Quel Monde ! [Kaïas]

- "Et toi… Tu l’as trouvé ta joie ? Ce qui te rend plus vivant ?"

- Évidemment. Sinon tu crois que je continuerais à vivre dans cette ville pourrie jusqu'à la moelle?...

- "Je … Je crois que je vais rentrer chez moi, Kaïas-san."

- Non...

- Me laisse pas seul... Pas maintenant.

- J't'en prie...

- Non...

La louve sous sa forme humaine fut retenue par une poigne si faible qu’elle n’aurait eu qu’un mouvement brusque de bras à faire pour que cette main tombe par terre et la laisse partir pour son monde. Beauty resta de dos, la tête baissé. Elle ferma les yeux alors que Kaïas continuait d’une voie faible.

- Me laisse pas seul... Pas maintenant.

Toujours de dos. En réfléchissant qu’est-ce qu’elle ferait si elle retournerait dans son monde se soir. Si ce n’était que de replonger dans la solitude froide de la forêt ou elle aimait se glisser pour pensée et réfléchir a pleins de choses. Cela le ne servait a rien qu’elle retourne sur Madïan se soir. Elle serait seule et abandonner comme tous les jours. Or ici il y avait Kaïas et elle appréciait beaucoup sa compagnie et puis il était blessé et gravement en plus. Ce serait lâche de l’abandonner là a son triste sort surtout que n’importe qu’elle homme le tuerait juste pour ses origines.

La poigne de Kaïas s’affaiblit jusqu'à ce qu’elle disparaisse complètement. L’humaine toujours de dos entendu de nouveau la voie fébrile et faible de Kaïas. Une petite voie qui prouvait qu’il était fatigué et blessé.

- J't'en prie...

L’humaine se retourna suite aux mots de Kaïas. Elle souriait vers lui qui était a sol sur la botte de paille. Elle retourna près de lui et se laissa tomber a ses cotés et s’assoir. Elle lui lança un regard emplis de douceur et de bonne volonté.

- D’accord Kaïas-san je reste ici.

Puis elle posa ses deux mains sur les cotés de ses jambes toujours souriante.

- Tu peux dormir je veillerais sur toi.

- "D’accord Kaïas-san je reste ici."

- "Tu peux dormir, je veillerai sur toi."

Non, c'est faux. Tout... était... faux...

Beauty n’éprouvait pas de la pitié pour Kaïas. Elle était sincère. Et après ses paroles le loup se laissa tomber en arrière sur la paille, les yeux fermés. Il semblait dormir très profondément et la louve ferait comme elle ‘lavait promis. C’est-à-dire veiller sur lui et sur son profond sommeil. Maintes fois elle bailla a s’en décrocher la amchoire mais elle restait assise a ses cotés, les yeux mi-clos et immobile. Parfois,elle secouait la tête pour ne pas qu’elle sombre dans le sommeil.

La pluie se calma pour finir par s’arrêter complètement.

Il faisait sombre, froid et un silence inquiétant remplissait le lieu. Parfois une voiture passait, remplissant durant quelques secondes l’endroit d’une lumière vive qui faisait plisser les yeux de la louve à la couleur bleu. Puis le noir baignait de nouveau les yeux mais la louve savait qu’il était devant lui. Elle regarda autour d’elle plissant les yeux pour mieux voir mais elle ne trouva pas de couverture douillette oublié là par un bipède. Alors elle resta collé a lui dans le noir profond comme celui du sommeil de Kaïas.

Les nuages se dissipèrent et la douce lumière de la lune vint baigner le lieu de ses rayons bienfaisants comme une mère veillant sur ses petits. Ils étaient deux loups et les loups aiment beaucoup la louve. Enfin en tout cas Beauty admira la lune en croissant de cette nuit. Immobile et silencieuse comme une statue. Elle avait froid et ne cessait de frissoner cependant elle ne devait pas s’endormir. A force de persévérance elle se mit a parler tout bas a elle-même pour l’empecher de sombrer

-Je ne dois…pas dormir.

A bout de force, la louve se coucha près du male sans le toucher la tête près de son ventre. Perpendiculaire à son corps.

-Je…ne dois….pas…

Mais elle ne finit pas sa phrase et sombra dans le néant. Dans le monde de rêves. Posant sans s’en rendre compte sa tête sur le ventre de Kaïas. Les paupières lourdes de sommeil alors que la lune veillait sur leur sommeil.

Puis les rayons de la lune furent remplacés par ceux naissant du soleil. Les rayons passèrent entre les trous du hangar et le cri incessant des pigeons retentit dans toute la ville. Certains s’engouffraient dans le hangar pour venir prendre des brins de pailles entre leurs becs. Il y avait encore peu de présence d’humain quoi que plus de voiture à passer en coup de vent. Mais cela devait être encore trop tôt pour les bipèdes.

Malgré que Beauty est veillé tard au chevet du male cette nuit. Les rayons du soleil vinrent sur ses paupières. Elle fit une douce grimace et se ouvrit les yeux en s’étirant et baillant. Puis elle se redressa et passa une main dans ses cheveux. Il semblait qu’elle s’était endormit sur Kaïas cette nuit. Elle lui avait promis de veiller sur lui mais elle s’était endormie et donc avait mis en danger le jeune loup. Elle grimaça et s’étant redressé elle attrapa un brin de paille et mâchonna le bout. Fatiguée, des cernes s’étaient creusés sous ses yeux bruns. Ses vêtements étaient tout fripés et ses cheveux dans tous les sens.

La bouche pâteuse, elle avait faim et se demanda comment Kaïas se nourrissait dans cette ville. Achetait-il des trucs avec des petits ronds de couleurs or ? Ou volait-il ? Elle cracha le brin de paille sur le sol et toussa. Elle se tourna vers Kaïas qui dormait encore. Son regard parcourait le corps voiler par les vêtements mais devinant toutes les blessures qu’il devait avoir sur son corps. Cette pensée la fit frissonner. Les bras croisés, assise a coté de lui a regarder la porte du hangar. C’était un hangar abandonner et normalement l n’y avait aucune crainte mais la louve était perplexe.

Elle bailla de nouveau et essaya d’arranger ses cheveux avec ses doigts en grimaçant mais un mouvement de Kaïas la stoppa. Son regard se posa de nouveau sur l’homme loup, un doux sourire aux lèvres. Elle était heureuse. Malgré sa tête de folle par cette courte nuit, elle était heureuse d’être en compagnie de quelqu’un qui ne la repoussait pas.

- Bon matin...

- J'ose espérer que t'as la dalle, car moi, si.

- Euh mais!... Avant tout, dis moi... T'as les goûts variés, hein?

- Parce-que le menu " Humain " risque un peu de surprendre tes papilles, tu vois...

- Bon matin...

La louve acquiesça et continua de le regardé, un regard un peu vide puisqu’elle était très fatigué. D’ailleurs à cause de ça, elle réfléchissait plus lentement alors je vous laisse imaginer la suite. Kaïas bailla et gigota son bras. Il devait avoir mal à son bras, après tout c’était normal qu’il ressente la douleur. Elle resta immobile à attendre qu’il parle. De sa voie, plus sur et forte que la veille.

- J'ose espérer que t'as la dalle, car moi, si.

La louve échappa un sourire amusé, un mince sourire. Pencha légèrement la tête sur le coté. Puis plongea ses yeux bruns dans ceux bleu du jeune homme. Il souriait. Niaisement, mais il souriait. Il s’étira puis s’affaira à se recoiffer et à s’épousseter. La louve, elle était dans un état assez pitoyable. Ses cheveux allaient dans tous les sens, ses vêtements étaient froissés et elle avait des marques de brins de pailles sur les joues, montrant qu’elle avait bougé cette nuit et s’était allongé, la joue sur la paille. Elle finit de se démêler els cheveux comme elle pouvait avec ses doigts. Puis essaye de tirer ses vêtements pour qu’il se défroisse mais autant vous dire que ce n’était pas gagner. Puis la louve s’étira à nouveau en baillant et sauta du ballot de paille, manquant de s’affaler par terre en retouchant Terre.

*Eh ben, on dirait que j’suis bourré comme l’aut’ mec là.*

Elle soupira et se gratta la tête en se redressant mieux que ça.

- Euh mais!... Avant tout, dis-moi... T'as les goûts variés, hein?

Des gouts variés ? Hein ? Mais de quoi parlait-il ? Des gouts variés en quoi ? Il ne pouvait pas être plus précis quand il parle celui là. Elle le fixa, plongeant ses yeux marrons dans ceux du jeune homme a nouveau. Pleine de curiosité. Visiblement, elle attendait le reste de la phrase.

- Parce-que le menu " Humain " risque un peu de surprendre tes papilles, tu vois...

La louve le regarda puis s’avança un peu vers l’entrée du hangar, un pas un peu chancelant par cette courte nuit. Puis elle se retourna vers lui, un peu perdu par ce menu « Humain » D’ailleurs, elle lança d’une voie un peu gênée.

-Je n’ai pas très faim, je me contenterais du peu.

Sur ces mots la louve attendit Kaïas pour la suite. Elle ne savait pas ou il irait, ce qu’il mangerait et ce qu’il allait faire. Elle le suivrait et espérerait qu’il ne retombe pas sur une patrouille car la louve était fatigué et l’envie de se battre ou de fuir des « méchants » ne l’enchantait pas du tout.

- "Je n’ai pas très faim, je me contenterais de peu."

- Bah!, comme tu le souhaites!

Si ma mauvaise étoile s'est tirée pour laisser la place à ma bonne étoile, tant mieux. J'en déduit rapidement de ne pas traîner où l'on s'était rencontrés. Paranoïaques, il avaient sans doute du renforcer la garde des bâtiments, négligeant les ruelles qui pullulaient d'êtres à moitié délaissés par la vie. J'vous fait le tableau: C'est dans une démarche presque dépressive que ces pauvres habitants avançaient, têtes basses, trempées jusqu'aux os. Certains avaient encore des parapluies au dessus de leur têtes, craignant une autre averse invisible qui n'arriverait sans doute jamais. Nah, j'aime pas bien leur mentalité, mais eh, 'fallait s'y faire. Si j'eus été un humain, l'on m'aurait traité de misanthrope.

- Si ça ne te suffit pas, préviens moi. J'voudrais pas vraiment que tu me fasses une anémie au beau milieu de la rue!

- Bah!, comme tu le souhaites!

Alors que Kaïas prenait le pas la louve ajusta une dernière joie sa jupe un peu déchiré. Bas ce n’est pas grave ! Elle le suivit jusqu'à la sortie, soupirant de joie de se retrouver dehors même si cet endroit puait la pollution avec leurs autos et leurs grosses usines. La louve suivait Kaïas dans la foule, détestant quand les gens se marchaient dessus, elle se sentait mal. D’ailleurs elle avait un peu mal à la tête. Le jeune homme devant elle, l’entrainant l’on ne sait ou, saluait tous les passants. Certains répondaient et d’autres l’ignorait. Mais Beauty, elle, se faisait discrète et petit derrière lui. Si elle avait des oreilles l’on aurait put les voir coller sur sa nuque. D’ailleurs son regard devenait de plus en plus fuyant au fil que certaines personnes la fixaient.

Arrivé dans le marché, la louve ne se détendit pas plus mais regardait partout, elle ne comptait pas tomber sur les trois grosses brutes de la veille et donc essayait de se faire toujours aussi discrète au beau milieu de tous ces bipèdes. Kaïas lui continuait de se faire sincère envers les bipèdes. Comment pouvait-il ? Même en se forçant Beauty n’y arrivait pas aussi bien que lui. Elle resta interdite essayant de se détendre un peu sans y arriver à y parvenir beaucoup, crispé, l’envie de s’enfuir ailleurs dans une ruelle plus tranquille mais c’était surement ce que les escouades attendaient. Puis le jeune homme se pencha sur elle, lui présentant deux morceaux de pain l’un sur l’autre avec de l’herbe dedans – beurrk- et puis des tranches de fromages et de viandes. Elle regarda suspecte le machin qui ressemblait a tout sauf a de la nourriture. Elle ne put réprimer une grimace mais prit tout de même la soi-disant nourriture du bout des doigts.

- Si ça ne te suffit pas, préviens moi. J'voudrais pas vraiment que tu me fasses une anémie au beau milieu de la rue!

Lança-t-il en riant et en ébouriffant ses cheveux d’une façon fraternelle et amicale. La louve se mit à rire aussi. Puis quand il cessa, elle se redressa, essaya de remettre ses cheveux d’une façon un peu…présentable et le suivit près d’un mur. La louve s’adossa contre ce mur, examina la nourriture et mordit dedans sans se poser plus de question. Elle crut alors qu’elle allait tout recracher sur le sol trempé mais elle eut le réflexe de poser une de ses mains devant sa bouche même si tout son corps tressaillit de dégout. Finalement, la bouchée descendit le long de son œsophage et elle tira la langue, grimaçante.

-C’est dégueulasse.

Murmura-t-elle. Malgré tout elle en reprit une bouchée, en grimaçant, espérant que le reste était meilleur mais malheureusement cela ne changerait rien, absolument rien. Elle finit son repas – si l’on peut appeler ça comme ça – silencieusement sans adresser de regard a Kaïas trop absorbé par la nourriture qui n’était vraiment pas à son gout.

La situation était assez coquasse. Voir Beauty aussi renfermée, fuyant le regard et s'agrippant à lui comme si c'était sa dernière bouée de sauvetage ne pu qu'attiser son sourire. Enfin, sachant que Kaos refusait promptement que la louve craigne littéralement l'espèce humaine, il tenta de la calmer en lui montrant les plus effrayées qui courraient, capuchon sur la tête, leurs mains tenant ceux-ci, zigzaguant entre les passants.

Ce type, en déduit aussitôt Kaos, devait sans doute être agoraphobe à l'extrême. La Preuve, il perlait de sueur et ses pas étaient saccadés. Ou alors, ce devait être une autre chimère... À cette pensée, le jeune homme jeta un regard méfiant par-dessus son épaule, mais se détendit aussitôt: Bah, si Beauty ne s'était pas encore échappée à fond de train, ça signifiait qu'elle était tout de même plus forte que le type qui venait de passer.

Le temps passait, les deux se fondant parfaitement dans la foule, n'attiraient les regards de quelques paranoïaques qui toisaient chaque habitants. Ils trouvèrent enfin refuge de la foule l'autre côté de la ruelle, et, adossée à un mur, Beauty tenta quelques bouchées de ce délectable festin - qui d'ailleurs avait été dérobé! Elle faillit s'étouffer. Eh oui, la triste vérité des mets humains! Si grand soit le volume, le goût leur importe peu! Rappelons nous que cet infect aliment était la base alimentaire des hommes, et par conséquent, celle de Kaos. Ce dernier rigola en voyant le visage horrifié de la jeune femme.

- "C’est dégueulasse."
murmura-t-elle, tirant la langue comme si la pensée même d'avoir dévoré ce déchêt lui donnait la mort à l'âme.
Kaos haussa un sourcil et plaisanta:
- Je sais! Ha-Ah! Hélas, c'est le seul truc avec le plus de protéines que je peux te dénicher. Après, à moins que tu ne sois anthropophage, - il désigna un chien du pied, faisant preuve de désinvolture - je ne peux rien faire d'autre!

Il observa distraitement le chien qui aussitôt, fit volte face, montrant ses tout petits crocs. Kaos le regardât de haut, un sourire cynique striant ses lèvres. Il avança rapidement la tête, montra les siens, et le petit animal n'attendit pas bien longtemps avant de détaler en gémissant, queue entre les jambes. Kaos s'étira de tout ses muscles, mais s'arrêta bien vite: Il avait oublié que ses blessures n'étaient pas tout à fait guéries, et les étirer ainsi n'.avait pas vraiment été futé. Il se prit rapidement l'épaule, se glissa assis contre le mur, fixant le ciel d'un regard perdu dans la vague. Il lança distraitement, un peu plus pour lui que pour la louve bleu vif.

- C'est fou ce que les journées après pluie font fuir les clients. Normalement, il y en a beaucoup plus... Je crois qu'ils atteignent plusieurs ruelles de long, à se dodeliner comme des dindes, à droite et à gauche. Fm.

Son ventre se mit à gargouiller une nouvelle fois, le faisant lever une main par réflexe.

- Niké, j'ai encore la dalle, et y a fichtrement rien à manger... de comestible, du moins...

il jeta niaisement un regard en direction de Beauty, faisant allusion à sa réaction de plus tôt. Si seulement il y avait une simple proie, qui se serait égarée dans la ville pour des raisons douteuses. Enfin, Kaos aurait tout donné pour goûter à un cerf. Seulement, les probabilités que ce dernier surgisse en plein centre ville, cherche de ruelles en ruelles pour on ne sait quoi, étaient assez minimes, disons. Enfin, la pensée même suffit à redonner le sourire à l'air quoique un peu embêté du jeune homme qui scrutait les foules à la recherche de quoi que ce soit de plus revigorant.

- Je sais! Ha-Ah! Hélas, c'est le seul truc avec le plus de protéines que je peux te dénicher. Après, à moins que tu ne sois anthropophage, -

Beauty suivit le regard du jeune homme. Un vulgaire cabot, fixait les deux canidés d’un œil mauvais comme prêt à bondir toutes dents dehors. Surtout que ce « toutou » avait une tête de grand-mère et l’on se perdait parmi ses rides affreuses.

- je ne peux rien faire d'autre!

Le vulgaire cabot montra les dents à Kaïas. Celui-ci fit un pas vers lui, le regardant de haut et lui montra – pendant un bref instant – ses crocs longs et pointus. Le pauvre chien plaqua sa queue entre ses postérieurs et partit en glapissant parmi la foule. La louve soupira alors que Kaïas s’étirait les muscles. Celui-ci arracha une grimace a cause de ses blessures. La louve mit sa main devant sa bouche en baillant silencieusement.

- C'est fou ce que les journées après pluie font fuir les clients. Normalement, il y en a beaucoup plus... Je crois qu'ils atteignent plusieurs ruelles de long, à se dodeliner comme des dindes, à droite et à gauche. Fm.

Les paroles de Kaïas se finirent par un gargouillement venant du ventre de celui-ci. Un gargouillement peut-être un peu grossier même si Beauty en avait entendu plusieurs venant de son ventre a elle mais eux avait été couvert par la foule et bien moins bruyant contrairement a l’envie de manger quelque chose de comestible.

- Niké, j'ai encore la dalle, et y a fichtrement rien à manger... de comestible, du moins...

Kaïas jeta un regard vers elle surement pensant à ce qu’elle avait dit plus tôt. La louve lança d’une voie indéchiffrable, du Tac au Tac.

- Fichtre !

Oui bon Beauty, aimant beaucoup ce mot, et aillant une folle envie de le sortir ne put s’en empêcher. Elle sourit. C’était plus fort qu’elle ! En faite, c’est comme si, certains mots venaient de l’intérieur de la conscience de la louve et cette conscience lui faisait dire des bêtises pas croyable et là encre sa pouvait aller. Aussi elle lança d’une petite voie rieuse.

-Oh Pardon, plus fort que moi.

Puis la louve regarda autour d’elle reprenant un air un peu plus sérieux. Si seulement elle pouvait trouver quelque chose de comestible pour Kaïas ! Pour lui montrer qu’elle servait a quelque chose ! Mais elle ne savait pas. Les hommes avaient peut-être des endroits de chasses. La louve soupira toujours adosser au mur. Elle ne savait pas quoi faire et encore moins quoi dire. Une question vint la traverser et immédiatement, elle la retranscrit au mâle.

- Pourquoi tu vis sur Terre ? Pourquoi tu ne vas pas vivre sur Madïan comme moi et les autres ?

Elle avait parlé d’une voie sur d’elle et assez forte pour qu’il l’entende. Il fallait encore que Kaïas n’ignore pas sa question !

" Fichtre ! "

- ...Fichtre?

" Oh Pardon, plus fort que moi. "

- Ha ha! En fait, toi, t'es un sacré numéro!

Ack

autres

" Pourquoi tu vis sur Terre ? Pourquoi tu ne vas pas vivre sur Madïan comme moi et les autres ? "

- Vis... s ... erre?....

- Oh!

- Viscères! On à qu'à aller directos' à l'abattoir et se servir comme dans un buffet à volonté!

Kaos! Eh oh!

- T'es un vrai génie, ma parole!

... Triple Imbécile.

(excellent xD )

Alors que Beauty parlait, une des voitures ou plutôt bien plus grosses que les autres voitures et plus blindés mais ce que la louve trouva fort désagréable fut son bruit. La louve mit ses mains sur ses oreilles en fermant les yeux pour essayer de se concentrer sur ce bruit vrombissant qui passait. Et alors que cette voiture passait, Kaias n’avait surement rien entendu ! Bon après tout peut-être le lui dirait-elle une autre fois car là franchement ça commençait à lui être fort désagréable. Peut-être était-ce un peu trop tôt et puis ce n’était pas grave ! Plus tard de toute façon il le saura bien assez tôt. Alors que le camion à demi-blindé s’enfuyait au loin. Beauty reposa son regard sur Kaias et les mots qu’il répéta confirmèrent ses craintes sur l’incompréhension de son ami.

- Vis... s ... erre?....

- Que ?

- Oh!

Il fit un bond, se redressant brusquement et prenant au dépourvu ses muscles qui, bien sur le rappelèrent a l’ordre vite fait. Il échappa un sourire qui se crispa de douleur malgré tout. Qu’avait-il bien compris de sa phrase ?

- Viscères! On à qu'à aller directos' à l'abattoir et se servir comme dans un buffet à volonté!

-A l’abattoir ?

Mais elle n’eut pas le temps de protester que déjà Kaias écrasait de sa main la tête de Beauty d’une manière presque identique que quelques minutes auparavant au milieu de la foule. Puis se mit à frotter remettant ses cheveux encore en bataille.

- T'es un vrai génie, ma parole!

La louve s’apprêtait à protester mais il semblait si sur de lui et si content de sa trouvaille qu’elle se contenta de répondre d’un ton doux.

-Si tu l’dis, Kaias-san.

Alors le loup blanc sous sa forme de jeune homme se mit en route à travers les ruelles, faisant assurément très attention aux simples signes suspects. La jeune fille, elle, restait en arrière toujours prête à venir en secours au loup qu’elle considérait comme une connaissance, un ami. Après quelques temps de marches, pas très longtemps mais quelques minutes, ils arrivèrent près d’un entrepôt d’un mur blanc. Beauty eut immédiatement l’eau à la bouche ! Une délicieuse odeur de viande fraiche s’échappait de cette endroit, n’importe quel humain aurait put trouver cette odeur affreuse mais la louve se sentait prête à engloutir un bœuf ! Elle s’avança dans l’entrepôt, trop pressés de pouvoir s’empiffrer de viande fraiche. Sans attendre Kaias et d’un pas rapide.

La louve abaissa les yeux et hocha la tête à contre-cœur:

" Si tu l’dis, Kaias-san. "
- Si j'le dis il doit bien avoir une raison, pas vrai?
Ceci à présent dit, il hocha positivement la tête, tourna les talons, et s'engouffra dans la foule. Seulement, les deux êtres marchaient en sens inverse du courant, mais ne ressortait pas pour autant du tableau. Ils avaient l'air d'un groupe parfaitement normal qui discutait sans doute de la pluie et de beau temps. Le chemin fut plus rapide qu'il le pensait. Bah, avec quelqu'un à qui causer, c'était plutôt normal. Beauty savait s'exprimer, semblait faire attention à ses mots, tandis que lui, plus aisé qu'un poisson dans l'eau. Discutant avec énergie, échappant quelques bribes confidentielles, s'arrêtant, reprenant et emboîtant dans un rythme idéal. Il n'avait pas peur des regards, et lorsque ces derniers se posaient au hasard sur lui, il les saluait simplement d'un signe de la main. Les hommes qu'habitaient la place de Kaneshi étaient si pressée qu'ils en oubliaient leur politesses. C'est en voyant des types comme Kaos qu'ils abaissaient leur têtes, honteux, émus. Bientôt, alors que les deux animaux engageaient un trottoir en parallèle, les discutions près du marché se firent un peu plus douces, et on y lisait de grands sourires heureux fendre leur visage autrefois gris et ternes. Quelques rues passèrent, les conversations se dégradèrent de plus en plus, jusqu'à devenir un murmure, jusqu'à disparaître complètement.

C'était complètement fou. De nos sens surdéveloppés, on y captait des effluves semblables à des flux d'énergie de couleurs vives. En mon cas, plus besoin de se servir de solution de Luminol: je voyais parfaitement les taches de sang dans ce que j'appelais mon " autre " vision. Bleutées, petites d'abord, elles se clarifiaient de plus en plus. En d'autres mots, la bête- ou l'homme - à qui il appartenait avait escaladé quelque chose. Cette tache-c devait environ signifier un mètre... Celle-ci, trois... Nous suivîmes le courant sans s'apercevoir de rien, jusqu'à ce que Beauty quitte mes côtés, et s'engage directement vers la porte d'entrée du bâtiment blanc ( ouais bon, pas aussi blanc que moi! ).

La louve se sépara du groupe, telle hypnotisée par les différentes odeurs qui émanaient de la bâtisse, comme un chien devant sa gamelle, frétillant de la queue et bavant d'impatience. Kaos trouva rigolo qu'elle s'approche directement de l'entrée ainsi, sans peur, sans loi, mais il se stoppa aussitôt: Il écarquilla grand les yeux, secoué de spasmes un peu partout. Sa pupille se dilata jusqu'à ce que son œil devienne noir, sa pupille immense: Il revoyait la scène d'autrefois, là où lui, Rika, Dew et Una partaient en mission sondage pour la meute. Kamikaze plutôt, cette gaffe lui avait coûté la vie... La vie de toute sa meute, et éventuellement, avait emmené au génocide de la race lupin. Il revoyait, dans son esprit, le même bâtiment, plus petit, boursoufflé. La scierie. Il revoyait Una affronter ses peurs et s'engager directement à l'avant. Non! C'était une embuscade! Ils allaient en tendre une!

- N-n...!

Son cœur s'arrêta de battre un moment, et il observa la scène, tétanisé. Il se recula d'un pas, d'un deuxième, voyant la suite des événements lui passer sous les yeux comme un film que son esprit lui forçait à visionner; Una qui s'avance; le coup derrière la tête; la balle dans la patte; les cris de Rika... Leur mort. Kaos rouvrit grand ses yeux, sa pupille devenant minuscule jusqu'à disparaître complètement: Sa première foulée fut impulsive, le fit presque tomber. Ses pattes cherchaient l'appui dans le sol de pierre, cette asphalte/béton/métaux qui semblaient recouvrir le sol. Il ne ressentait plus l'herbe d'antan, ne voyait aucun arbre, ne ressentait aucune présence, sauf celle de la louve bleu vif.

- Beauty, NON!
Aboya-t-il aussitôt, donnant un vif coup d'épaule dans l'abdomen de la jeune femme pour qu'elle roule sur le côté, s'éloigne le plus vite possible de la porte. Quant à lui, secoué de partout, il retomba plus loin, recroquevillé sur lui même. Jamais elle ne rentrera par la porte d'entrée. Jamais. Il ne commettra pas la même erreur deux fois.

- Beauty, NON!

Ce cri résonna pendant un instant sur l'entrée et aux environs de l'abattoir. Mais alors que la louve allait entrer dans l'abattoir, elle vit une silhouette qui se jeta pendant un bref instant sur elle, lui envoyant son épaules dans ses cotes avec force. La louve échappa un cri de douleur et faillit s'écrouler par terre. Pliée en deux, elle se redressa péniblement et lâcha d'une voie sèche.

-MAIS T'ES DINGUE !! QU'EST-CE QUI T'A...

Son regard rencontra celui du jeune homme. Son sang se glaça en voyant la mine effrayé de Kaïas, comme-ci, soudainement il s'était rappelé de quelque chose, un détail ou comme si il avait voulut la protéger de quelque chose, ou alors il lui faisait la comédie. Mais il ne semblait pas faire semblant. Beauty avala sa salive difficilement.

-...pris...

Elle le rejoignit d'un pas vif et rapide. A présent, le jeune homme était recroquevillé sur lui-même sur e sol dur et froid. La louve se mit derrière lui pour le soutenir et l'aider a se relever,elle ne supportait pas de voir comme ça. Elle oublia cependant bien vite la vive douleur a l'abdomen,enfin pour l'instant car elle devait bien avouer qu'il ne l'avait pas ratée. Elle l'aida donc a se relever péniblement puis quand il fit a nouveau debout quoi que peut-être un peu chancelant,la louve alla voir aux coins de la rue si personne ne venait et par chance personne au caractère suspect ou aux habits noirs n'étaient près d'ici. Beauty retourna donc vers Kaïas en espérant qu'il aille mieux et qu'il se soit calmer car la louve commençait a avoir l'estomac creusé. Elle parla d'une voie douce et inquiète de sa santé.

- Tu... Tu vas bien ?

" MAIS T'ES DINGUE !! QU'EST-CE QUI T'AS... "

"...pris..."

" Tu... Tu vas bien ? "

- Je... Ouais. Nickel.

- On ne rentreras pas par la porte principale, t'es d'accord?

- Cette fenêtre-là a l'air pas trop mal... Q-Qu'est ce que t'en dis?

- Je... Ouais. Nickel.

Il semblait se remettre pourtant sa voie était enrouée et la louve sentit qu’il était encore sous le choc. De toute façon elle était prête à lui prêter son épaule pour qu’il se tienne. Elle n’était pas du genre a laisser un ami dans le pétrin. Il lui fit un sourire difficile, crispé puis continua toujours d’une voie enroué.

- On ne rentreras pas par la porte principale, t'es d'accord?

-Oui, si tu veux.

La louve lui sourit gentiment toujours inquiète de sa santé. Il pointa soi doigt sur un petit trou dans le toit assez grand pour qu’un animal de la taille d’un loup passe, bref parfait pour eux deux. Beauty fit quelques pas alors que Kaias continuait.

- Cette fenêtre-là a l'air pas trop mal... Q-Qu'est ce que t'en dis?

Elle ne le regarda pas et donc ne put pas le voir trembler, sa voie était légèrement tremblante alors a quoi bon le regarder d’un air interrogateur peut-être était-il assez gênée par son geste de tout a l’heure. Elle acquiesça et jeta un regard furtif autour d’elle, huma l’air en ouvrant la bouche. Rien. Personne ne semblait être là. La jeune fille reprit alors discrètement sa forme lupin, faisant apparaitre ses deux petites ailes arrondies. Elle attrapa Kaias, par la nuque, par le col de sa chemise. Histoire de ne pas qu’il se fatigue à utiliser son pouvoir. Elle s’éleva dans les airs, soulevant délicatement le jeune homme puis arriver sur le toit, elle posa avec douceur Kaias sur le toit. Et toucha sol elle aussi. Elle lança un regard à Kaias toujours inquiète de sa santé, et s’avança dans l’orifice en première, prudente, prête à bondir ou a esquiver. Elle tenait à ne pas se prendre une deuxième fois Kaias dans les cotes, déjà qu’elle devait avoir un bon gros bleu dans l’abdomen.

Ouais. Il devait vraiment avoir l'air fou sous les yeux de la louve. Mais ce n'était pas vraiment ce qui le dérangeait. En fait, il refusait catégoriquement que Beauty entre avec lui. Ce serait la Cata, étant donné qu'elle ne sait pas ce qu'est une machine, les conséquences de ses actes pourrait et devraient retomber sur lui au final. Incompétente. Incompétente mais charmante. Elle n'avait pas vraiment été un boulet depuis sa rencontre -- ou si, mais enfin, on comprends son point de vue! -- car elle avait plusieurs aptitudes qu'elle gardait cachées, scellées en son for intérieur.

Et, curieux sans pair, Kaos allait tout faire pour découvrir ce qui se cachait derrière ce grand sourire désolé. Le mâle reprit un peu ses esprits, encore tout tremblotant de son être. Dos à lui, elle ne s'aperçut pas alors qu'il venait de se serrer le poignet jusqu'à ce qu'une profonde marque apparaisse.. Il jaugea le bâtiment d'un coup d'œil, ce faisant. Haut, sans doute gardé par quelques civils. Il ne devait pas y avoir beaucoup de dangers là dedans, hors compté les machines.

Destructrices, meurtrières, elles étaient capables de tailler un veau en charpie sans même s'en rendre compte. Ces machines-là étaient à surveiller. On entendait surtout les cris des bovins émaner du petit orifice en vue. Kaos se prépara à déployer ses ailes, estimant qu'en deux trois mètres il serait capable d'escalader le bâtiment mais il fut aussitôt interrompu, lorsque des crocs se plantèrent presque aussitôt dans sa nuque. D'abord surpris, secoué d'horreur, il battit une patte dans le vide, tentant de sortir de l'emprise. Rien n'y fit.

De grandes ailes opalescentes sortirent des omoplates de la louve, et, sans même se rendre compte de la trop vive ascension, ils étaient déjà au sommet, pile poil face à " leur " entrée. Kaos se fit doucement déposer au sol, encore sous le choc. Il se roula sur le dos, s'assied puis jeta un regard de biais en direction de la louve, lui souriant amèrement, quoique un peu embarrassé de s'être fait porté en haut...

- J't'ai dit que ça allait! Pas la peine de gaspiller tes forces en me soulevant jusqu'ici! Qu'aurais-tu fait si un passant t'avais vu!?... Ah... Merci.

Ah, le beau moment était fini,retour à la réalité! Le jeune homme se redressa d'un bond, chassa quelques mèches du revers de sa main avant de s'étirer de tout ses muscles observant les alentours de sa sentinelle: Quelques voitures passaient, quelques hommes titubaient pour rentrer chez eux, des autorités qui, aveugles n'auraient jamais daigné regarder le ciel, pas même une fois.

À chaque fois que son regard passait d'un être à l'autre, son expression ironique s'accentuait. Cela confirmait vraiment ses dires. " L'être humain était pathétique, dans tout les sens du terme. " Il tâta dans une main un peu plus sûre que tantôt ses plaies, serra assez fort pour voir jusqu'où la douleur allait. Pas loin. Ça guérissait trop lentement, mais ce n'est pas ça qui allait l'empêcher de chaparder de la vraie nourriture. Bon. Fini de bailler au corneilles. Le regard qu'il adressa à Beauty luisait d'un éclat malveillant.

- Okay, " Ysabelle-san ". Là où on s'apprête à rentrer n'est pas un endroit où faire des gaffes. Quoi que tu voies, tu te méfies. Pour sécuriser les lieux, j'entrerai en premier. Des questions?

De toute manière, il ne l'écoutait plus, trop absorbé dans l'idée de dérouiller son esprit criminel. Depuis combien de temps n'avait-t-il pas participé à une " vraie " mission? Trop longtemps. Il porta les mains à ses poches, cette fois pour les ressortir presque aussitôt: Il en dégotât un long objet informe, un peu oblong, l'observa sous tout ses angles et donna un vif coup vers l'avant de ce dernier:

Une lame en sorti. Il observa avec une satisfaction propre à lui sa petite arme encore rouillée, la secoua un moment pour voir s'il n'avait pas de défaillances, puis, la porta à sa bouche. La scène aurait été plutôt coquasse s'il n'avait pas aussi faim... Il redressa les oreilles, frétilla de la queue, et s'engagea dans l'antre en premier, glissant sur les parois dans un silence de mort. Tout les sons lui venaient à ses oreilles. Des oreilles de loup, capable de percevoir même le plus faible grincement... Il claqua des doigts, et ses yeux devinrent luisants, dorés. Il analysa le tout l'espace de quelques instants.

Bon. Bonne carrure, escaliers étroits, deux trois gardes postés ci-et là, spectacle sanglant..., bleh! Uhm, mais qu'est ce que c'est? Des grandes-machines-bouffe-tout? Oh! Mes meilleures amies! Comme vous m'avez manqué! Ohla, ça, 'faut pas s'en approcher: Le bovidé qui l'a traversé est pas ressorti comme je le croyais. ce type là a pas l'air commode. Merde, peut être d'autres chimères sont venues chaparder ici avant moi!... Fm... Non, ... non... Celui là non plus... Ah! Mais qu'est ce que c'est que ça?

Son regard s'était arrêté sur une forme brillante, bleue, très vague à ses yeux. Vous vous doutiez bien que ce qui apparaissait sous cet état était plus lumineux qu'autre chose!

Bingo: Ça, c'est l'enclos des bêtes!

L'éclat doré de ses yeux se dissipât presque instantanément, et il fut saisi d'un long frison lui parcourant jusqu'à l'échine. Kaos haussa un sourcil, perplexe.

... Pourquoi j'ai cette étrange sensation?...

Il haussa finalement les épaules.

Bah, ça doit être passager. J'ai surtout faim, moi!

- J't'ai dit que ça allait! Pas la peine de gaspiller tes forces en me soulevant jusqu'ici! Qu'aurais-tu fait si un passant t'avais vu!?... Ah... Merci.

Immobile, Beauty le fixa. Qu’il était susceptible ! Mais bon au moins il savait se rattraper. Elle lui fit un sourire, plutôt en coin. Elle avait bien pris le soin de regarder si personne n’était là. Tant pis ! Beauty lança un regard à l’intérieur. Elle ne vit pas grand-chose si ce n’est que ces grosses machines coupantes. Alors qu’elle voulait regarder un peu mieux, elle fut couper dans son élan par Kaïas qui lui adressa un regard un peu malveillant. Elle frissonna en reculant un peu. Pas de peur, non juste par précaution. Kaïas était très imprévisible et elle ne tenait pas à être toucher par un mouvement mal calculer venant de lui.

- Okay, " Ysabelle-san ". Là où on s'apprête à rentrer n'est pas un endroit où faire des gaffes. Quoi que tu voies, tu te méfies. Pour sécuriser les lieux, j'entrerai en premier. Des questions?

- Euh n…non.

Beauty se rendit compte qu’il ne l’écoutait même plus. Bin tant mieux, de toute façon elle avait l‘air bête a se remettre à bégayer. Beauty vit Kaïas sortir un truc bizarre de sa poche. Il donna un vif coup de poignet et une lame coupante en sortit. Elle écarquilla les yeux mais resta immobile. Cette lame était parsemée de petites taches marron. Il prit la lame entre ses dents ce qui fit frissonner Beauty peut-être par la perspective qu’il avait quelque chose en métal dans la bouche. Puis il s’engagea dans le petit orifice les oreilles dressées et la queue frétillante. Quand il se mit à glisser doucement, Beauty se décida à le suivre très discrètement. Même si ses poils bleus étaient tout le contraire de la discrétion. Ses sens en alerte tout comme ceux de Kaïas.

Alors que Kaïas regardait autour de lui pour déceler un ennemi, la louve resta immobile, tapis derrière lui, oreilles couché contre sa nuque. Son estomac lâcha un bruit un peu étrange se qui la fit un peu rougir. Quelques paroles venant de loin la firent dresser un peu les oreilles. Beauty n’aimait pas cet endroit. Autant par son odeur de mort mais aussi par toutes ces machines métalliques coupantes ou les pauvres bêtes qui y entraient ne ressortait pas. Un frisson d‘effroi parcourut son corps. Elle porta son regard sur le corral des bovidés. N’empêche qu’elle se sentait mal ici ! Encore Kaïas pouvait se fondre au milieu des appareils de couleurs blafardes. Mais elle, elle était bleue. D’ailleurs c’était bien pour cela que la louve était ratatinée sur elle-même. Pourtant, la désagréable impression d’être espionner lui écrasait les tripes. Y avait-il vraiment quelqu’un à espionner ou tait-ce son imagination ? Beauty préféra rester immobile, ratatinée sur elle-même que vérifier.

- N'oublie pas de me la redonner, hein! J'espère qu'elle te seras plus utile qu'à moi.

certaines

Pathétique.

Arku. C'est ton jour de chance aujourd'hui! On va jouer une partie au Chat et à la souris avec ces types, ça te dis?

Avec ce ton, j' crois pas avoir le choix. Quel est le plan? ... Et que comptes-tu faire de l'autre bleue là-bas?

Idiot. J'vais semer la pagaille ici bas et elle, d'son côté, elle pourra aller se rassasier. Tu suis le plan?

... Non. En bref qu'est ce que tu veux que je fasses?

Quoi !? Et après c'est moi qu'on traie d'imbécile! Okay, écoute: J'vais lancer ce dit couteau sur l'interrupteur de la lumière. Ça nous laissera environ une demi seconde pour attacher ces vauriens quelque part et...

Idiot.

Pardon? Comment tu m'as appelé?

Pourquoi les attacher? Il te serais mille fois plus simple de les tuer, non?

...

À moins que tu n'éprouves une certaine réticence à ce propos? À moins que tu ne te sois ramolli et que tu aies adopté une soi-disante " conscience " à leur égard? L'Ironie! Toi qui les hais dans le plus profond de ton âme! Ne le nie pas!

Arku.

Ne me dis pas que tu t'empêches de faire quoi que ce soit de rapide pour protéger cette... cette bleue?

...Arku, la ferme. Si je ne les tue pas, il y a une bonne raison.

Ah bon! Si tu peux me clouer le bec avec une seule bonne raison, j'accepte de me la fermer.

Si je les tue, si je les élimine ou si je fais couler le sang, les autorités et les patrouilles près d'ici vont se rendre compte de quelque chose et sécuriser les lieux encore plus. L'Accès ne sera plus du tout permis. En bref, si j'enlève des vies, il vont s'méfier.

Kaîas planta ses yeux or dans ceux bruns de la bleue. Un bref instant peut-être pour lui poser la question d’un simple regard « Qu’est-ce que t’as ? ». Immobile, Beauty baissa la tête, gênée d’être le « boulet » de l’équipe. Elle sentit encore le regard de Kaïas quelque seconde avant de se sentir couverte de quelque chose. Se redressant prudemment, Beauty vit la veste rouge du jeune homme placé sur ses épaules. Elle leva les yeux vers elle en souriant gentiment. C’était très prévoyant de lui passer sa veste rouge. Ainsi sa couleur bleue ferrait un peu moins « tache ». Déjà Kaïas se penchait à son oreille. Un sourire aux lèvres et son poignard dans une de ses mains plutôt positionner loin d’elle.

- N'oublie pas de me la redonner, hein! J'espère qu'elle te sera plus utile qu'à moi.

Puis se reculant, il adressa un clin d’œil complice à la louve qui souriait heureuse de cette attention. Il s’accroupit et se laissa tomber. Un moment beauty faillit crier mais quand il se rattrapa d’une main sur, un sourire sournois aux lèvres. La louve soupira de bonheur qu’il n’est fait que blaguer. Ce n’était pas le genre de blagues qu’elle appréciait mais tant pis ! Puis toujours aussi sur de lui, il lâcha et retomba parfaitement sur ses jambes avec une souplesse qui ferait envie a n’importe qu’elle trapéziste. Toujours immobile à coté de l’orifice par lequel ils étaient entrés, caché derrière le blouson rouge de Kaïas, Beauty n’osait bouger. Elle regardait faire le male. Voir comment procéder si un jour elle se retrouvait dans des circonstances communes. Kaïas monta sur une caisse pour faire le point. Enfin espérons qu’il n’admirait pas le paysage.

Le jeune homme se remit à quatre pattes. Et prenant son poignard, il enveloppa son espèce de flux orangé autour de la lame déjà tranchante a souhait. Un bref signe fut envoyer dans la direction de la louve par le jeune homme accroupit. Un poignard traversant la pièce pendant un bref instant. Plus rien. Le noir. Beauty se releva habilement et attachant l’un des bouton de la veste de Kaïas autour de son cou. Elle mit la veste gentiment prêtée par le garçon tel une cape. Mais ce n’était pas vraiment le moment de jouer à BatMan ! Elle plongea dans l’obscurité plus bas atterrissant sur le sol dure et froid de béton. Puis galopant vers l’odeur de bétail. Elle se rendit vite compte qu’elle était un peu même beaucoup perdue. Elle s’arrêta et soupira. Il ne manquait plus que ça ! C’est alors qu’une voie grave émergea de derrière elle. Se retournant d’un mouvement, elle fit face à la menace qui n’était la qu’un humain complètement perdu dans le noir, essayait de jouer à l’héros.

- Qui va là ?!

Alors que Beauty restait immobile sans parler, il continua d’une voie apeurée et angoissée.

- C’est toi, Nico ?

Beauty resta immobile et décida de se faire passer pour ce « Nico ». S’éclaircissant la voie, elle tenta de prendre une voie grave et un peu agressive.

- Ben oui c’est moi ! J’aimerais aller voir l’état des bêtes mais dans cette obscurité, je ne m’y retrouve pas.

Apparemment, le bipède en face d’elle goba tout et lança d’une voie désespérée en désignant avec le doigt la direction dans laquelle aller puis son geste se stoppa. Immobile Beauty s’apprêtait a s’avancer avant que l’homme ne la stoppe brutalement.

- Non ! Attends tu ne peux pas être Nico il ne travaillait pas aujourd’hui !

Beauty fit volte face et plaqua brutalement l’homme contre un mur. Se penchant près de son oreille, elle murmura d’une voie agressive et menaçante.

- Ferme la donc, imbécile ! Va dormir.

Et d’un mouvement rapide et calculé. Beauty frappa la nuque de l’homme. Sa silhouette s’écroula par terre tel un chiffon. Non, il n’était pas mort, juste évanoui. La louve, se remettant sur ses quatre pattes prit un pas rapide évitant soigneusement les endroits ou des murmures se faisant entendre. Elle arriva bientôt à l’endroit ou les veux et tout le bétail était. Il semblait bien agité. La louve se glissa discrètement. Fit bien attention à ne pas se prendre de coup de sabot. Ce n’était pas tellement le moment de se faire toucher par l’un de ces sabots meurtriers. Elle choisit un veau bien gros et plutôt grand et se jeta sur sa gorge. L’attaque dura quelques minutes. La bête effrayée recula, essaya de se cabrer sur ses deux jambes postérieures. Mais sans succès car la louve le tenait fermement entre ses crocs. Finalement le veau s’écroula par terre, lâchant un cri d’agonie avant de respirer sa dernière bouffée d’air. Son corps se ramollit et il devint alors encore plus lourd. Tous les autres bovins c’était assez a l’autre coin de l‘enclos pourtant petit. Un sourire narquois apparut sur les lèvres tachées de sang de Beauty. Elle jeta un bref regard sur la veste de Kaïas qui n‘était, par chance, pas tachée. La louve se campa et attrapant la bête par l’encolure elle le traina or de l‘enclos tant bien que male. Mais c’est que la bête se trouvait bien plus lourde qu’elle l’aurait imaginée. Elle soupira et hissa tant bien que mal la carcasse sur une grosse caisse a l’écart. A l’abris et essoufflée, Beauty chercha des yeux Kaïas espérant qu’il aille bien. Inquiète elle murmura en direction de l’enclos a bovins d’une voie douce.

- Kaïas ?

- Hallstep à vot' service! Excusez, j'suis pas disponible pour le moment; 'Doit y avoir une raison! Vous avez deux options: Ou bien me harceler de coups de téléphone, ou bien m'laisser un message! Bonne journée! Bip!

- ... Je crois que je commence sérieusement à haïr ton répondeur, Kaos. J'espère que t'es absent pour une bonne raison...

Qu'est ce qui pouvait bien le retenir à ce point?

***

- Merde! J'en ai loupé un!

- Viens te battre si t'es un homme!

- Non merci...! Et puis j'suis pas vraiment un homme...

- Kaïas ?

- Arghhh!...

- M.. merde... c'est... encore moi... qui morfle, on dirait...

- Qu... Q'est ce ..... qu'on... mange?....

( Tu rep et on continues sur ce topic ou j'en fais un nouveau? Si tu veux continuer, bien sur. x3 Et... désolée que Kaos soit aussi empoté ( >__< ) et que ce soit lui qui se mange les coups en premier, mais c'est dans sa nature! xD )

Alors que toute l’action se passait près de Kaïas, la louve dévorait sa proie lançant des regards inquiets autour d’elle. Le male blanc n’apparaissait toujours et la louve finit par lever la tête et se mettre droite devant la proie. Son regard perçait la noirceur de l’obscurité avec facilité maintenant qu’elle y était habituée. Elle commençait vraiment a ressentir de la peur de perdre son ami. Elle avait déjà manqué de le perdre le jour précédent et même si elle se disait qu’il avait bien réussit a survivre sans elle avant, elle ne pouvait réprimander des petits tremblements au bout des pattes. C’est alors qu’une lumière oranger jaillît non loin. La louve resta immobile. Il n‘était pas mort ! Pourtant l’attente de le voir jaillir d’entre els caisses fut horrible. Et si entre temps il avait été assommé et envoyé dans ce qu’on appelle un lobarotoire ? Non Laboratoire. Elle se mordit la lèvre inférieure. Attendit un signe. C’est alors que la silhouette du jeune homme se dessina d’entre les caisses. Il était chancelant et marchait bizarrement. Elle coucha ses oreilles en arrière alors que le male lui venait de s’effondrer sur le sol non loin d‘elle. Elle le rejoignit inquiète contournant le bovin mort. Elle vint se pencher près de lui d’un geste amicale et presque maternelle.

- Qu... Qu'est ce ..... Qu’on... mange?....

Ignorant sa question un peu bête, elle détacha le bouton qui retenait la veste du jeune homme à son cou. Et passa avec soin sa veste sur son corps meurtri. Voir ses blessures lui faisait mal surtout qu’il revenait à chaque fois avec une nouvelle. La veste mise sur son propriétaire. Elle le remercia d’un sourire chaleureux et doux. Beauty reprit sa forme humaine. Toujours pencher sur Kaïas, ses cheveux vint chatouiller le visage du garçon. Elle attrapa avec douceur un bras qu’elle passa derrière son cou. Elle l’aida à se redresser un minimum. C’est-à-dire assis assez correctement pour ne pas qu’il souffre d’avantage de ses blessures. Immobile, Beauty se sentit un peu mal à l’aise. Elle ne savait pas comment s’y prendre avec ses blessures plutôt sérieuse. Ignorant que dans ce monde, il y avait un endroit appelle Hôpital ou des gens soignait d’autre gens.

- J’ai attrapée ça.

Lança-t-elle d’une voie duveteuse en montrant d’un bref signe de la main le bovin gisant sur le sol. Si il avait faim, il restait encore beaucoup de nourriture sur l’animal.

- Mais je pense que tu devrais te reposer, Kaïas.

Sa voie était anxieuse et elle ne souhaitait pas qu’il arrive quelque chose à Kaïas avec des blessures pareilles.

(La prochaine fois c’est moi qui morflera x’3 . J’adore faire souffrir mon personnage aussi =3 ) Pis bas autant faire un autre topic celui-ci est arrivé a sa 4eme page x’3 )

- J’ai attrapée ça.

- Cool...

- Mais je pense que tu devrais te reposer, Kaïas.

- Hm...

TO BE CONTINUED . . .

( Okaaay alors je fais le topic! X3 )

» Retour dans ce monde [PV Apo/Sugar] [FINISH]