pas, à savoir: moi.
Cette fois, l'adolescent pouffa de rire. C'est sans dire que quelques scientifiques rejoignirent ce dernier. Bientôt, ce fut toutes les âmes qui s'esclaffèrent dans un concerto harmonieux. Certains se tordaient le ventre pour s'arrêter, d'autres, se cachaient la bouche. Leur joues rouges boursouflées, la plupart devenaient hilares. Ces visages ne laissèrent pas Thorn de marbre. Seul Kaos reprit son sérieux, ses yeux pétillants.
- Ha ha ha! Déjà, je m'abaisse à prendre une forme humaine, ne crois pas que je veux devenir comme toi! Tout ce que je veux faire, c'est de me tirer d'ici, et voir la famille.
Thorn ordonna le silence. Ce qu'ils firent. Cependant, malgré ses ordres fermes, il n'arrivait pas à effacer le regard mesquin de l'adolescent aux cheveux sombres. Lui vint alors une idée, un moyen de provoquer le canin.
- Ta "famille" ? Pas besoin, elle a été rasée.
Que... QUOI!?
La n'était plus à la rigolade. Kaos serra les dents, encore cet air moqueur au visage. Ses sourcils froncèrent ses yeux, et ses mains prirent une poigne ferme.
- Je ne te crois pas.
siffla-t-il entre ses dents.
Au tour du scientifique d'éclater de rire. Un rire mauvais, à faire dresser le poil sur la tête. Il n'en tira qu'un plissement de yeux de la part de l'adolescent, qui s'abaissait encore. Sa tête fixait ses pieds, et son corps, droit, était sur le point de basculer. Ses muscles se tordaient. Il était prêt à bondir, toutes griffes sorties.
- Tu ne me crois pas? Tes deux "amis" souffrent le martyr, et ta petite famille a été rasée pour laisser plus de place aux établissements urbains.
- ...
Le louvard serra les crocs, ses épaules se renfermèrent. Il grinça des dents, de même que ses souliers sur les tuiles.
- Rends-toi à l'évidence. Les loups ne méritent pas la vie. C'est un sujet tabou, même pour les environementalistes.
Kaos releva vivement la tête. Ses yeux de loups se plantèrent directement dans ceux de Thorn.
- Retire ce que tu viens de dire.
L'homme riait encore, sourd aux affirmations de l'animal.
Kaos... Tu ne vas pas...?
Arku frémit. Ses yeux devinrent blancs, et il s'éclipsa des regards, contre son gré. L'aura du loup n'était plus orange. cette fois. Non, elle était noire. Noire de charbon, et ondulait sinistrement en prenant un diamètre colossal. Le louvard bondit, ses yeux blancs, vidés d'expression. Une machine à tuer.
Tuer.
Hé, reprends toi!
Des coups volèrent dans tout les sens, des cris effrayés. Plusieurs scientifiques, ne sachant que faire, prenaient la fuite, leurs jambes à leur cou. Un bain de sang.
-C'EST UN MONSTRE!
- Fuyez!
Détruire.
Hé, Kaos!!
Mais le louvard était déjà loin. Ses yeux, ne voyant que haine et rage. Ses oreilles étaient bouchées. Ne lui parvenait heureusement, que son coeur qui battait la chamade.
- Silence -
En plus de sa rage qui décuplait à chaque coup, sa surdité face à toute plainte, le cruel animal reçevait les mêmes dommages. Causés par le destin des pratiquants de nen, il fallait toujours que l'échange soit juste. Par conséquent, chaque fois que ses crocs volaient sur quelqu'un, une raie profonde lui zébrait le dos, une ligne de sang en jaillissant. Teintant les murs blancs de couleur rouge. Ses pattes, son poitrail, son thorax, même ses os subissaient des dommages.
Son âme était déchirée, son coeur noirci... Il était devenu une de ces bêtes assoifée de sang. Il n'avait plus rien d'un loup. Il ne savait plus qui était ami ou ennemi, en venait même à se mordre lui même pour faire cesser sa douleur. Il ne bougeait plus de lui même, n'avait plus de conscience. Arku tentait désespérément de lui arriver par les oreilles, par ses pensées, mais Kaos était trop loin. L'idée de voir les cadavres de Brisk, Slain et Dala lui donnait le goût de vomir. Ses coups étaient répétitifs. On pouvait déjà compter les cicatrices. L'une d'elles toucha son coeur. Ses yeux écarquillés, ses oreilles plaquées, sa bouche béante, un flot de sang en jaillit. Un ultime hurlement de désespoir
Ses yeux se couvrirent un voile blanc, et il retomba au sol, raide.
- Douleur -
***
Après le Carnage, d'autres toubibs prirent la relève. Un groupe transporta Thorn aux urgences, et l'autre, se saisit du louvard. Ils ne lui firent pas de cadeau, passèrent furtivement quelques portes, ouvrirent sa cellule et le lancèrent contre le mur. Le plus courageux des huit lui attacha sa chaîne à sa patte, avant de lui donner une petite bourrade amicale sur la tête. Kaos était dans un état pitoyable.
Immobile, inoffensif, sa langue pendante et ses oreilles plaquées auraient fait pleurer n'importe quel ami des animaux, ce que ce laboratoire manquait atrocement. Son corps entier était zébré de cicatrices en tout genre. Elles passaient à ses pattes, pour s'entre-chevaucher sur ses flancs et se joindre à son dos, puis à son ventre et pour finir à ses pattes arrières.
Le plus grotesque était son torse, presque en charpie. L'emplacement de son coeur avait été rayé en un x impressionnant qui traversait même sa nuque. Pour rajouter l'aspect gore à la scène, sa toison immaculée était souillée par son propre sang, déversé sur les murs lorsque les hommes l'avaient envoyé bouler. Sa nuque était probablement incapable de se tordre même un peu. Son épine dorsale était finie, et ses tendons, morts. Le sang se déversait même jusqu'au bout de sa queue. J'avais tout vu. Je voyais tout.
Adossé au mur, les bras croisés, de longues larmes s'écoulaient de mes yeux. Larmes de rage, d'impuissance... Je ressentais sa douleur. Elle me tailladait les côtes. Je savais tout ce qu'il ressentait, j'étais lui, après tout... Mais c'était étrange. Moi qui n'avait jamais ressenti d'émotions pour lui jusqu'alors, pourquoi maintenant? Par égoïsme? Par ce que je risquais de disparaître? Je posai pied au sol, m'étirai de tout mon long. J'essuyai mes yeux humides du revers de la main, toujours en fixant cet être pathétique au sol, rattaché à une lamelle de fer, tachée elle aussi. Il y avait un silence à effrayer un mort, les autres ne voulaient pas y mettre leur grain de sel. On y aurait entendu une mouche voler.
Un son mat retentit. Dans la cellule de Kaos, un être ni grand ni maigre se tenait droit, les yeux blancs. C'était Arku, qui venait de se matérialiser. Il jeta un regard circulaire à l'endroit, avant de porter ses mains à ses poches.
Pas géant comme endroit.
Arku s'étira de tout ses muscles, baillant à s'en décrocher la mâchoire. D'une allure déconcertée, il passa par dessus l'animal blanc, sans réaction, ses souliers grinçants sur la flaque de sang. Il n'en fit rien, s'approcha des barreaux et les tâta d'un doigt. Une expression ironique envahit son visage, il haussa même un sourcil, incrédule.
Ils veulent me retenir avec... ça?
Il pouffa de rire, mais se retint. Il ne voulait pas réveiller les autres, ou s'attirer des soupçons.
Bon, première chose à faire, se tirer.
Il claqua des doigts. Son corps ondula légèrement, puis, luit d'une lumière orangée. Il était devenu de la vapeur lumineuse. Ce fût un jeu d'enfant pour lui pour traverser les barreaux. Ausitôt fait, il reprit forme, silencieux, ses yeux sans vie fixant la cellule où était allongé l'enveloppe charnelle blanche de Kaos. Arku passa sa main dans ses cheveux, secoué par les événements.
Le pauvre. Je l'abandonne alors qu'il est dans un moment critique...
Il serra le poing, et l'abaissa, faute de courage.
Ils ont vraiment foutu le bordel dans ta vie... Autant me rendre utile.
Arku songeait à un plan pour le tirer de là. Cependant, à peine eut-t-il eut le temps de porter ses doigts à son menton, un bruit de pas retentit. Quelqu'un s'approchait.
'Tain... Ils ne dorment jamais, ici?
Arku retint sa respiration, et s'évapora, une seconde fois. La porte s'ouvrit juste à temps.
- Ehh... J'entend bruit, comme qu'y dirait. Mais y'a personne. J'm'imagine des choses.
Un vieil homme, une lampe de poche au mains fit le tour des cellules. Il s'arrêta à quelques unes d'entre elles, en particulier à celle de Kaos.
- L'pauvre p'tit gars... Y'ont pas de coeur icitte.
L'homme ferma les yeux, posant sa main contre le métal des barreaux, en soupirant. Puis, il regarda derrière lui d'autres animaux en mauvais état le regardait.
- J'ai 'pu rien sur moé... J'vous aurrais donné une grillade sinon...
Il abaissa la tête, porta lentement la man à son coeur, et soupira une seconde fois. Son pas lent et lourd le menant à proximité de la pièce, s'arrêtant, ouvrant la porte, puis reprenant dans les couloirs, plus loin. Arku prit une inspiration rapide, et réapparut, en secouant sa tête.
Il n'est pas aveugle, mais il est facilement berné. Il a dû s'imaginer Kaos comme un être humain...
Il réprima un frisson.
Dégoûtant...
Puis, il ouvrit les yeux, et un sourire mesquin prit place sur son visage.
Tiens, ça me donne une idée...
Dans l'ombre de la pièce, les animaux encore éveillés regardèrent par leurs barreaux. On n'y voyait qu'une ombre, humaine, qui bientôt, commencait à prendre une immense forme. Chaque être se terra dans son coin, tremblotant. Un immense déchirement résonna dans la pièce entière. Assez pour faire tinter l'une des oreilles de Kaos...
***
- Arghhh...
- N'Abandonne pas, ça ira bien!
- Mais... ta... gueule. Tout ce que je fais depuis une semaine c'est de me lamenter. Ça ne va PAS bien, Andrew. Vraiment pas.
Le serval retroussa le museau, puis détourna sa tête, offusqué.
- Désolé d'essayer d'être aimable!
Danna lui saisit le collet d'une forte poigne.
- Désolée de vouloir la mort de tout ce qui bouge.
cracha-t-elle, ironique.
Le cygne se laissa tomber à plat sur le dos, dans le lit. Elle relâcha sa faible poigne, sous les yeux effrayés du jeune garçon. La respiration de l'adolescente était rapide, mais son coeur, pourtant, frappait trop lentement.
- Et puis... putain de maladie.
finit-t-elle par gémir, en repoussant les cheveux sur ses yeux.
- Tu devrais aussi dire putain de vie, tu sais.
feula narquoisement Andrew, en roulant des yeux.
Danna tourna sa tête en sa direction. Presque en pleurs. Elle ferma les yeux et serra le jeune homme contre elle.
- J'veux mourir. Tue moi, vite.
Quelques larmes s'échappèrent de ses yeux, de même qu'un sanglot, qui l'a fit s'étouffer.
Andrew la repoussa d'une main. Ses sourcils froncèrent ses longs yeux autrefois hagards de connaissances.
- Non. J'ai beau être un chat, je n'ai pas le goût de manger du cygne pour dîner.
Danna serra le poing, et lui donna un coup sur l'épaule, mou.
- Abruti... va...
elle fint saisie d'une quinte de toux, incapable de parler. Sa respiration se fit saccadée. Sa fièvre empirait et sa maladie la dévorait du fin fond de son être. Elle n'en aurait pas pour très longtemps. Andrew serra les dents, ses cheveux blonds retombant sur ses yeux marrons, sombres. Il tenta de détendre l'atmosphère.
- J'en ai marre de vivre ici...
Laconique-t-il, doublé d'un soupir.
Danna ouvrit soudainement les yeux, étrangement calme. Andrew fut alerté.
- Hé oh?... Da'? Tout baigne??
L'adolescente demeura immobile. Puis elle le saisit vivement ressaisit par le haut de son T-Shirt et l'abaissa à sa hauteur, et en profitant pour presque étouffer son comparse.
- Je viens d'avoir l'idée du siècle.
fit-t-elle, la mine encore sous le choc, les yeux grand ouverts, ses lèvres tremblotantes.
Elle relâcha sa prise - et dieu merci, car l'animal commençait à étouffer! - et planta son regard rouge dans ses yeux. Un intense regard qui fit traverser un frisson de la part du jeune homme.
- Une idée pour se casser d'ici.
Andrew s'abaissa, et sourit, rapidement attiré par l'idée.
- Intéressant!
Il fit mine de réfléchir, puis claqua les doigts, ses yeux pétillants de curiosité. Il s'enquérit.
- Alors, que proposes-tu?
Danna plissa les yeux. Elle demeura silencieuse. Ses yeux se fermèrent même sous l'effet de la pression. Son cœur, rapide cette fois, la faisait respirer lentement. L'effet inverse. Elle ne sentait plus son sang dans ses veines. Elle semblait exploser. Pourtant, quelque chose la retenait au sol.
Se ressaisissant d'elle même, elle frémit des plumes. Ses lèvres formèrent alors un rictus inquiétant, évidemment, pas assez effrayant pour terroriser le seul mec dans la pièce. Andrew était toute ouïe, ses immenses oreilles tournées en direction de l'oiseau. Danna continua, en se mordillant la lèvre. Devrait-t-elle le dire? Elle se lança dans une voix vibrante.
- ...On aura besoin de Kaos.
Cette phrase eut l'effet d'une douche froide sur le dos d'un chat.
***
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 21:35 | |
| - Spoiler:
C'est ça la vie... Il n'y a rien de spécial. Ou alors c'est tellement spécial, que ça en devient fade. Les couleurs d'avant ont terni. Les joies d'avant ont blêmi. Est-ce parce que le temps nous file entre les doigts? La famille, qu'est-ce que c'est? Un couple qui nous abandonne dans un coin et considère nous t-on comme illégitime enfant?
Vla que je me mets à la poésie... Tout change autour de nous. Les gens, les animaux, les plantes, le ciel et la ville. Tout change. Même si rien ne change? Par la fenêtre, C'est toujours la même chose. Les mêmes gens, les mêmes voitures... les même passants. Les mêmes couleurs, le même gris, le même sol... Le vert n'existe plus.
Cette ville est souillée par la productivité... Profits. On ne parle que de ça. Mon patron ne parle que de ça. Je ne parle que de ça. Et j'en ai marre. Mon patron m'a viré parce que j'en avais marre. Maintenant je fais quoi? Je deviens un de ces passants, moi aussi? Ou alors je dois continuer à me lamenter sur me sort encore une fois ? Putain de vie...
Elle écrasa son poing sur la table, l'air morne.
J'ai qu'à purger ma peine dans cette solitude... J'ai qu'à oublier mon patron et son imbécile d'équipe... J'ai qu'à...
- Lufia!
Une voix traversa le couloir. Elle se redressa, soupira.
- Quoi, encore!?
Un homme surgit au pas de la porte. La main derrière sa tête et le regard bête, il semblait hésiter à entrer dans la pièce.
- Euh ben... Charles m'a dit que j'allais te trouver ici...
La dénommée Lufia lui jeta un regard en biais. Elle ne bougea pas de sa chaise, ne fit que détailler l'homme à la peau balzanée, et aux yeux gris.
- Charles s'est trompé: Je ne suis pas Lufia. Maintenant dégage.
Laconique-t-elle en se ressaisissant d'un stylet, qu'elle bascula sur ses doigts.
L'homme haussa un sourcil, fit un pas de recul et s'excusa. Puis il partit rapidement, sans demander son reste. La jeune femme passa une main dans ses cheveux, avant de laisser tomber sa tête contre son bureau.
Putain de gens trop naïfs aussi... Il n’a pas remarqué qu'il y ait mon nom sur ce bureau? Idiot, va...
Elle pivota sur sa chaise à roues, direction son ordinateur. Là, elle prit sa souris en main, appuya plusieurs fois sur son document. Ce qu'elle y lut la laissa froide.
Chère Mademoiselle Lies,
Nous tenons à vous informer que votre cousin, Ulrich Lies et que sa femme, Danna Angis viennent de passer de l'autre monde. Ils ont été victime d'un terrible accident de la route, ce qui en laisse des plus douteux. Le conducteur qui les a renversé n'a pas été trouvé. Étais-ce une coïncidence? Nous n'en savons rien. Mais nous nous en fichons. Nous vous laissons donc dans le cruel dilemme que d'accepter le testament fait à l'avance par votre cousin. Pourquoi vous? Nous n'en savons rien non plus. Je vous joins cette lettre de la part de ce cher Ulrich:
Euh... Hé Lulu! C'est tragique, la mort, hein? Je sais que tu vas m'en vouloir à vie... Ou à la mort! Ironique... Je sais. Ce n'est même pas drôle. Je suis désolé. De quoi? Je ne sais pas. J'aurais dû t'en parler. Que grand-mère n’était pas vraiment grande mère, que maman s'était tirée et que papa était que l'aventure d'un soir.
Mais c'est ça, j'suis un profond imbécile. On me souffle à mon oreille en ce moment ( Danna te dit bonjour! ) que j'en aurai pas pour longtemps. Je viens de voir une de ces voyantes. Je ne les avais jamais vraiment crus. Mais cette fois, c'était différent. Je n'ai rien dit. Et elle savait tout de moi. Je lui ai demandé de lire mon futur. C'était surprenant. Un accident de la route, ça n'arrive pas à tout le monde! Enfin si, mais passons. Alors puisque je suis un grand paranoïaque, je savais que je ne devais pas monter dans une voiture. Ni sortir de ma maison. Mais cette malédiction m'a rattrapée.
C'était juste un taxi, hein... On voulait chercher ta nièce, Marie. Mais... Je l'avais senti. Et on s'est fait renversés par une auto. Un conducteur fou qui m'en voulait, pour je ne sais quoi. Alors là, c'est difficile de croire que je suis en train de t'évoquer ma mort, hein? C'est normal, ça me ferait peur. Mais sache que ce n'est pas ta faute. C'est de la mienne, ou je ne sais pas. On sert tous à quelque chose dans la vie, peut être mon utilité était de faire une femme heureuse, et d'assouvir la vengeance de quelqu'un? Je n'en sais pas moi même. Je m'y prends mal pour écrire, hein, c'est ce qui arrive pour ne pas avoir fini le collège!
Bon, je sais que ça va t'effrayer, mais je suis au courant pour le reste de ma famille, qui doivent être tristes et blah blah blah. Mais je m'en moque. Tu seras la seule qui lira ce message. C'est ma volonté, après tout. Au fait, je suis au courant pour ta perte d'emploi, et pour ta folie des animaux. Tu as même recueillie une chienne!
Elle semble jolie... J'aurais aimé que tu m'en parles, j'aurais aimé te voir. Ah ça y est, on vient de couper le téléphone, et ma connexion Internet se perd. Sache que je t'aime, et que ce n'est pas ta faute. J'ai une résidence près de York Shin... Tu pourrais t'y rendre et devenir reporter indépendante! Tu es douée pour les mots. Je voudrais te donner tout ce que j'ai, mais je crois que cette responsabilité m'échappe... Aie une belle vie.
ton cousin, Ulrich.
Nous sommes très déçus du comportement étrange de votre cousin. Nous sommes profondément désolés pour sa mort. Toutes nos condoléances.
Le Presbytère.
Lufia serra les poings. Puis les dents. Quelques larmes amères coulèrent le long de ses joues. Elle pleurait. Libre. Mais elle pleurait. De longues larmes d'amertume s'échappaient de ses yeux. Elle ne faisait rien d'autre. Pleurer dans un silence parfait, pour se remémorer les vieux souvenirs d'antan. Elle restait estomaquée. Non pas par la mort de son cousin. Mais face à la cruauté des autres. Elle prit son verre d'eau, tenta de l'approcher de sa bouche, mais ses mains tremblotaient tellement qu'elle avait peine à le tenir. Une vapeur jaillit de sa main. Elle prit une forte poigne du verre et le lança à toute allure sur le mur. Un son mat retentit. L'éclat de verre représentait son coeur. Il y avait une grande trace dans le mur. Elle se leva, claqua la porte.
Un concerto infernal tonnait dans son coeur. Un concerto qui réclamait la vengeance.
***
- Aïe!
Le garde s'effondra, endormi.
Keh, trop facile. N'empêche, j'suis toujours perdu.
À ses côtés, une longue silhouette, sinueuse, traversa le couloir. Arku frappait encore. Voilà quinze minutes qu'il passait de périmètres en périmètres, aussi agile qu'un chat. Et, le connaissant, il devait déjà en avoir marre de déambuler pour rien.
Y a pas un moyen plus simple que de chercher à tort et à travers?... Moins encombrant?
Il pila net devant une carte, grossièrement collée sur le mur. Il soupira.
...J'aurais dû m'en douter. Bon...
Il plissa les yeux, posa un doigt irréel sur la carte, et le glissa de secteurs en secteurs. Il haussa un sourcil.
-Ak-7 34... Ak-8 42...
District 354....
348...
322...
Il donna en vain un grand coup dans le mur.
ARGH! Ça ne mène nulle part! Y a rien qui peut m'aider à trouver ces deux boulets!?
Alertés, deux gardes se précipitèrent.
- J'ai entendu un bruit! Vite!
- Moi pas! C'était quoi comme bruit?
Le garde dévisagea son comparse. Il ne bougeait pas, ses yeux plantés dans les siens. L'autre s'énerva.
- Quoi? C'était si effrayant, comme son?
Le garde s'effondra au sol, inerte. Son ami s'alerta.
- Hé!
Il pila net. Devant lui, un insecte haut de plus de deux mètres se tenait sur ses pattes. Environ vingt - voire plus? - immenses yeux blancs en forme de losange dardaient l'homme, de grandes mandibules qui claquetaient nerveusement... Se joint à cela douze longues pattes qui craquelaient au sol. La bête s'approchait, lentement, tout en ondulant sur elle même, doucement. Un insecte luisant, mais bien réel aux yeux du garde. Ce dernier, de son côté, commençait à trembler.
Il se recula de quelques pas, la gorge sèche, les yeux écarquillés. Comment pouvait-t-il y avoir une telle bête au premier étage, puisque les chères étaient retenues prisonnières dans le sous sol? L'homme en demeurait estomaquée, sa bouche ouverte, béante, aucun son n'en sortant. La bête leva une patte en sa direction. Elle se para de lames en tout genre. L'homme sombra instantanément dans le noir. Une lumière jaillit alors de la bête qui s'effaçait de plus en plus, au beau milieu de cette dernière, un homme, plutôt jeune, retombant au sol.
Futile. Et avec tout ça je n'ai pas encore trouvé la pièce.
L'homme jeta un vague oeil sur les carcasses au sol. Il haussa un sourcil. À quoi ça lui servait, maintenant? À rien, strictement rien. Il n'y avait plus d'espoir. Ce mot n'existait plus. Enfin, ce mot n'existait plus pour Kaos, à qui évidemment devait agoniser dans son coin. Si vous n'aviez pas encore compris, cet homme, c'était Archangel's Dawn. Et ce qu'il venait de commettre le laissait sans remords. Il secoua la tête, faute de quoi.
Je m'occupe de ranger les corps plus tard. Y a plus important. La carte, à présent.
Arku se donna un coup sur la tête, puis fit les cents pas.
' Tain... J'vois rien! C'est trop grand!
Il s'arrêta net. Ses yeux venaient d'accrocher quelque chose. Aussitôt. Il bondit sur l'occasion. Dans les mains d'un des hommes au sol, il y avait une feuille, qui disait clairement ce que notre ami cherchait.
* Snowhite - - - - - - - 347-AC- Salle 2
Andrew
Slightpace
Threeleg
Rymph
Scion
Dale
Gust
Un sourire malveillant stria ses lèvres.
- Bingo.
Il porta les mains à ses poches et claqua des doigts. Il redevint cet être vaporeux et luisant. La nuit s'annonçait jeune et fraîche. Dans la seule fenêtre des lieux, la lune luisait d'une lueur glauque, les nuages s'amoncelant autour de cette dernière. Un léger vent agitait les feuilles à la cime des arbres. L'automne était entamé, mais nos héros ne pouvaient le voir. Tout ce qu'on en savait, c'était du blanc, des murs blancs, et encore des murs blancs.
Au loin résonnèrent les douze coups de minuit. Le clocher balançait dans la ville, ville si éloignée de ce laboratoire dépéri. Kaos ne devait même plus savoir ce qu'était le grand air. Danna avait sans doute oublié comment se servir de ses ailes, et Andrew, à réagir avec les autres. Arku devait être le seul à bien se plaire là dedans. Regarder les malheurs des autres l'exaltait au point de presque le faire sourire. Cependant, le dernier incident ne l'avait pas fait rire. L'incident où Kaos demeurait inconscient le laissait de marbre. Le faisait souffrir en son for intérieur.
Pourquoi? Pourquoi éprouvait-t-il de la pitié pour un misérable être vivant? Lui même n'en savait pas la réponse, voilà pourquoi il allait l'aider à s'échapper, même s'il lui en coûterait son âme. Après tout, l'Aura, ça se réutilisait. Peut être le terme " Arku " allait même disparaître des pensées de son protégé? ll secoua sa tête translucide, et fonça sans s'arrêter couloirs par couloirs.
Si je trouve ces deux boulets, non seulement j 'vais pouvoir leur expliquer ce qui se passe, mais également établir un plan pour s'échapper. Ça me fait une pierre deux coups.
L'être lumineux se glissa de murs en murs, salles en salles. L'amertume au coeur.
N'empêche... s'attacher à deux mioches alors qu'ils sont dans le même pétrin que soi... Aurais-je fait pareil?
Il s'arrêta de bouger, son corps ondulant vaguement dans la nuit noire des lieux. Pas âme qui vive. Tout le monde s'affairait en bas. En bas, c’était les chimères. Les chimères, c’était les maladies. Mais en même temps, les maladies se trouvaient dans l’espace supérieur. Et un point pour les animaux!
Non. Sûrement pas. Je me serais servi d'eux.
La silhouette luisante se glissa ensuite dans les escaliers, passant furtivement par dessus ces dernières. Arku claqua des doigts, formés dans une main à part. Il reprit forme, atterrissant sur une marche dans un son mat. Il se figea, se plaqua contre le mur. Son corps se recouvra d’une pellicule de sueur.
Et ils se seraient servis de moi?
Un pas retentit à ses oreilles attentives. Il retint sa respiration. Son coeur - ou du moins ce qui lui servait de coeur - lui tambourinait jusque dans ses propres oreilles. Il se serra violemment la poitrine, le souffle court. Ses pensées bifurques vers une autre vérité.
...Merde! ça fait plus d'une heure que j'ai laissé mon vivant seul – à savoir Kaos…, j'suis pas habitué à vivre, moi!!
Cette remarque ne lui fit qu'un sourire ironique. Il se terra contre son mur, haletant. L'air était frisquet, lui en tira un vrai frisson.
Et puis on dirait que j’ai sous estimé ces sacs de mensonges.
Les pas au dessus de lui s'arrêtèrent. Ils devenaient méfiants. Reprirent plus lentement, faisant le moins de bruit possible. C'était peine perdue. Les oreilles d'un animal sont surdéveloppées, Arku sortit même ses griffes, qu'il fit grincer sur la rampe. Les pas se stoppèrent, une voix hésitante effleura les oreilles attentives de l'être immatériel.
- Q... Qui est là?
Arku serra les dents. Son corps entier tremblotait sous la pression.
Je commence à éprouver des sentiments... Pas cool, ça.
- Hé! Répondez! Sinon j'attaque!
La voix, maintenant menaçante, fut accompagnée d'un son strident, métallique.
Soudainement, une idée traversa l'esprit de l'Aura.
Espérons que ça marche...
L'homme, au haut des escaliers, se précipita, un boulet à une main qu'il menaça du regard.
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| | | | CalmMind
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 21:38 | |
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 21:46 | |
| ( Sulbau! <3 ) - Spoiler:
Il haussa un sourcil, tenta un pas et soupira d'aise.
- Ce n'est que toi...
Il mit sa main à son visage, rigolant pour lui même
- T'avais peur de quoi?
L'homme mit sa main dans son cou et se recula.
- Euh je... Une chimère qui s'échappe! Qu'est-ce que tu crois? Ce sont des êtres terribles! Des bêtes mauvaises ... Ça m'fout les jetons...!
balbutia-t-il, un sourire bénêt au visage.
Son comparse plissa les yeux, et cracha d'un ton acerbe.
- T'es un garde et tu as peur de ce que tu dois éliminer? Ne me fait pas rire.
Le garde se mordit la lèvre et baissa la tête.
- Euh... désolé...
finit-t-il par lâcher, sans précipitation.
Le scientifique leva une main pour lui dire d'arrêter.
- Suffit. Me fait pas perdre mon temps, j'ai à faire. D'ailleurs, ils ont changé la salle de mes expériences. Snowhite - 347-AC, ou est-t-il situé?
L'autre haussa un sourcil.
- Première porte à gauche, à la fin de ces escaliers. T'as oublié?
- Merci.
Laconiqua-t-il simplement, en passant à côté de son collègue.
Il entamma un pas rapide en haut des marches, et ferma la porte. Sa longue veste blanche de toubib signifiactive, avec une étiquette, où on y lisait son nom... Docteur... Kura?
Psyche! Quel idiots
L'homme retira sa veste et s'ébroua de son grand complet. C'était Arku, qui avait transformé une de ses mains en un tout autre personnage! Il s'étira de tout son long, tout en marchant dans le corridor, avant de s'arrêter devant la pièce. Ses yeux purent très bien désigner le " Salle deux " incribé en lettres noires. Il roula des yeux. Docteur Kura. 'Fallait pas chercher! Prof Koas pendant qu'on y est? Bah! L'être poussa la porte d'une main, sourire plombant aux lèvres. Il entra dans la pièce. Pas après pas. Seulement, derrière lui, pendant son vagabondage extérieur, une ombre s'était glissée au tableau...
***
- Coup de tonnerre -
Qu'est-ce qui vient de se passer?
...
Je ne le sais pas. Suis-je seul? Je ne sens plus mes os. Mes tendons sont morts. Je ne sens plus rien, mis à part mon coeur, lent. Je baigne dans de l'eau? C'est bouillant... C'est presque agréable... Non! Non, c'est mon sang! Alors je souffre? Je ne m'en rend pas compte. Suis-je encore conscient? J'arrive à voir l'outil de ventilation. On est bien... Même si je reste immobile? Je crois que je suis allongé... Bouger fait mal. Parler fait mal. Ciller fait mal. J'ai mal, en somme. C'est horrible comme sensation, mais en même temps si agréable. Est-ce que je meure? Peut être... Et si je meure, que se passe-t-il? Rien. Tout le monde est mort. Un loup de plus ou de moins ne ferait pas de différence, pas vrai?
Argh... 'Mal au crâne.
« Hé! »
J'entends des voix...
- Resaisis-toi!
Peut-être que je rêve?
- N'abandonne pas! Ne te laisses pas faire!
Ou peut être pas...?
- Bats-toi!!
...Qui sait?
- Gamin! Donne un signe de vie!
... Une voix dinstincte.
- N'importe quoi!!
- ... Ok.
Soupir d'aise. La voix féminine reprit.
- J'ai bien cru que t'allais nous quitter! Mais en même temps je savais que tu vivais; je t'entendais respirer. Faiblement, du moins...
Elle me parle à moi? Que dois-je répondre...?
- Ah...
- Enfin, heureusement que tu m'as répondu! J'allais venir voir si tout allait, moi! Ouf! J'suis soulagée!
Kaos plaqua les oreilles. La voix lui parvenait faiblement aux oreilles. Qui était-t-elle? Cette question fusa dans son esprit. Mais il ne s'était pas remis de ses blessures: Pas encore. Aussi sa bouche ne suiva-t-elle pas ses pensées.
- Qui... es... tu?
La voix féminine demmeura sourde.
- Oh mais tout de même! Un peu plus et je t'entendais gémir! J'avais peur tu sais, je m'inquiètais!
Kaos serra les crocs.
- Réponds... moi...
Un rire cristallin retentit. Kaos n'en demmeura pas plus attiré.
- ...Vite.
Elle finit par soupirer.
- Les hommes m'appelent Scion. Je suis ta voisine de cellule. Je me suis réveillée, car j'entendais les lamentes de ton âme et...
Scion? Comme le bourgeon?
- ...En quelque sorte, oui. Je ne sais pas ce qu'ils veulent de moi. C'est un enfer car...
Il l'interrompit.
- Tiens? J'ai pensé... à voix haute?
Scion s'enchérit d'un ton énigmatique.
- Non. Tu as pensé le faire.
Que?
- Je suis télépathe.
Kaos dressa les oreilles, et soupira longuement, la pression de son coeur s'accentuant.
Voilà qui va faciliter les choses...
- Ainsi tu ne te blesseras pas les mâchoires! Broken Jaws, va! D'ailleurs, c'est quoi ton petit nom?
Le canidé plaqua les oreilles, encore immobile.
Les hommes m'appelent Keenbird. "Oiseau acéré". Mon véritable nom est Kaos.
- Okay! Alors " Kaos " ce sera!
lanca-t-elle d'un ton enjoué.
Si tu veux...
Elle fit mine de réfléchir et rajouta, sur le même ton jovial.
- Oh! Je sais! Je viens te voir! Je vais évaluer tes dégâts.
Hein? Venir ... ici?!
Elle rigola.
- Bien sûr!
Kaos déssera ses muscles et soupira.
...Fais c'que tu veux.
- J'y tâcherai!
Invisible à ses yeux, l'animal ne pouvait pas lever la tête. Il se sentait plaqué au sol, incapable de commettre ne serais-ce qu'un simple mouvement de patte, de tête ou de cou. Son dos avait flanché. Il se tenait simplement au sol, avec l'odeur de son propre sang qui lui montait à la tête. Son état était pitoyable, et il ne pouvait même pas se contempler. Il plaqua les oreilles; seulgeste qu'il pouvait encore faire sans trop de dommages.
- Je suis là!
Tu es... Une "souris" ?
- Oh... presque, mais... Regarde mieux!
Kaos plissa les yeux pour apercevoir la forme floue de l'être. Qui était-t-elle? Un éclair stria le ciel. Une lumière envahit la pièce, Kaos écarquilla ses yeux, tout à fait immobile. Une grande adolescente se tenait debout, face à lui. Des cheveux lui allant juste au dessus des épaules, un regard quasiment mignon. Ses grands yeux violets saisirent le regard doré du louvard applati au sol. Elle pouvait faire à son aise, il ne pouvait pas bouger. Le tuer aurait été une solution mais...
- Oula! Mon pauvre, t'as dû avoir souffert...
Kaos serra les crocs.
Aucune idée.
- Sérieux! J'savais pas qu'on pouvait avoir des dommages là! Ni là!
Scion tournait rapidement autour de l'être maculé de sang, l'inspectant dans les moindres recoins. Délicate, elle faisait tout pour ne pas toucher l'être, ce qui adviendrait à le blesser encore plus. Ses petits doigts de fées se glissèrent dans sa poche.
- Eh bah! Tu t'es battu contre le Thorn?
Kaos cracha un caillot.
'Videmment.
L'adolescente s'assied en tailleur, adossée au mur.
- Bon sang, alors tu peux déjà compter les cicatrices! C'en est fini de ta chère peau! Au temps en finir maintenant, non?
-Pourquoi pas...
siffla simplement le loup en guise de réponse.
Scion abaissa la tête. Ce n'était pas du tout le genre de réponse qu'elle esperait. Elle se redressa d'un bond et s'approcha de la bête avant de se mettre à sa hauteur. Elle montra ses crocs... À elle.
- Écoute tête-de-mûle! Je cherche à t'aider: Ne prend pas tout du côté sombre ok? Maintenant tu vas me faire un joli sourire et on se tire d'ici!
Mais...
- Quoi?! Qu'y-a-t'il?!
Lanca l'hystérique de pleine voix.
Kaos hésita, avant d'hausser un sourcil.
...T'es une chauve-souris.
La chauve-souris écarquilla les yeux et se recula rapidement se cachant avec ses grandes ailes. Il fuit le regard.
- Non! Même pas vrai! Et puis c'est pas ça l'important, l'important c'est que...
Alors j'avais raison. T'es bien une chauve-souris.
- Tais-toi!
Elle était au bord des larmes, ses doigts devant ses yeux qui luisaient de honte, son regard caché derrière ses mains... Elle s'éffondra au sol.
Hé, cool. Y a pas de mal!
Tenta Kaos avec l'air le plus détendu possible.
Elle lui hurla presque aussitôt.
- Oui y'en a, justement!!
Okay okay! J'suis désolé!
Scion leva son regard vers le loup. Elle ferma les yeux, ravala son sanglot et s'assied, recroquevillée sur elle même, et se tenant les genous.
- C'est bon...
Lâcha-t-elle les yeux encore embués de larmes.
Pas vraiment, fit Kaos avec un sourire.
Raconte ce qui va pas.
- Oh... Kaos... Je...
Non. Prends ton temps.
- ...Ok.
Scion regardait ses souliers. Elle soupira.
- Ma famille était grande. Une colonie d'une dizaine d'habitants... Et puis... Et puis on vivait dans un arbre très creux. Des Roussettes, qu'on nous appellait. Une chauve-souris frugivore... Pteropus vampyrus. On vivait près de l'éducation. Plusieurs professeurs venaient nous étudier, notre quotidien de vie et tout cela... Et puis... Et puis... J'étais curieuse et j'me suis aprochée de trop près et... et...
Elle ravala un sanglot.
- ...Et puis ils sont arrivés trop tard et la colonie a passé sous les flammes... Et moi je me sentais mal pour eux alors j'voulais pas et les derniers survivants m'ont suivis. C'était pas une bonne idée. Vraiment pas. J'leur avait dit en plus de refaire une colonie et de me laisser tout seule. M'abandonner, c'aurait été mieux pour eux. Non! Ils étaient idiots! Ils m'ont suivit et on s'est retrouvés ici! Et c'était l'enfer! On nous a fait ingurgité des trucs infects pour prendre cette apparence et puis on nous a appris des techniques... Mais c'était trop! Après c'était les coups d'éclairs et le feu et... et puis...
Ses yeux s'emplirent de larmes.
- Et puis on nous a emmené " là où il ne falait pas "... Le sous sol, c'était dégoûtant et on avait peur. 'Sont presque tous morts...
Kaos plaqua vivement les oreilles.
Attends! Le sous sol!?
Scion plongea son regard violet dans les yeux du loup.
- Si si... Le sous sol.
Elle baissa ses yeux, sa voix chevrotante.
Le sous sol! Alors tu es... Ce que les hommes appelent chimère?
Elle détourna le regard.
-3-47-Scion... Chimère de première qualité. Je me suis enfuie.
Le louvard écarquilla les yeux.
Incroyable...
- Mais vrai!
fit-t-elle avec un sourire ravageur.
Il sourit intérieurement. Le visage de la jeune adolescente s'assombrit soudainement.
- Enfin... J'ai beau être une chimère, j'suis pas attirée par les humains... Et puis... Je ne suis plus rien. Une expérience humaine. Un jouet à leurs yeux.
...Hein? Que veux-tu dire?
- Je me rebiffe. J'en ai marre de les écouter. Je suis... L'exécutrice des hommes.
Kaos serra les crocs.
Alors Kalia a...
- C'est sans doute à cause de mon sang. Transférer du sang de chauve-souris dans le corps d'un cygne sublime était une erreur de leur part. Je ne pouvais rien faire...
Kaos inspira profondément, et serra les crocs.
Je vois. Maudits humains.
- Kaos...
...
- Kaos. On va s'échapper. J'veux m'échapper. Je le sens dans le plus profond de mon être. Ce désir de liberté...
Scion...?
- Je sais que tu ne peux pas bouger mais... J'ai une faculté qui pourra le faire. Elle ne dure que 12 heures. Je sens ton désir de voir des proches, et attendre à leur chevet... Je sens tout ça en toi.
Je...
- Je veux t'aider! De tous, tu es le seul qui est encore animal!
Scion je...
Il dressa les oreilles, ferma les yeux.
- Merci.
- Bon, alors attends un instant...
Autour de l'adolescente, une puissante aura bleue ondulait. Lentement, telle une vague qui rejetait de l'écume. Kaos ouvrit grand ses yeux, sa pupille se rapetissant.
Water's Beat...
Scion leva une main, la regarda, puis tendit tout les muscles de cette main. Ses doigts en forme de crochet s'approchaient du corps du loup. Il plaqua rapidement les oreilles. L'aura prit forme d'eau et se répandit sur le corps du loup qui ne bougeait plus. En quelques secondes seulement, alors que le flot des vagues passaient et cicatrisaient tout sur son passage, Kaos pouvait bouger la patte sans trop de mal. Scion lui tendit la main.
- On fonce! On a pas beaucoup de temps.
Le loup s'appuya sur sa main et se hissa sur deux longues jambes humaines. Il testa ses bras: ils n'avaient rien. Il en fut estomaqué.
Oh, y a plus mal.
- ... Ouais. T'as un moyen pour sortir?
Scion le toisa, puis lui fit un clin d'oeil.
- Que crois-tu? Idiot, va!
Elle posa sa main contre les barreaux. Kaos se recula, son coeur s'accélérant instinctivement.
Woah mais qu'est-ce que c'est que cette force!?
Scion rigola pour elle même.
- Ma vraie force destructive.
Les barreaux se tordirent. Deux animaux s'échappèrent de la cellule, leur yeux rivés vers l'avant, leurs pensées ne tambourinnant que sur un seul rythme. Trouver les autres.
- Coup de fusil -
***
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 21:51 | |
| - Spoiler:
- Il est trois heures du matin. J'espère pour vous que c'est important.
- Lufia Lies?
Elle s'écarta du téléphone. C'était un accent anglais. Si tôt le matin, que lui voulait-t-on? Elle cracha.
- That's Me. It's three O' clock at the morning, what the hell do you want?
- Sorry about that...
Un rire gêné de l'autre côté de la ligne.
- Just talk.
- Ahem. We've got sources for a new report and...
- Wait, a report? As in reportage?
- Indeed. Then what I was saying...
- Sorry, I've been fired. You'll have too find another bait for this so-called job.
- We can't, nobody has enough skills for that one! We need Mrs. Lies. The Lufia Lies.
- You're like a... source, then?
fit la jeune femme en se mordant la lèvre, cherchant ses mots.
- I am your source.
- Will I get even paid?
- No.
- Then count me out. I got a life to live, and dreams to sleep.
- You can't. You'll make this reportage weither you like it or not.
- Is that so? Make me.
Un ton ironique.
- ... You got a precious little doggie at home, eh? Did you ask for fundamental charges to actually have the rights to keep her in you house? I think not.
- ...
Elle serra les dents. La discution avait prit un tout autre sens.
- I can tell that you like that dog. You don't want to leave her at the "pound", don't you?
- ... You bastard.
- Ho ho ho! Perfect aim!
- Shut up and... Tell me where the place is...
- Liadori Street. There's a factory burried in the forest. Something is going to happen there.
- I see... May I ask you something?
- Anything.
- Comment t'appelles-tu?
Elle opta pour un sourire malicieux, ses yeux cachés dans l'ombre de ses longs cheveux blancs. Elle regardait à l'extérieur. Une lune gibbeuse et remplie. Elle se détendit. Là encore , elle avait changé le plan, et elle menait.
- ...
They once called me... Destiny.
Elle raccrocha, sa main encore sur le téléphone. Que venait-t-il de se passer? Elle passa une main tremblante dans sa nuque, bouillante, et soupira.
Bon sang, dans quel guêpier me suis-je encore fourrée?...
Elle regarda à sa gauche. Son corps tremblotant, ses oreilles abaissées et son allure ailleurs. Elle semblait dormir, mais Lufia savait bien qu'elle avait tout entendue.
Elle agit exactement comme si de rien n'était...
Elle se leva de sa chaise à roues, la poussa contre son bureau puis se leva se dirigeant vers la porte. L'être au sol redressa soudainement la tête.
- Hé! Où vas-tu?
Lufia sourit, porta les mains à ses poches pour en sortir un appareil photo.
- Ne t'inquiète pas, je reviendrai rapidement.
L'être gromella, et détourna la tête.
- C'est pas vrai. Tu vas encore m'abandonner!
Lufia lui offrit un sourire triste, elle abaissa les yeux.
- Je reviendrai rapidement, ne réponds à personne, surtout. Je te promets que je reviendrai.
La femelle soupira et se leva, adossée au mur.
- Tu as promis. Alors reviens vite...
Lufia lui tourna le dos.
- À plus tard...
Elle hésita, ferma la porte. Sa dernière parole happée par le vent.
- Clarice.
***
- Kaos!
- Je... non, désolé.
- ...Ce n'est pas toi?
Arku abaissa la tête.
- Je suis désolé. Kaos est en très mauvais état en ce moment.
Andrew feula, les yeux sombres.
- Tu le connais.
- Je suis une partie de lui.
Danna demmeurait incrédule:
- C'est pas vrai... Son nen...
- Arku. Je me nomme Arku.
précisa ce dernier avec un sourire.
Andrew demmeura silencieux. Danna écarquilla les yeux.
- Incroyable...
Ils se tûrent. Le coeur de Danna reprit un rythme rapide, elle s'étouffa. Andrew fut alerté.
- Danna! Tiens bon!
Il jeta un regard en biais au loup blanc - à savoir Arku - qui se tenait au pas de la porte.
- Si tu es venu ici pour l'achever, dégage!
Arku serra les crocs. Planta son regard doré dans les yeux du félin, hérissé de partout.
- Ne monte pas sur tes grands chevaux! Je voulais vous proposer quelque chose...
L'adolescent se saisit d'une lampe, qu'il menaça au canin.
- Barre-toi! On veut pas de ton aide!
- Andrew, arrête!!
Il lança la lampe en direction du loup blanc qui fit un vif écart, et retomba sur une patte. Il plaqua les oreilles. Andrew se préparait à sauter.
- ANDREW! ARRÊTE, MERDE!
Il se tourna vivement vers Danna, les yeux plissés, rouge de sang. Il abaissa la tête.
- Ce type... c'est Kaos... C'est une partie de Kaos... ne soit pas sur la défensive.
- Un moyen efficace pour s'échapper.
Andrew serra les crocs, puis soupira en vain, ses yeux fixant le sol, puis e plantant rageusement dans le regard du loup blanc.
- Si tu es Kaos...
Il bouillait de rage.
- Si tu es Kaos, dis moi ce qui est arrivé à ce vieux. J'veux savoir où il est...
Arku soupira et s'assied, prit forme humaine ne s'approchant pas plus des deux autres animaux.
- Kaos s'est échappé. Les hommes ont essayé de le noyer dans ses souvenirs avec des perles incandescentes, copiant voix et odeur de vous deux. Il s'est sauvé. Il voulait vous voir, il a foncé et à peine trois mètres plus loin, il était encerclé.
Andrew soupira, sa voix tremblotante.
- Voilà pourquoi il y avait une alerte...
- Oui. Et l'homme lui a dit qu'il les avait tué. Toute sa famille. Tout ses amis. Frères, soeurs. Plus rien. Kaos a vu noir. Et ce fût un carnage. J'ai essayé de tout mon âme de l'en empêcher, mais il était sourd! Et , ravagé par cette aura noire, il se blessait lui même. Ça me faisait peine à voir.
- Aura... noire?
- J'avais pas rêvé l'autre jour alors.
Arku haussa un sourcil.
- L'autre jour?
Andrew acquiesça.
- Oui. Il y a quelques mois, Kaos découvrait le nen. Et... Dans le verre, lorsqu'il est parti, il y avait une lueure très sombre...
Arku eut un sourire malicieux.
Eh non! Ça, c'était moi.
Il demmeura prudent.
- Je vois.
Le serval dressa les oreilles, attiré.
- Alors? Que s'est-t-il passé ensuite?
- ... Ils l'ont lancé brutalement dans la cellule. Il ne s'est pas réveillé.
- Alors... Kaos est...?
- Non. Il respirait encore, lorsque j'étais à ses côtés.
Danna retint des larmes. Andrew secoua la tête, le visage rouge.
- Pauvre mec.
- Kaos...
Arku plaqua les oreilles.
- En voilà donc la raison de ma venue. Un plan pour s'échapper tous d'ici.
- Nous t'écoutons.
fit simple le cygne, le regard rivé dans les yeux vides du loup opalescent.
- Bien. Le connaissant, il doit déjà être sur pieds et courir ici... mais...
...Quoi!?
Arku se tourna vivement vers l'arrière. Il ne put voir que le canon qui chargeait Andrew. Aussitôt, Il s'éclança en sa direction, captant la balle, directement dans son coeur. Sa bouche grande ouverte ne laissa s'échapper qu'un soupir. La balle, quant à elle, saisit le coeur avec multiples corchets ; une balle de nen. Arku ne bougeait plus, Andrew demeurait sidéré, et Danna fixait la silhouette au loin. Andrew se recula, fixant le corps du loup, étendu au sol, parfaitement immobile. Dans leurs esprits, ces tels mots les firent tous frémir.
- Kh... Qui aurait cru que l'humain combattrait la bête. Enfoiré. Tu me suis depuis une heure, pas vrai?
L'homme, debout, son arme encore pointée vers le cadavre, fut saisi d'un frisson.
- Je ne savais pas que tu avais remarqué. Quels reflexes tu as là!
Arku n'eut qu'un rictus à ses lèvres.
- Ne crois pas m'avoir tué tout de suite. Aussitôt qu'il arrive, je serai remis sur pattes, et je pourrai écraser cette dernière sur ta médiocre tête.
- Allons allons, ne t'emporte pas devant les enfants!
Danna ne bougeait plus, ses yeux, plantés dans le regard amusé de l'homme.
- Mais c'est... c'est...
- coup de tonnerre -
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 21:55 | |
| - Spoiler:
Je m'étais battu de toute mon âme, je m'étais effondré, complètement incapable de bouger ne serais-ce qu'une oreille, et me revoilà sur pied, courant à perdre haleine, presque ravigoré. Décidément, le monde du nen est quelque chose de très mystérieux! En fait, j'étais plutôt soulagé de connaître les particularités de l'Aura. Water's Beat agissait comme un charme, son âme pure filtrait mes sombres pensées ainsi que mes doutes. Tout disparaissait rapidement. Mais je devais faire vite; si je n'arrivais pas à faire ce que je voulais faire dans les douze prochaines heures, c'en était finie de ma peau! Pourtant, l'agréable sensation de la technique me faisait oublier ce point. Je flottait sur un nuage.
C'est un peu comme si je n'avais aucune idée de ce qui s'était passé. Mon sang était froid, mes muscles roulaient et mes os semblaient solides. Comme si rien n'était arrivé. De l'eau chaude et pure filtrait mon âme. Même ma conscience semblait tranquille. J'avais de la chance d'avoir rencontré Scion: Même si elle était le principal être responsable de pourquoi j'étais ici, je commençais à l'apprécier. Savoir maintenant qu'elle était une chimère était bien le cadet de mes problèmes. L'important était de trouver Andrew et Danna, ainsi qu'Arku et se tirer d'ici...
Qu'est-ce que j'avais tort!
- Hi hi! Tu sais où ils se trouvent?
Elle battit rapidement des ailes , suivant la cadence saccadée du jeune-homme qui traversait couloirs après couloirs. Kaos secoua la tête et serra les dents.
- Non.
Non je ne savais pas. Il devait bien y avoir un million de pièces ici! Je ne savais même pas si j'étais le seul loup d'ici... Ça me frustrait de ne rien savoir de la location de mes potes. Scion, elle, semblait se foutre de ma gueule.
Cette-dernière rigola.
- Hi hi hiii! Ce que t'es bête! Ça doit être pour cela que tu es si mignon, va!
Kaos lui jeta un regard en biais. La jeune fille fut saisie d'un frisson.
- Ferme-là. J'suis mon instinct.
Les deux êtres filèrent rapidement devant un mirror. Leur reflet représentait tel quel un grand loup blanc maculé ainsi qu'une chauve-souris ébène. Kaos regardit un instant son reflet, voir comment il se portait grâce à Scion, mais demmeura scpetique.
Qu'est-ce que c'est... que ce point blanc?
Scion tinta des oreilles, sa jupp suivant lentement le gré de ses jambes fines.
- Un point blanc? Où ça??
Kaos secoua la tête et sourit bêtement.
- Rien. J'ai dû rêver...
Il haussa un sourcil, puis porta son regard vers l'avant. Ses pied firent un V, il s'arrêta net.
- Heeein? Pourquoi tu t'arrêtes!?
Kaos écarquilla les yeux, porta la main à son oreille.
- J'ai une piste.
- Alors t'es vraiment un chien!
lança Scion d'un ton enjoué.
Mais Kaos n'écoutait plus. Son regard était porté ailleurs. Ses yeux normalement oranges étaient devenus blancs. Il voyait noir, et des formes ombrageuses. Il jeta un oeil vers Scion. Il voyait du blanc. Une détection de chaleur corporelle. Mieux encore, une détection de mouvements. Il plaqua les oreilles, porta sa truffe en l'air. Elle ne captait rien. Ses yeux captaient une lumière opalescente et bleuâtre. Il abaissa la tête, et se tourna en direction de la jeune fille qui chantonnait dans son coin.
Troisième étage à peu près...
- Allons-y!
Scion battit des ailes, et Kaos fonça de front. Au bout du corridor, il y avait les escaliers, en haut des escaliers, il y avait un corridor. Et des escaliers, un hall, des escaliers, un autre hall et des pièces à ne plus finir. La lumière suivait rapidement, disparaissait au fur et à mesure que Kaos filait. Une pièce, une autre. Et encore une. Il n'y avait rien, personne... Comme si on les attendait quelque part... Un cri jaillit du front, un cri féminin qui fit vibrer le coeur du louvard. Il plaqua les oreilles inspira intérieurement.
- TIENS BON!
***
- Andrew!
Le jeune-homme s'effondra au sol, son visage caché par son bras. Un fin filet de sang coulait de sa tempe. Danna, horrifiée, porta les mains à ses yeux, incapables de retenir les larmes qui coulaient. Au cadavre d'un loup blanc à l'oreille noire, un serval s'était ajouté, immobile, son corps se refroidissant de plus en plus. Le cygne n'en pouvait plus.
- ANDREW!!!
L'homme pointa le canon de son arme en direction de la jeune fille. Il sourit. Un sourire psychédélique. Fou.
- Obéis ou tu seras la suivante...
Danna se leva sur ses jambes, descendit du lit sur ces-dernières, flageolantes et fusilla du regard son interlocuteur. C'était une jeune femme d'un mètre soixante aux longs cheveux blancs, rappelant le duvet d'un cygne l'hiver. Elle optait souvent pour de grands yeux ronds et bleus, aussi profonds que la mer, mais cette fois, étaient rouges. Rouge de sang, luisaient dans celui du félin inerte. Son enveloppe vide, son âme l'ayant quittée, une simple lumière odulait encore autour de ses griffes, étrangement...
- Sale con... Sale traître... J'vais te tuer! COMME TU AS TUÉ TOUT LE MONDE!
elle s'élanca, sa main prenant la forme d'un immense couteau.
Reaper's HANDS!
Son bras pris un élan imaginaire, la lame luisant dans la lumière d'un éclair. Au fond de la pièce, deux yeux oranges luirent.
- DANNA! NE FAIS PAS ÇA!
Le cygne fusilla du regard l'être qui se tenait à la porte, hérissé de partout. Elle n'écoutait plus. Elle n'entendait plus. Sourde aux affirmations de son ami. Kaos gronda et s'élança entre la lame et l'homme.
- DANNA!! PUTAIN!
mais il avait été aveugle. Ce n'était pas la lame, l'ennemie. C'était plus loin que cela. Kaos sentit son dos se déchirer. Il ouvrit la gueule, aucun son n'en sortit. la blessure se cicatrisait. Le Water's Beat faisait son effet. Mais pour combien de temps encore? l'homme roula sur le côté, l'air satisfait et se saisit du corps d'Arku. Il se tourna en direction du seul mâle de la pièce - encore vivant.
- Si tu le reveux, viens me chercher!
Kaos dévoila les crocs. Alors qu'il s'apprêtait à bondir, une main le retint par l'épaule. Danna.
- K... Ka...
Des larmes s'écoulèrent malgré elles. Le cygne serra son ami fort contre elle, haletante.
- Il a... Andrew a... Ce type c'est...
elle s'arrêta, les yeux luisants.
- Oh Kaos!...
Ce dernier plaqua les oreilles. Il bouillait de rage. Son regard doré se posa sur le corps d'Andrew. Une simple enveloppe charnelle, immobile, inutile. Cependant, quelque chose attira son attention.
Qu'est-ce que c'est? Du nen?
Il haussa un sourcil, puis se tourna vers Danna, l'air vide, absent.
- Danna, je suis désolé
Le cygne abaissa la tête et se recula, en retrait. Scion arriva à tire d'aile.
- C'est à nous de l'être... tu vois, Kaos.... Nous...
- Oui?
- Avons créé une bombe. Elle explosera d'ici dix minutes.
Kaos écarquilla les yeux.
- Tu veux dire que...
- Je suis la bombe, et Andrew est la détonation. L'explosion sera si... si forte qu'elle décimera le building entier.
Kaos serra les crocs.
- Mais t'es conne.
Danna sourit et lui donna un coup amical sur l'épaule.
- Je sais. Alors file. Vite...
- Mais...
- Ta gueule, regarde pas derrière. Andrew est mort, et j'vais pas tarder moi non plus. Sa colère et sa hargne sont si élevées que l'explosion sera massive. T'As une chance de t'en sortir.
- Danna!
- FILE J'TE DIS!!
Le louvard serra les crocs, lui jeta un regard en biais, puis s'échappa e la chambre, les yeux froids, prêts à rejeter toutes les larmes qu'il fallait. Il empoigna scion par le poignet, et fonca dans le corridor. L'alarme retentit.
FUITE DANS LE SECTEUR B-34 , FUITE DANS LE SECTEUR B-34.
Jamais le temps de respirer avec ces types.
- Allez viens! J'connais un passage!
Il aquiesca et la suivit aussi vite qu'il le pouvait. Ses pattes claquetaient le sol avec une ardeur incroyable. La chauve-souris, quant à elle, planait furtivement devant la canidé. Il plaqua d'ailleurs ses oreilles son coeur noirci par tant d'émotions gâchées.
Pourquoi? Pourquoi j'devais survivre et pas eux? Et Andrew? Il était mort? Putain c'est pas vrai... Danna...
- Te tortures pas l'esprit Kaos, et suis moi!
Le louvard secoua sa tête pour replacer ses idées. Il allongea ses foulées bomba le torse et dressa les oreilles. Les portes s'ouvraient, les alarmes retentissaient. On entendait les cris des scientifiques ci-et là, qui fusaient à chaque intersections. Le louvard suivait tant bien que mal les coins escarpés où la menaient une simple chauve-souris. Il ne pensait plus à rien. Il ne voulait plus rien. Son regard était porté vers l'avant. L'avenir. Il ne pourrait plus avoir d'amis, de crainte de les perdre un jour ou l'autre... Il cracha.
- On est presqu' arrivés?
Scion ne répondit pas. Elle semblait hésiter,ses grandes oreilles bougeottaient. Kaos commençait à devenir impatient.
- Hé!
- Kaos je dois te dire quelque chose...
Il gronda rapidement, presque sourd.
- Je m'en moque! Réponds-moi!
Scion insista
- C'est à propos de-
- LA FERME! Je veux sortir d'ici!
le coupa presque instantanément le louvard d'un ton taciturne.
Scion s'énerva.
- Écoute moi tête de mule, c'est important!
- Non! Tu me le diras dehors, j'veux pas te causer alors que mes os seront broyés par une explosion!
- Tu comprends rien!! Je ne pourrai PAS sortir!
Kaos écarquilla les yeux. haussa un sourcil et tendit les muscles.
- Quoi?
- Kaos je...
Dernière ligne droite, on voyait la porte qui menait à la liberté. Après avoir semé plusieurs scientifiques, on entendait tout de même le bruit des pieds qui écrasaient le sol. Le plafond vibrait. L'on avait envoyé des chiens pour quérir un louvard et une chauve-souris. Dernière ligne droite. Dernier hall. Kaos revoyait son entrée avec Una, Dew et Rika. Un pincement au coeur le saisit, ainsi qu'une amertume sans pareille. Pourtant, un bonheur immense l'envahit. il s'arrêta presque de respirer. L'ombre, au fond du hall, redressa ses lunettes.
-... suis désolée.
- THORN!
Le louvard s'arrêta net. Ses griffes ayant déchiré le sol presque en entier. Il plaqua les oreilles, montra les crocs et hérissa son échine. Scion, de son côté, ne s'arrêta pas: elle abaissa la tête, vaincue, et s'arrêta face à l'homme.
- Scion mais que... !?
L'homme sourit. Un sourire triomphal qui fit frémir d'impatience le louvard situé à quelques mètres de lui. Il leva une main digne et fière, et renferma sa poigne sur des fils invisible. La chauve-souris serra les crocs et se renferma sur elle même. Thorn minauda.
- Oh te voilà! Je t'attendais. Je vois que tu as fait connaissance avec notre jeune amie? AH ha ha !
Scion abaissa la tête, honteuse. Elle avait les mains croisées dans le dos, un fil incassable semblait les retenir.
- Le problème, c'est qu'un surhomme ne doit pas aimer les créatures inférieures comme toi. Scion. Tu as grandi maintenant. Tu vas pouvoir montrer le fruit de dix ans d'expérience en laboratoire!
Kaos pila net.
- Dix ans d'exp... Scion, tu m'as menti?!
Elle abaissa la tête.
- Tu es trop naïf. Je... KAOS, AIDE MOI!
Le louvard écarquilla les yeux. Devant lui, ce n'était plus une chauve-souris, mais une femmeà cornes, à écailles et à plumes. Il ravala un frisson de dégoût. Il osa même cracher.
- C'est ça un surhomme?
L'être belliqueux devant lui se retint la tête avec ses mains, qui prenaient la forme de longs poignards courbés. Il frissona, écarquilla les yeux et se recula de quelques pas.
C'est pas bon, ça!
La lame s'élança vivement vers le Louvard qui esquiva d'un bond, se faisant pourtant trancher une partie de la patte arrière. Il réprima un visage emplit de douleur, retomba lordement au sol, serrant les crocs.
Mais ça fait mal!
L'être sans vie donna un autre coup vers la droite, un crochet vers la gauche, puis un uppercut que le âle se mangea en pleine tronche. Il retomba quelques mètres plus loin, roulant sur le flanc.
- Arhh... Ça fait mal...
« Tue-moi! »
Hein?
« Je t'en prie, Kaos! Tue-moi! »
Scion, c'est stupide. On devrait pas en arriver là.
« - Kaos, je t'ai menti... »
Tiens? Je n'avais pas remarqué!
« Water's Beat ne dure que 45 minutes. »
QUE?! Tu veux dire que...
« Tue moi et file. Je n'aurai aucuns regrets. »
Kaos plaqua les oreilles. Tuer et filer. Tuer. Ensuite Filer. Pourquoi? Pourquoi fallait-t-il toujours que ça finisse ainsi? Il y avait toujours une ombre au tableau. Un Si qui arrachait la vie à quelqu'un. Personne ne pouvait rien faire contre? L'adolescent serra les poings. Thorn, quant à lui, s'impatientait.
- Qu'attends-tu?! Termines-moi cet enfoiré!
La bête sans âme leva lentement un bras qui prenait la forme d'une hache. Kaos plissa des yeux et fermit sa poigne. Jusqu'à ce qu'elle soit gorgée de nen à ras bord. Il serra les crocs. Leva une patte. La bête écraquilla les yeux à son tour. Thorn en demeura subjugué.
- QUOI?!
« Merci.. »
Sur le poitrail de la chimère, le loup avait planté ses crocs et un flôt de sang en avait jailli le teignant de partout. Il plaqua les oreilles, retira vivement ses crocs, un coeur battant entre ces-derniers, un coeur ensanglanté. Les muscles fonctionnaient encore, et le battement, régulier, donnait la chair de poule. Kaos serra les crocs. Plus fort. Encore. Les muscles allaient céder. On le sentait déjà. L'organe éclata entre les crocs du canidé maculé, et la bête s'effondra au sol, inerte.
Scion...
Le louvard retomba sur ses pattes, encore immobile, hérissé de partout. Il ne regardit pas vers l'arrière. Quelques larmes roulèrent de ses joues.
Je n'étais peut-être pas un héros...
Il fonca en direction de la sortie. Thorn ordonna à ses sbires de le rattraper.
Mais au moins, je savais ce que je faisais...
Quelques hommes s'élancèrent, mais aucun d'eux n'arrivait à attraper ne serais-ce qu'un poil du loup qui s'élançait de tout son sâoul.
Peut être étais-ce car ma liberté avait été si longuement prohibée?
Ses griffes claquetaient au sol, sa queue, entre ses jambes, définissait clairement qu'il avait peur.
Qui pourchassais-je?
Son regard rivé vers l'avant, dans la seule lumière qu'annonçaient une aubre proche.
Moi-même?
La porte, tout prêt. Il pouvait sentir la poignée sur ses mains.
Un fantôme? ou alors...
Liberté.
Mes frontières?
Mes frontières?
Le louvard buta contre la porte s'élança dehors.
Pleure, petit.
Ses pattes touchaient enfin une herbe moite des lieux. Ses yeux, humides, raffraîchis par la rosée? Non... Par des larmes cristallines.
Même le plus noble a le droit de pleurer.
Kaos voyait double. Il jeta un regard derrière lui. Une intense lumière lui fit plisser les yeux. Des cris affolés, des plaintes douteuses ainsi que des hurlements de mort.
Un jour...
Il s'effondra au sol, juste dans les mains de l'humaine qui avait surgi des buissons.
Un jour tu vas en rire.
Elle lui caressa le crâne, le serra contre elle.
- Il n'y a plus rien à craindre...
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| | | | Kaïas
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Sam 6 Déc - 22:06 | |
| - Spoiler:
- 5 ans plus tard -
- Maiden-quoi?
- Tu le fais exprès! Madïen!
Le jeune homme la défia du regard, télécommande et canette de boisson aux deux mains. Lufia s'impatienta:
- C'est une découverte récente...
Le loup haussa un sourcil, déposa ses effets pour se lever, mains dans les poches.
- Ah bon? Et qu'est ce que c'est, dis moi?
- Un ... Je ne sais pas trop... J'en ai entendu parler, c'est tout...
Il éclata d'un rire franchement moqueur
- AH ha ha! Je m'en doutais! Tu ne peux pas te fier seulement aux rumeurs, Lies!
La jeune fille rougit jusqu'aux oreilles, faisant la moue. Elle laconiqua:
- Qui plus est, il parait que c'est un lieu où...
- N'essaie pas de me convaincre!
C'en fut trop. Elle écrasa son poing contre la table, la faisant vibrer. Son comparse écarquilla les yeux.
- Mais écoute moi, bon sang! Ils ont dit que ça avait un rapport avec des... Loups!
Ça y est, elle l'avait dit. L'air du jeune homme s'était subitement assombri, son visage et ses yeux voilés par ses cheveux qu'il replaça d'un coup de tête. Il siffla, dans un ton aigre.
- Impossible. Tout les loups sont morts, écartelés ou torturés jusqu'à ce que mort s'en suive... Tu as la preuve vivante sous tes yeux.
Lufia se mordilla la lèvre.
- Je sais bien tout cela, mais peut être y aurait-t-il des survivants?... Des êtres qui, comme toi, prennent place pour un humain alors qu'en vérité ils sont des animaux...?
Mais Kaos ne voulait rien entendre.
- Tais-toi! C'est faux! Entièrement faux! Ils sont tous morts! À moins qu'une soi-disant porte se soit incrustée dans le ciel ou alors qu'ils viennent de l'espace, il n'y a aucune explication logique à ce que...
Lufia le coupa.
- Et toi, à ton propos à toi, Hallstep, tu crois qu'il y a une explication logique?
Ce dernier demeura muet, les yeux grands ouverts, le pupille dilatée. Il se laissa tomber sur le dos, le regard songeur. Et si... et si vraiment... Il y avait de ces êtres? D'autres êtres comme lui? Mais où viveraient-t-ils? Ainsi débuta l'éternelle enquête...
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| | | | Beauty
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 Dim 7 Déc - 1:51 | |
| Bienvenue ^^ ... Alors j'avoue j'avais encore jamais vu ça xD Là j'ai pas vraiment le temps de tout lire mais ça va se faire dés demain x) M'enfin au plaisir de rp avec toi  | |
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| | Sujet: Re: Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 | |
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| | | | | | Kaïas Hallstep / Kaos Havoc-3 | |
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